Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1937 01 février 1937
Description : 1937/02/01 (A12,N134)-1937/02/28. 1937/02/01 (A12,N134)-1937/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413829m
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- Les Produits Coloniaux à Travers le Monde
- .......... Page(s) .......... 41
- Chronique douanière: France, Grèce, Lettonie, Nicaragua, Pologne.
- Chronique des Foires et Expositions: Exposition Internationale, Paris 1937. Foire Internationale de Paris. Foire de Bordeaux. Foire de Leipzig
De nos Correspondants
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 49
illimitée de la forêt oierge, mais c'est une erreur grave de la détruire sans
nécessité. Indigènes et colonisateurs la brûlent inconsidérément et cela
aboutit trop souvent à stériliser complètement de vastes régions. Même
quand sur les ruines de la forêt primitive s'établit une forêt secondaire,
le nombre d'essences, parfois les plus intéressantes, ont définitivement
péri. C'est un appauvrissement irréparable de la nature qu'il ne faut pas
provoquer inutilement ( 1 ) ».
La zone des savanes occupe en Afrique une aire d'une longueur
moyenne de 650 kilomètres, entre le Cap Blanc et le Cap Vert, à
l'ouest, et Souakim et Zeïla, à l'est. La région des forêts, forêt tropi-
cale et forêt équatoriale, est située au sud de cette zone. Sa limite sep-
tentrionale suit la côte de l'Atlantique à une distance de 300 kilomètres
jusqu'au Cap des Trois Pointes, remonte au nord jusqu'à 400 kilomè-
tres à l'ouest du Niger, revient à l'ouest jusqu'à 200 kilomètres du Cap
Vert, laissant au sud la région dénudée des montagnes de Kong; elle
se dirige ensuite vers l'est, passe à 100 kilomètres au sud de Tombouc-
tou et à 60 du lac Tchad et se termine au Bahr-el-Djébel à 1 50 kilo.
mètres environ au sud du 10° Lat. Nord.
La région des forêts s'étend au sud jusqu'à l'embouchure du Congo,
mais elle n'occupe que 100 kilomètres de largeur entre l'Equateur et le
fleuve. Sa limite méridionale part d'un point situé à 100 kilomètres de
la côte et à 50 au nord de l'Equateur, se dirige vers le sud-est jusqu'à
100 kilomètres au sud du 10° Lat. Sud, revient alors au nord-est,
rejoint le Congo à 150 kilomètres au sud de Stanleu Falls, puis s'avance
vers l'est jusqu'à la pointe septentrionale du lac Tanganika. La limite
orientale coupe l'Equateur à 200 kilomètres à l'est de Stanley Falls et
rejoint le Bahr-el-Djébel à sa sortie du lac A Ibert.
LES ILES DU CAP VERT.
Lorsque le Vénitien Cadamosto, au service d'Henri le Navigateur,
aborda, en 1456, dans l'île de Boa-Vista, il la trouva couverte d'ar-
bres. Les animaux introduits par les colons, ânes, chèvres et lapins,
eurent bientôt fait de détruire toute la végétation forestière, laissée en
dehors des cultures. Aujourd'hui tout l'archipel est complètement dé:-
boisé et les deux tiers de la population a disparu, en 1834, dans l'île
de Fogo, à la suite de la famine qui y a sévi.
La végétation a beaucoup à souffrir de l'harmattan, lorsque les
condensations occultes qui se produisent, au voisinage de la mer, surtout
sur les versants exposés à l'alizé, font défaut; alors l'aridité est compa-
rable à celle qu'on observe au Sénégal et même au Sahara (2).
La superficie totale de l'archipel est de 4.000 kilomètres carrés.
(1) Revue des Deux Mondes, 1er janvier 1935, p. 182. -. -
(2) AUGUSTE CHEVALIER. Les Iles du Cap Vert, in Revue de Botanique appliquée et
d'Agriculture tropicale, octobre-novembre 1935.
illimitée de la forêt oierge, mais c'est une erreur grave de la détruire sans
nécessité. Indigènes et colonisateurs la brûlent inconsidérément et cela
aboutit trop souvent à stériliser complètement de vastes régions. Même
quand sur les ruines de la forêt primitive s'établit une forêt secondaire,
le nombre d'essences, parfois les plus intéressantes, ont définitivement
péri. C'est un appauvrissement irréparable de la nature qu'il ne faut pas
provoquer inutilement ( 1 ) ».
La zone des savanes occupe en Afrique une aire d'une longueur
moyenne de 650 kilomètres, entre le Cap Blanc et le Cap Vert, à
l'ouest, et Souakim et Zeïla, à l'est. La région des forêts, forêt tropi-
cale et forêt équatoriale, est située au sud de cette zone. Sa limite sep-
tentrionale suit la côte de l'Atlantique à une distance de 300 kilomètres
jusqu'au Cap des Trois Pointes, remonte au nord jusqu'à 400 kilomè-
tres à l'ouest du Niger, revient à l'ouest jusqu'à 200 kilomètres du Cap
Vert, laissant au sud la région dénudée des montagnes de Kong; elle
se dirige ensuite vers l'est, passe à 100 kilomètres au sud de Tombouc-
tou et à 60 du lac Tchad et se termine au Bahr-el-Djébel à 1 50 kilo.
mètres environ au sud du 10° Lat. Nord.
La région des forêts s'étend au sud jusqu'à l'embouchure du Congo,
mais elle n'occupe que 100 kilomètres de largeur entre l'Equateur et le
fleuve. Sa limite méridionale part d'un point situé à 100 kilomètres de
la côte et à 50 au nord de l'Equateur, se dirige vers le sud-est jusqu'à
100 kilomètres au sud du 10° Lat. Sud, revient alors au nord-est,
rejoint le Congo à 150 kilomètres au sud de Stanleu Falls, puis s'avance
vers l'est jusqu'à la pointe septentrionale du lac Tanganika. La limite
orientale coupe l'Equateur à 200 kilomètres à l'est de Stanley Falls et
rejoint le Bahr-el-Djébel à sa sortie du lac A Ibert.
LES ILES DU CAP VERT.
Lorsque le Vénitien Cadamosto, au service d'Henri le Navigateur,
aborda, en 1456, dans l'île de Boa-Vista, il la trouva couverte d'ar-
bres. Les animaux introduits par les colons, ânes, chèvres et lapins,
eurent bientôt fait de détruire toute la végétation forestière, laissée en
dehors des cultures. Aujourd'hui tout l'archipel est complètement dé:-
boisé et les deux tiers de la population a disparu, en 1834, dans l'île
de Fogo, à la suite de la famine qui y a sévi.
La végétation a beaucoup à souffrir de l'harmattan, lorsque les
condensations occultes qui se produisent, au voisinage de la mer, surtout
sur les versants exposés à l'alizé, font défaut; alors l'aridité est compa-
rable à celle qu'on observe au Sénégal et même au Sahara (2).
La superficie totale de l'archipel est de 4.000 kilomètres carrés.
(1) Revue des Deux Mondes, 1er janvier 1935, p. 182. -. -
(2) AUGUSTE CHEVALIER. Les Iles du Cap Vert, in Revue de Botanique appliquée et
d'Agriculture tropicale, octobre-novembre 1935.
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