Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1920 01 juin 1920
Description : 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151). 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413761g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES
747
sujet des chiffres précis et très concluants. D'après lui le cheptel
bovin de nos colonies peut se totaliser ainsi :
têtes.
A. O. F. 5.000.000
Madagascar. 8.000.000
Indochine. 3.000.000
Maroc. 3.000.000
Nouvelle-Calédonie 150.000
TOTAL. 19.500.000
Le disponible, après prélèvement pour la consommation
locale est pour :
têtes.
A. O. F., 120.000
Madagascar. 300.000
Indochine 100.000
Algérie.,. 50.000
Maroc. 150.000
Nouvelle-Calédonie. 20.000
TOT AL 740.000
D'autres part, il a été constaté qu'en moyenne le bœuf en-
graissé de nos colonies tropicales atteint le poids de 400 kilos
rendant 200 kilos en viande nette. Exception doit être faite pour
la Nouvelle-Calédonie où les bœufs pèsent le double de ce qui
vient d'être indiqué.
On aurait donc actuellement chaque année, dans nos colonies,
la possibilité de se procurer quinze cent mille quintaux de
bœuf. Or, l'importation de viande congelée a été de 1.985.657
quintaux en 1916 et de 2.133.259 quintaux en 1918 et de
2.386.395 quintaux en 1919.
La France peut donc tirer de ses colonies actuellement les
trois quarts de la viande de bœuf congelée dont elle a besoin.
C'est une somme de plus de 584 millions qui ne sortirait pas du
domaine de la France. Mais pour obtenir ce résultat, diverses
mesures doivent être prises. A Madagascar, notamment il y a une
œuvre considérable à entreprendre.
Améliorer les pâturages existants par l'irrigation, en créer de
nouveaux, assurer des réserves de fourrages pour la saison sèche,
soumettre les animaux les plus aptes à la boucherie à un engrais-
sement méthodique et à des soins spéciaux. Non seulement il
faut tirer du sol une nourriture abondante, mais il faut aussi en
traîner les viscères de l'animal à profiter au mieux de cette nou-
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sujet des chiffres précis et très concluants. D'après lui le cheptel
bovin de nos colonies peut se totaliser ainsi :
têtes.
A. O. F. 5.000.000
Madagascar. 8.000.000
Indochine. 3.000.000
Maroc. 3.000.000
Nouvelle-Calédonie 150.000
TOTAL. 19.500.000
Le disponible, après prélèvement pour la consommation
locale est pour :
têtes.
A. O. F., 120.000
Madagascar. 300.000
Indochine 100.000
Algérie.,. 50.000
Maroc. 150.000
Nouvelle-Calédonie. 20.000
TOT AL 740.000
D'autres part, il a été constaté qu'en moyenne le bœuf en-
graissé de nos colonies tropicales atteint le poids de 400 kilos
rendant 200 kilos en viande nette. Exception doit être faite pour
la Nouvelle-Calédonie où les bœufs pèsent le double de ce qui
vient d'être indiqué.
On aurait donc actuellement chaque année, dans nos colonies,
la possibilité de se procurer quinze cent mille quintaux de
bœuf. Or, l'importation de viande congelée a été de 1.985.657
quintaux en 1916 et de 2.133.259 quintaux en 1918 et de
2.386.395 quintaux en 1919.
La France peut donc tirer de ses colonies actuellement les
trois quarts de la viande de bœuf congelée dont elle a besoin.
C'est une somme de plus de 584 millions qui ne sortirait pas du
domaine de la France. Mais pour obtenir ce résultat, diverses
mesures doivent être prises. A Madagascar, notamment il y a une
œuvre considérable à entreprendre.
Améliorer les pâturages existants par l'irrigation, en créer de
nouveaux, assurer des réserves de fourrages pour la saison sèche,
soumettre les animaux les plus aptes à la boucherie à un engrais-
sement méthodique et à des soins spéciaux. Non seulement il
faut tirer du sol une nourriture abondante, mais il faut aussi en
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