Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1937 01 mars 1937
Description : 1937/03/01 (A12,N135)-1937/03/31. 1937/03/01 (A12,N135)-1937/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64138308
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- Produits du Congo Belge Ananas
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100 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Vente et fabrication de jus de fruits
Le Bulletin de la Chambre de Commerce et d'Agriculture de Brazzaville
publie la copie d'une lettre adressée au Gouverneur général Reste, par le
Directeur de la Compagnie Elesca. En voici quelques extraits :
« Nous fabriquons nous-mêmes des jus de fruits en provenance des jardins
de France.
« Par contre, pour les jus d'orange, d'ananas, de grappe-fruit (pamplemous-
se) : nous sommes tributaires des Etats-Unis.
« Notre désir serait naturellement de pouvoir nous approvisionner dans les
colonies françaises pour ces trois qualités de jus de fruits.
« La demande de la consommation se portant de préférence sur les jus d'ana-
nas, de pamplemousse et d'orange, nous croyons que des débouchés intéressants
pourraient être trouvés de ce côté, par la production coloniale.
« Si nous pouvions recevoir à Paris, dans des conditions de prix convenables,
les fruits eux-mêmes, nous pourrions nous charger de les traiter pour obtenir les
jus de fruits, étant donné que nous avons ici les installations nécessaires.
« Il semble toutefois que la véritable solution consisterait à obtenir les jus
dans la colonie même, afin de limiter dans la mesure du possible, les frais de
transport, de main-d'œuvre, etc.
« Nous serions disposés à donner, au besoin, des conseils techniques pour les
installations à réaliser sur place.
« A notre avis, les colonies seraient largement favorisées par rapport à la
production des Etats-Unis, étant donné les droits de douane élevés qui grèvent
les jus de fruits étrangers à leur entrée en France ».
Quelle réponse vont faire à cette proposition les colons et commerçants de
l'A.E. F. ?
On peut en effet se le demander.
Ce qui, dans cette information, nous intrigue au plus haut point, c'est le
mctif qui a incité M. Duteurtre, l'actif directeur de la Cie Elesca, spécialisé
dans le département de jus de fruits, à s'adresser de préférence à celle de nos
Colonies qui en produit le moins?
Sans vouloir médire des vergers futurs de l'A. E. F., ceux de la Guinée,
de la Côte d'Ivoire, voire même du Cameroun, nous paraissent plus indiqués,
surtout pour une firme qui recherche une production immédiate.
Et puisque les Etablissements Elesca sont disposés à donner des conseils
techniques pour les installations à réaliser sur place, le Comité se permet de
leur proposer sa collaboration pour les aider à atteindre plus sûrement le but
qui est le leur et le nôtre :
« Multiplier en France les jus de fruits coloniaux ».
*
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Vente et fabrication de jus de fruits
Le Bulletin de la Chambre de Commerce et d'Agriculture de Brazzaville
publie la copie d'une lettre adressée au Gouverneur général Reste, par le
Directeur de la Compagnie Elesca. En voici quelques extraits :
« Nous fabriquons nous-mêmes des jus de fruits en provenance des jardins
de France.
« Par contre, pour les jus d'orange, d'ananas, de grappe-fruit (pamplemous-
se) : nous sommes tributaires des Etats-Unis.
« Notre désir serait naturellement de pouvoir nous approvisionner dans les
colonies françaises pour ces trois qualités de jus de fruits.
« La demande de la consommation se portant de préférence sur les jus d'ana-
nas, de pamplemousse et d'orange, nous croyons que des débouchés intéressants
pourraient être trouvés de ce côté, par la production coloniale.
« Si nous pouvions recevoir à Paris, dans des conditions de prix convenables,
les fruits eux-mêmes, nous pourrions nous charger de les traiter pour obtenir les
jus de fruits, étant donné que nous avons ici les installations nécessaires.
« Il semble toutefois que la véritable solution consisterait à obtenir les jus
dans la colonie même, afin de limiter dans la mesure du possible, les frais de
transport, de main-d'œuvre, etc.
« Nous serions disposés à donner, au besoin, des conseils techniques pour les
installations à réaliser sur place.
« A notre avis, les colonies seraient largement favorisées par rapport à la
production des Etats-Unis, étant donné les droits de douane élevés qui grèvent
les jus de fruits étrangers à leur entrée en France ».
Quelle réponse vont faire à cette proposition les colons et commerçants de
l'A.E. F. ?
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« Multiplier en France les jus de fruits coloniaux ».
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