Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1920 01 janvier 1920
Description : 1920/01/01 (A13,N145)-1920/01/31. 1920/01/01 (A13,N145)-1920/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374847
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE:
- TRAVAUX DU SERVICE D'ÉTUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES. Résumés par F HEIM.
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 34
- .......... Page(s) .......... 34
- .......... Page(s) .......... 34
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 36
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 38
- .......... Page(s) .......... 38
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 48
- .......... Page(s) .......... 48
- .......... Page(s) .......... 48
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 50
- .......... Page(s) .......... 52
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 58
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 72
- .......... Page(s) .......... 72
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 74
- .......... Page(s) .......... 74
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 132
RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 47
Le Coton en Guyane.
C'est dans les Antilles au'a commencé la culture du coton.
Ce fut en balles de coton que les Caraïbes payaient aux Espagnols
leur tribut annuel. Pendant la guerre de Sécession, la culture du
cotonnier dans nos colonies se développa, mais malheureusement
elle fut abandonnée par la suite. Cependant aujourd'hui des
énergies nouvelles se manifestent. Nos frères de la Guadeloupe
et de la Martinique nous donnent l'exemple ; ils se proposent de
ressusciter dans leurs îles la culture abandonnée.
La culture du coton a été introduite dans les Antilles bri-
tanniques. Voici le chiffre de production de ces colonies en pleine
guerre: Barbade 2.810.000 livres anglaises; Saint-Christophe
3.542.000; St-Vincent2.100.000 livres; Antig'uar 587.000 livres;
Montserrat 1.745.000; Iles-Vierges 184.000.
Ces chiffres sont terriblement instructifs. La Guyane doit
prendre exemple.
La culture, du coton est une de celles à qui l'avenir promet
une extension indéfinie. La guerre a nécessité, pour la fabri-
cation des explosifs, pour les hôpitaux, les vêtements, etc., une
telle consommation de coton que le manque s'en est fait sentir.
La France a été obligée d'augmenter encore son importation qui
était déjà considérable. En effet les Etats-Unis détiennent, ou
presque, le monopole du coton.
La Guyane pourrait leur faire une importante concurrence en
ce qui concerne la production de cette précieuse matière textile
Entre l'Oyapok et le Vincent-Pinçon, toutes les terres basses
sera;ent propres à fournir un excellent coton. Le coton de
Cayenne est particulièrement soyeux.
En Algérie, on a tenté la culture du coton, mais la sécheresse
fut un obstacle. Cet obstacle n'existe pas dans l'humide Guyane.
Jadis on appelait ici la culture du coton la culture des
paresseux. On cultivait en terre haute et en terre basse, dans les
alluvions de rivière et de mer comme sur les mornes. Cette
culture demande peu de bras, peu de capitaux. Elle convient
aux petits propriétaires. Elle présente le double avantage de
donner des résultats rapides — on obtient du coton en six mois -
et d'offrir deux récoltes par an, l'une en' février, l'autre en
septembre.
Notons que le cotonnier présente en Guyane cette particu-
larité qu'on peut le renouveler indéfiniment en le coupant par
Le Coton en Guyane.
C'est dans les Antilles au'a commencé la culture du coton.
Ce fut en balles de coton que les Caraïbes payaient aux Espagnols
leur tribut annuel. Pendant la guerre de Sécession, la culture du
cotonnier dans nos colonies se développa, mais malheureusement
elle fut abandonnée par la suite. Cependant aujourd'hui des
énergies nouvelles se manifestent. Nos frères de la Guadeloupe
et de la Martinique nous donnent l'exemple ; ils se proposent de
ressusciter dans leurs îles la culture abandonnée.
La culture du coton a été introduite dans les Antilles bri-
tanniques. Voici le chiffre de production de ces colonies en pleine
guerre: Barbade 2.810.000 livres anglaises; Saint-Christophe
3.542.000; St-Vincent2.100.000 livres; Antig'uar 587.000 livres;
Montserrat 1.745.000; Iles-Vierges 184.000.
Ces chiffres sont terriblement instructifs. La Guyane doit
prendre exemple.
La culture, du coton est une de celles à qui l'avenir promet
une extension indéfinie. La guerre a nécessité, pour la fabri-
cation des explosifs, pour les hôpitaux, les vêtements, etc., une
telle consommation de coton que le manque s'en est fait sentir.
La France a été obligée d'augmenter encore son importation qui
était déjà considérable. En effet les Etats-Unis détiennent, ou
presque, le monopole du coton.
La Guyane pourrait leur faire une importante concurrence en
ce qui concerne la production de cette précieuse matière textile
Entre l'Oyapok et le Vincent-Pinçon, toutes les terres basses
sera;ent propres à fournir un excellent coton. Le coton de
Cayenne est particulièrement soyeux.
En Algérie, on a tenté la culture du coton, mais la sécheresse
fut un obstacle. Cet obstacle n'existe pas dans l'humide Guyane.
Jadis on appelait ici la culture du coton la culture des
paresseux. On cultivait en terre haute et en terre basse, dans les
alluvions de rivière et de mer comme sur les mornes. Cette
culture demande peu de bras, peu de capitaux. Elle convient
aux petits propriétaires. Elle présente le double avantage de
donner des résultats rapides — on obtient du coton en six mois -
et d'offrir deux récoltes par an, l'une en' février, l'autre en
septembre.
Notons que le cotonnier présente en Guyane cette particu-
larité qu'on peut le renouveler indéfiniment en le coupant par
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Ruedel Marcel Ruedel Marcel /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Ruedel Marcel" or dc.contributor adj "Ruedel Marcel")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 55/693
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64374847/f55.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64374847/f55.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64374847/f55.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64374847
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64374847