Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1937 01 janvier 1937
Description : 1937/01/01 (A12,N133)-1937/01/31. 1937/01/01 (A12,N133)-1937/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64138286
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 3
Le taux de boisement moyen de la Caucasie est de 6,75 En
réalité, la Caucasie du Nord comprend surtout des steppes et les
forêts y sont peu nombreuses, tandis que le versant sud du Caucase
est beaucoup plus boisé. D'autre part, les pluies, très abondantes à
l'ouest, sont favorables à la végétation forestière, tandis qu'elles sont
rares à l'est et au sud de la chaîne.
Sur le versant nord du Caucase, jusqu'à l'Elbrouz, une immense
forêt de feuillus et de résineux est encore intacte jusqu'à 2.000 mètres
d'altitude et n'a pas encore été entamée par la colonisation ; elle se
termine à l'est par des futaies claires. Le plateau aride du Dhagestan
et la chaîne Caspienne, du 45° Long. E. jusqu'à la presqu'île
d'Apcheron, ne comprennent que des bosquets isolés qui ne méritent
pas le nom de forêts.
Sur le versant méridional, la forêt d'Akkasie s'étend sur plus de
300 kilomètres, de Novorossik à Soukkoum-Kaleh, étageant de 700
à 1.500 mètres d'altitude, d'abord des chênes et des charmes, puis
des hêtres, enfin des épicéas et des sapins. De Kouiaïs ou col de Zikar,
on rencontre une forêt magnifique ; au delà, vers l'est, le climat trop
sec ne permet pas à la végétation forestière de s'installer (1).
SIBÉRIE.
Les toundras occupent tout le nord de la Sibérie depuis le cercle
polaire jusqu'à l'Océan Glacial arctique. Les forêts occupent
3.605.180 kilomètres carrés, soit 20,7 °/Q du territoire, du 58° ou
59° Lat. N. jusqu'au cercle polaire. En dépit de leur immense éten-
due, ces massifs ne peuvent subvenir aux besoins de la population
parce qu'ils sont inégalement répartis, et aussi en raison du défaut de
voies de transport.
Il n'y a d' ailleurs pas de massifs continus dans la Sibérie occiden-
tale, car ils sont entrecoupés de plaines nues, de marais et de monta-
gnes dépourvues de végétation. Le taux de boisement dans les provin-
ces situées à l'W. du lac Baïkal est de 81 9/ au nord, 27 au
centre, 74 au sud ; dans les montagnes de 1 Altaï (république des
Kirghiz), il s'abaisse à 4,2 pour les forêts accessibles. Les pro-
vinces d'Extrême-Orient, à l'est du lac Baïkal, renferment
102.561.000 hectares de forêts ; le taux de boisement varie de
4,1 dans le Kamtchatka à 58 ok dans la province de l'Amour,
et 66 dans l'île de Sakhalien (2).
Les environs de Vladivostok sont dénudés dans un rayon de 10
verstes et se couvrent de glace tous les ans, alors que la contrée jouis-
sait jadis d'un climat assez doux. C' est le résultat de déboisement
opéré par les Russes ; ils ont porté le froid avec eux, disent les indi-
gènes.
(1) RAOUL BLANCHARD, Géographie Universelle Vidal-Lablache et Gallois, tome VIII,
page 13.
- (2) Revue des Eaux et Forlts, 1929, p. 379.
Le taux de boisement moyen de la Caucasie est de 6,75 En
réalité, la Caucasie du Nord comprend surtout des steppes et les
forêts y sont peu nombreuses, tandis que le versant sud du Caucase
est beaucoup plus boisé. D'autre part, les pluies, très abondantes à
l'ouest, sont favorables à la végétation forestière, tandis qu'elles sont
rares à l'est et au sud de la chaîne.
Sur le versant nord du Caucase, jusqu'à l'Elbrouz, une immense
forêt de feuillus et de résineux est encore intacte jusqu'à 2.000 mètres
d'altitude et n'a pas encore été entamée par la colonisation ; elle se
termine à l'est par des futaies claires. Le plateau aride du Dhagestan
et la chaîne Caspienne, du 45° Long. E. jusqu'à la presqu'île
d'Apcheron, ne comprennent que des bosquets isolés qui ne méritent
pas le nom de forêts.
Sur le versant méridional, la forêt d'Akkasie s'étend sur plus de
300 kilomètres, de Novorossik à Soukkoum-Kaleh, étageant de 700
à 1.500 mètres d'altitude, d'abord des chênes et des charmes, puis
des hêtres, enfin des épicéas et des sapins. De Kouiaïs ou col de Zikar,
on rencontre une forêt magnifique ; au delà, vers l'est, le climat trop
sec ne permet pas à la végétation forestière de s'installer (1).
SIBÉRIE.
Les toundras occupent tout le nord de la Sibérie depuis le cercle
polaire jusqu'à l'Océan Glacial arctique. Les forêts occupent
3.605.180 kilomètres carrés, soit 20,7 °/Q du territoire, du 58° ou
59° Lat. N. jusqu'au cercle polaire. En dépit de leur immense éten-
due, ces massifs ne peuvent subvenir aux besoins de la population
parce qu'ils sont inégalement répartis, et aussi en raison du défaut de
voies de transport.
Il n'y a d' ailleurs pas de massifs continus dans la Sibérie occiden-
tale, car ils sont entrecoupés de plaines nues, de marais et de monta-
gnes dépourvues de végétation. Le taux de boisement dans les provin-
ces situées à l'W. du lac Baïkal est de 81 9/ au nord, 27 au
centre, 74 au sud ; dans les montagnes de 1 Altaï (république des
Kirghiz), il s'abaisse à 4,2 pour les forêts accessibles. Les pro-
vinces d'Extrême-Orient, à l'est du lac Baïkal, renferment
102.561.000 hectares de forêts ; le taux de boisement varie de
4,1 dans le Kamtchatka à 58 ok dans la province de l'Amour,
et 66 dans l'île de Sakhalien (2).
Les environs de Vladivostok sont dénudés dans un rayon de 10
verstes et se couvrent de glace tous les ans, alors que la contrée jouis-
sait jadis d'un climat assez doux. C' est le résultat de déboisement
opéré par les Russes ; ils ont porté le froid avec eux, disent les indi-
gènes.
(1) RAOUL BLANCHARD, Géographie Universelle Vidal-Lablache et Gallois, tome VIII,
page 13.
- (2) Revue des Eaux et Forlts, 1929, p. 379.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 13/50
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64138286/f13.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64138286/f13.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64138286/f13.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64138286
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64138286
Facebook
Twitter