Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1937 01 juin 1937
Description : 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139). 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413833h
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 211
Nos possessions peuvent se classer, au point de vue forestier, en trois
catégories. Celles qui ont été déboisées, et dans lesquelles il faut faire
un énergique effort de repeuplement dans un intérêt surtout climatique.
Celles qui peuvent réaliser , l'équilibre entre leur production et la con-
sommation locale, et que l'on peut aménager en vue d'un approvision-
nement de la Métropole en bois d'oeuvre et d'ébénisterie. Celles enfin
qui contiennent d' ores et déjà une richesse considérable qu'il importe
d'utiliser largement, mais sous la condition d'éviter son épuisement et
de poursuivre l'effort entrepris pour remplacer la richesse exploitée par
une richesse nouvelle au potentiel accru.
Dans les trois cas, il y a donc des aménagements à prévoir. C' est-à-
dire presque partout du bois susceptible d'être employé dans les gazo-
gènes fixes ou amovibles, soit sous sa forme naturelle, soit après sa
transformation en charbon de bois. Nettoyage, éclaircissement, il faut
toujours prendre à la forêt pour qu'elle puisse vous le rendre au cen-
tuple. En outre, sur tous les chantiers forestiers, il y a les arbres abat-
tus pour le tracé des routes et les déchets des bois exploités : en
totalité, il reste plus sur le sol qui ne sort de la colonie ou qu'il n'est
employé dans les scieries.
Voici du reste, à ce sujet, quel est l'avis du grand spécialiste qu'est
M. Meniaud : a Les branches d'arbres abattus pour l' industrie, des
déchets divers et des menus brins de taillis, offrent sauf exception
(Sénégal, Mauritanie, Niger, Haut-Soudan) une matière première suf-
fisamment abondante partout. Les zones plus particulièrement boisées
(Casamance, Côte d'Ivoire) pourront du reste contribuer à fournir les
zones moins bien pourvues à cet égard (1).
« Les forêts de nos diverses possessions coloniales contiennent toutes
de très nombreuses essences, parmi lesquelles il en est qui fournissent
de très bons charbons et qui, par contre, du fait de leur densité, dureté
ou manque de tenue au séchage, donnent des bois généralement peu
appréciés par l'industrie. Ces essences encombrent les peuplements,
gênent l'exploitation des espèces recherchées et, n'étant pas exploitées
actuellement elles-mêmes, constituent un danger assez sérieux pour
l' avenir des massifs, rendent en tous cas très complexes, très aléatoires
en même temps, les travaux susceptibles de favoriser la régénération
et la multiplication des essences de choix.
« La fabrication en grand du charbon de bois, loin d'être préjudi-
ciable à la conservation des massifs boisés de nos colonies, facilitera
donc le travail des sylviculteurs partout où elle pourra être entreprise
comme industrie complémentaire des exploitations de bois d' oeuvre. »
Quelle source inépuisable d'énergie !
(1) Certaines savanes sont cependant susceptibles de fournir 120 stères de bois à
l'hectare, correspondant à 8 tonnes de charbon par année.
Nos possessions peuvent se classer, au point de vue forestier, en trois
catégories. Celles qui ont été déboisées, et dans lesquelles il faut faire
un énergique effort de repeuplement dans un intérêt surtout climatique.
Celles qui peuvent réaliser , l'équilibre entre leur production et la con-
sommation locale, et que l'on peut aménager en vue d'un approvision-
nement de la Métropole en bois d'oeuvre et d'ébénisterie. Celles enfin
qui contiennent d' ores et déjà une richesse considérable qu'il importe
d'utiliser largement, mais sous la condition d'éviter son épuisement et
de poursuivre l'effort entrepris pour remplacer la richesse exploitée par
une richesse nouvelle au potentiel accru.
Dans les trois cas, il y a donc des aménagements à prévoir. C' est-à-
dire presque partout du bois susceptible d'être employé dans les gazo-
gènes fixes ou amovibles, soit sous sa forme naturelle, soit après sa
transformation en charbon de bois. Nettoyage, éclaircissement, il faut
toujours prendre à la forêt pour qu'elle puisse vous le rendre au cen-
tuple. En outre, sur tous les chantiers forestiers, il y a les arbres abat-
tus pour le tracé des routes et les déchets des bois exploités : en
totalité, il reste plus sur le sol qui ne sort de la colonie ou qu'il n'est
employé dans les scieries.
Voici du reste, à ce sujet, quel est l'avis du grand spécialiste qu'est
M. Meniaud : a Les branches d'arbres abattus pour l' industrie, des
déchets divers et des menus brins de taillis, offrent sauf exception
(Sénégal, Mauritanie, Niger, Haut-Soudan) une matière première suf-
fisamment abondante partout. Les zones plus particulièrement boisées
(Casamance, Côte d'Ivoire) pourront du reste contribuer à fournir les
zones moins bien pourvues à cet égard (1).
« Les forêts de nos diverses possessions coloniales contiennent toutes
de très nombreuses essences, parmi lesquelles il en est qui fournissent
de très bons charbons et qui, par contre, du fait de leur densité, dureté
ou manque de tenue au séchage, donnent des bois généralement peu
appréciés par l'industrie. Ces essences encombrent les peuplements,
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ciable à la conservation des massifs boisés de nos colonies, facilitera
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(1) Certaines savanes sont cependant susceptibles de fournir 120 stères de bois à
l'hectare, correspondant à 8 tonnes de charbon par année.
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