Revue internationale des produits coloniaux

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50 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1937-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 janvier 1937 01 janvier 1937

Description : 1937/01/01 (A12,N133)-1937/01/31. 1937/01/01 (A12,N133)-1937/01/31.

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Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64138286

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

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SOMMAI RE
- Bois - Huiles végétales
  - L'Histoire du Déboisement en Asie
    Paul BUFFAULT
    .......... Page(s) .......... 1
  - Ancien Conservateur des Eaux et Forêts.
  - Le Commerce des Bois en Syrie
    X
    .......... Page(s) .......... 24
  - Les exigences auxquelles doit satisfaire une scie alternative moderne
    G. H
    .......... Page(s) .......... 30
  - La Flore Forestière de la Côte d'Ivoire3
    É. de WILDEMAN
    .......... Page(s) .......... 32
  - La production et le marché des olives et huiles d'olives aux Etats-Unis
    M. RICAUD
    .......... Page(s) .......... 35
  - Agent Commercial de Fran à San-Francisco.
  - Le Marché des huiles végétales au Brésil Communiqué p^r la Chambre de Commerce Franco-Brésilienne
    .......... Page(s) .......... 39

REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 1

L'Histoire du Déboisement
en Asie
Par PAUL BUFFAULT,
Ancien Conservateur des Eaux et Forêts.

Il nous est assez difficile de nous rendre compte de ce qu'était
'l'état boisé de l'Asie à une époque reculée, par exemple au début'
de notre ère. Antérieurement, les Grecs n'avaient pas dépassé
l' Iaxartes et l'Hyphasis, et les Romains ne s'avancèrent au delà de
l'Euphrate qu'en 115 après J.-C ., et encore leur occupation de la
Mésopotamie ne dura que quelques années. Les indications que nous
pouvons trouver sur l'Asie Mineure, au point de vue qui nous occupe,
chez les auteurs grecs ou romains, ne sont d'ailleurs ni assez complè-
tes, ni assez précises. Strabon nous parle bien d'une forêt de « grands
chênes » qui entoure la ville d'Hydé, en Lydie, des forêts qui gar-
nissent les versants des monts Emodos, des forêts de la Cilicie trachée,
mais il ne nous donne aucun détail qui nous permette de connaître
l'étendue et la consistance de ces massifs boisés.

~N ous ne connaissons l'Asie centrale et orientale que par les récits
de Marco-Polo et du moine Guillaume de Rubrouéc k (XIIIE siècle),
et depuis le passage de ces deux explorateurs jusqu'en 1857, aucun
Européen n'a pénétré en Tartane.

Il est cependant probable que l'Asie était autrefois beaucoup plus
boisée qu'aujourd' hui. Les peuples pasteurs qui l'habitaient au début
des temps historiques, dont les hordes sauvages se sont déversées plus
tard sur l'Europe, les invasions des Turcs et des Mongols, ont du
réduire notablement la superficie boisée.

(1) STRABON, Géographie, livre XIII, chap. rv, 6; xiv, v. 6; xv, i, 29. D'après M. André
Duboscq, dans l'antiquité préhistorique, les régions aujôurd'hui desséchées et désertes
de l'Asie Centrale Il étaient d'immenses pâturages où la transhumance était la loi na
turelle de ce temps (Unité de l'Asie, in Revue universelle du 1ER février 1935) n. Il est
en effet très probable que la transhumance s'est exercée intensément sur les hauts pla-
teaux de l'Asie et qu'elle a eu des conséquences les plus fâcheuses sur les massifs boisés
qui pouvaient s'y trouver. On peut vraisemblablement attribuer la disparition des
forêts plutôt à l'exercice sans frein de la transhumance qu'à une modification des con-
ditions climatériques qui ne parait pas prouvée.

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