Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1920 01 juin 1920
Description : 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151). 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413761g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES
731
Utilisation des bois coloniaux. ,
Dans le n° du 24 avril 1920 de La Nature, le Commandant
BERTIN, inspecteur des Eaux et Forêts publie une très intéressante
étude sur l'utilisation des bois coloniaux.
Après avoir exposé que la France peut trouver dans ses
colonies les bois qui lui manquent l'auteur examine les possibi-
lités d'exploitation de nos grandes colonies forestières de l'Atlan-
tique et démontre que celles-ci sont des mines inépuisables de
richesses qu'une organisation bien comprise peut nous permettre
de réaliser à bref délai.
Il fait remarquer que si, avant la guerre, le prix peu élevé
des bois d'Europe lès faisait préférer, aujourd'hui les bois colo-
niaux, malgré la hausse du frêt peuvent entrer en concurrence
avec ceux d'Europe dont la valeur a quadruplé.
Une autre raison très sérieuse du défaut d'emploi des bois
coloniaux était l'ignorance dans laquelle se trouvaient à leur
égard les commerçants de la Métropole et les exploitants colo-
niaux eux-mêmes ; enfin une autre cause qui a fait obstacle
jusqu'à présent à la vulgarisation de l'idée d'exploitation de la
forêt coloniale, c'est son manque d'homogénéité.
Après avoir passé en revue les questions de main-d'œuvre,
d'aménagement et d'exploitation des forêts coloniales le Com-
mandant BERTIN préconise certaines mesures générales pour la
sauvegarde de nos forêts équatoriales et l'organisation d'un ser-
vice forestier colonial.
Le remplacement du charbon.
Au cours d'une des réunions de mars dernier de la Société
statistique de Paris MM. Gaston CADOUX et LIZERAY ont fait sur la
question du remplacement du charbon deux très intéressantes
communications. -
M. CADoux après avoir montré le caractère universel de la
crise des combustibles qui menace de durer encore plusieurs
années a .donné une intéressante nomenclature des gisements de
pétrole déjà reconnus en France, en Algérie, en Tunisie, au
Maroc, à Madagascar et en Indochine.
Il a fait ressortir.l'intérêt économique considérable qui résul-
terait de la mise en valeur de ces richesses latentes de la France
continentale et coloniale en carburants et il a terminé en deman-
dant au nom de l'intérêt national à ses collègues, de réclamer
731
Utilisation des bois coloniaux. ,
Dans le n° du 24 avril 1920 de La Nature, le Commandant
BERTIN, inspecteur des Eaux et Forêts publie une très intéressante
étude sur l'utilisation des bois coloniaux.
Après avoir exposé que la France peut trouver dans ses
colonies les bois qui lui manquent l'auteur examine les possibi-
lités d'exploitation de nos grandes colonies forestières de l'Atlan-
tique et démontre que celles-ci sont des mines inépuisables de
richesses qu'une organisation bien comprise peut nous permettre
de réaliser à bref délai.
Il fait remarquer que si, avant la guerre, le prix peu élevé
des bois d'Europe lès faisait préférer, aujourd'hui les bois colo-
niaux, malgré la hausse du frêt peuvent entrer en concurrence
avec ceux d'Europe dont la valeur a quadruplé.
Une autre raison très sérieuse du défaut d'emploi des bois
coloniaux était l'ignorance dans laquelle se trouvaient à leur
égard les commerçants de la Métropole et les exploitants colo-
niaux eux-mêmes ; enfin une autre cause qui a fait obstacle
jusqu'à présent à la vulgarisation de l'idée d'exploitation de la
forêt coloniale, c'est son manque d'homogénéité.
Après avoir passé en revue les questions de main-d'œuvre,
d'aménagement et d'exploitation des forêts coloniales le Com-
mandant BERTIN préconise certaines mesures générales pour la
sauvegarde de nos forêts équatoriales et l'organisation d'un ser-
vice forestier colonial.
Le remplacement du charbon.
Au cours d'une des réunions de mars dernier de la Société
statistique de Paris MM. Gaston CADOUX et LIZERAY ont fait sur la
question du remplacement du charbon deux très intéressantes
communications. -
M. CADoux après avoir montré le caractère universel de la
crise des combustibles qui menace de durer encore plusieurs
années a .donné une intéressante nomenclature des gisements de
pétrole déjà reconnus en France, en Algérie, en Tunisie, au
Maroc, à Madagascar et en Indochine.
Il a fait ressortir.l'intérêt économique considérable qui résul-
terait de la mise en valeur de ces richesses latentes de la France
continentale et coloniale en carburants et il a terminé en deman-
dant au nom de l'intérêt national à ses collègues, de réclamer
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