Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 août 1938 01 août 1938
Description : 1938/08/01 (A13,N152)-1938/09/30 (A13,N153). 1938/08/01 (A13,N152)-1938/09/30 (A13,N153).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413826c
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 253
- Le Kapok dans la France d'Outremer: (Cameroun, Togo, Soudan Français, Niger, Indochine, etc.)
De nos correspondants - Liste d'Exportateurs de Kapok d'Indochine.
De nos correspondants - .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 274
276 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
A présent, le « studio couch » ne fait souvent plus fonction de meuble se
transformant chaque soir en lit, mais on le trouve dans le salon, dans le cabinet
de travail ou dans le fumoir, principalement comme divan ou meuble d'orne-
ment, mais pouvant servir de lit en cas de nécessité, lorsqu'on a plus de gens à
loger qu'on ne peut en héberger dans la chambre d'amis, ou bien si on n'a pas
une telle chambre à sa disposition.
Sous ce rapport, il faut du reste tenir compte du grand nombre de sténo-
dactylographes, de jeunes filles travaillant dans un emploi quelconque, de céliba-
taires et de ménages à deux, obligés, aussi en vue .du problème des domestiques,
à habiter lès appartements ordinaires de trois pièces, soit le salon, la cuisine et
la chambre de bains. Les mêmes raisons rendant le filage du kapok si difficile,
préviennent l'enchevêtrement et l'agglomération des fibres. Dans plusieurs pays
on emploie de préférence dans les hôpitaux des matelas en kapok, et cette cir-
constance, ainsi que l'usage de ces matelas dans les armées pendant la grande
guerre, en ont démontré incontestablement les qualités hygiéniques et supérieures,
spécialement en vue d'éviter les infections propagées par la vermine de toute
nature.
Les raisons pour lesquelles le kapok est considéré comme une matière popu-
laire de rembourrage de matelas s'appliquent dans la même mesure à la fabrica-
tion de traversins, de coussins et aux travaux de capitonnage.
Le fait que le kapok résiste à la vermine lui a procuré une place indisputée
comme rembourreur de matelas de chiens.
Ceux qui passent la plupart dé l'année dans des régions chaudes s intéres-
seront sans doute à la mention de la « Dutch Wife » (expression inventée par
les Anglais se traduisant littéralement par « épouse hollandaise »). Il s'agit d'une
espèce de traversin, en forme de saucisson, bourré de kapok, et aucun lit ni
dans les hôtels ni dans les habitations européennes et indigènes aux Indes Néer-
landaises n'est complet sans cet objet. Le but en est encore le confort et l'hy-
giène. Tenu entre les genoux, il prévient la transpiration excessive et les derma-
toses. Dans les hôpitaux on l'emploie pour des buts différents ; par exemple un
bon et dur traversin de ce genre tenu sur les genoux, permettra au patient de
rester couché sur le côté beaucoup mieux qu'avec n'importe quel nombre de
coussins fourrés contre le dos. De petits traversins de ce genre trouvent leur
emploi dans les berceaux afin d'empêcher le nouveau-né de rouler et de s en-
foncer dans les coussins et les couvertures.
Appareils de sauvetage, de sports au grand air et nautiques
Le kapok possède la plus grande flottabilité de toutes les matières employées
à cet effet. Son pouvoir flottant est d'environ cinq fois supérieur à celui du liège
et immergé il a la capacité de supporter trente fois son propre poids. Tandis que
d'autres matières s'abîment plus ou moins rapidement au contact de l'eau, le
kapok ne perd que 10 pour cent de son pouvoir flottant après une immersion de
30 jours.
Le séchage au soleil redonnera à ce produit son degré antérieur d'efficacité.
Un petit traversin supportera la tête de quelqu'un au-dessus de la surface de
l' eau pendant plusieurs jours et aucun yacht ne devrait être considéré comme
A présent, le « studio couch » ne fait souvent plus fonction de meuble se
transformant chaque soir en lit, mais on le trouve dans le salon, dans le cabinet
de travail ou dans le fumoir, principalement comme divan ou meuble d'orne-
ment, mais pouvant servir de lit en cas de nécessité, lorsqu'on a plus de gens à
loger qu'on ne peut en héberger dans la chambre d'amis, ou bien si on n'a pas
une telle chambre à sa disposition.
Sous ce rapport, il faut du reste tenir compte du grand nombre de sténo-
dactylographes, de jeunes filles travaillant dans un emploi quelconque, de céliba-
taires et de ménages à deux, obligés, aussi en vue .du problème des domestiques,
à habiter lès appartements ordinaires de trois pièces, soit le salon, la cuisine et
la chambre de bains. Les mêmes raisons rendant le filage du kapok si difficile,
préviennent l'enchevêtrement et l'agglomération des fibres. Dans plusieurs pays
on emploie de préférence dans les hôpitaux des matelas en kapok, et cette cir-
constance, ainsi que l'usage de ces matelas dans les armées pendant la grande
guerre, en ont démontré incontestablement les qualités hygiéniques et supérieures,
spécialement en vue d'éviter les infections propagées par la vermine de toute
nature.
Les raisons pour lesquelles le kapok est considéré comme une matière popu-
laire de rembourrage de matelas s'appliquent dans la même mesure à la fabrica-
tion de traversins, de coussins et aux travaux de capitonnage.
Le fait que le kapok résiste à la vermine lui a procuré une place indisputée
comme rembourreur de matelas de chiens.
Ceux qui passent la plupart dé l'année dans des régions chaudes s intéres-
seront sans doute à la mention de la « Dutch Wife » (expression inventée par
les Anglais se traduisant littéralement par « épouse hollandaise »). Il s'agit d'une
espèce de traversin, en forme de saucisson, bourré de kapok, et aucun lit ni
dans les hôtels ni dans les habitations européennes et indigènes aux Indes Néer-
landaises n'est complet sans cet objet. Le but en est encore le confort et l'hy-
giène. Tenu entre les genoux, il prévient la transpiration excessive et les derma-
toses. Dans les hôpitaux on l'emploie pour des buts différents ; par exemple un
bon et dur traversin de ce genre tenu sur les genoux, permettra au patient de
rester couché sur le côté beaucoup mieux qu'avec n'importe quel nombre de
coussins fourrés contre le dos. De petits traversins de ce genre trouvent leur
emploi dans les berceaux afin d'empêcher le nouveau-né de rouler et de s en-
foncer dans les coussins et les couvertures.
Appareils de sauvetage, de sports au grand air et nautiques
Le kapok possède la plus grande flottabilité de toutes les matières employées
à cet effet. Son pouvoir flottant est d'environ cinq fois supérieur à celui du liège
et immergé il a la capacité de supporter trente fois son propre poids. Tandis que
d'autres matières s'abîment plus ou moins rapidement au contact de l'eau, le
kapok ne perd que 10 pour cent de son pouvoir flottant après une immersion de
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