Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1920 01 janvier 1920
Description : 1920/01/01 (A13,N145)-1920/01/31. 1920/01/01 (A13,N145)-1920/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374847
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE:
- TRAVAUX DU SERVICE D'ÉTUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES. Résumés par F HEIM.
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INFORMATIONS 31
gression sensible. A noter parmi les autres produits d'avenir:
le tabac, les bananes; en outre le Cameroun est riche en bois ; et
dans sa partie septentrionale, en bétail. Après avoir négligé
pendant longtemps cette colonie, les Allemands se préoccupaient
sérieusement de sa mise en valeur ; deux lignes de chemin de fer
partant de l'excellent port de Douala, situé au fond de l'estuaire
du Cameroun, devaient attirer le trafic non seulement des ter.
ritoires allemands traversés, mais aussi d'une grande partie des
vastes régions du Centre africain français ; le capital global des
sociétés exploitant au Cameroun était à la veille de la guerre
de 120 millions de francs.
D'après les estimations de M. FOURNEAU, Commissaire de la
République française au Cameroun, la population du territoire
revenant à la France, dont la superficie représente environ les
quatre cinquièmes de l'ancien Cameroun, s'élèverait à environ
un million et demi d'indigènes. Le port de Douala, qu'il serait
aisé de rendre .accessible aux navires calant 6 m. 50 sera
désormais le principal débouché de l'Afrique équatoriale française
à laquelle le Ministre des Colonies songe à rattacher adminis-
trativement tout le Cameroun.
Il sera également facile de prolonger vers le Nord le chemin
de fer de Nyong qui, partant de Douala, s'arrête à Esséka où le
chemin de fer de Bouabéri aux monts Manengouba, ce qui
permettra d'atteindre directement la région du Tchad, ou bien
d'emprunter, comme antérieurement, la voie britannique de la
Bénoué ou la voie détournée de l'Oubangui.
Ainsi nos immenses territoires du Centre africain vont avoir
vers la mer l'accès facile et rapide qui leur a manqué jusqu'à
présent et qui était indispensable non seulement à leur
ravitaillement et à leur mise en valeur, mais même à leur con-
servation pure et simple.
C'est d'environ 700.000 kilomètres carrés et 2 millions
d'habitants que la suppression de l'Afrique allemande accroit
le domaine colonial français.
Il ne faut pas oublier, il est vrai, que d'importantes rec-
tifications de frontières en faveur de la Lybie sont dues à l'Italie
à titre de compensation, aux termes de l'article 13 de l'accord du
26 avril t915 ; mais, s'il s'agit d'étendues territoriales assez con-
sidérables, la population de ces régions est très clairsemée, et
l'arrangement amiable à intervenir entre les deux puissances
gression sensible. A noter parmi les autres produits d'avenir:
le tabac, les bananes; en outre le Cameroun est riche en bois ; et
dans sa partie septentrionale, en bétail. Après avoir négligé
pendant longtemps cette colonie, les Allemands se préoccupaient
sérieusement de sa mise en valeur ; deux lignes de chemin de fer
partant de l'excellent port de Douala, situé au fond de l'estuaire
du Cameroun, devaient attirer le trafic non seulement des ter.
ritoires allemands traversés, mais aussi d'une grande partie des
vastes régions du Centre africain français ; le capital global des
sociétés exploitant au Cameroun était à la veille de la guerre
de 120 millions de francs.
D'après les estimations de M. FOURNEAU, Commissaire de la
République française au Cameroun, la population du territoire
revenant à la France, dont la superficie représente environ les
quatre cinquièmes de l'ancien Cameroun, s'élèverait à environ
un million et demi d'indigènes. Le port de Douala, qu'il serait
aisé de rendre .accessible aux navires calant 6 m. 50 sera
désormais le principal débouché de l'Afrique équatoriale française
à laquelle le Ministre des Colonies songe à rattacher adminis-
trativement tout le Cameroun.
Il sera également facile de prolonger vers le Nord le chemin
de fer de Nyong qui, partant de Douala, s'arrête à Esséka où le
chemin de fer de Bouabéri aux monts Manengouba, ce qui
permettra d'atteindre directement la région du Tchad, ou bien
d'emprunter, comme antérieurement, la voie britannique de la
Bénoué ou la voie détournée de l'Oubangui.
Ainsi nos immenses territoires du Centre africain vont avoir
vers la mer l'accès facile et rapide qui leur a manqué jusqu'à
présent et qui était indispensable non seulement à leur
ravitaillement et à leur mise en valeur, mais même à leur con-
servation pure et simple.
C'est d'environ 700.000 kilomètres carrés et 2 millions
d'habitants que la suppression de l'Afrique allemande accroit
le domaine colonial français.
Il ne faut pas oublier, il est vrai, que d'importantes rec-
tifications de frontières en faveur de la Lybie sont dues à l'Italie
à titre de compensation, aux termes de l'article 13 de l'accord du
26 avril t915 ; mais, s'il s'agit d'étendues territoriales assez con-
sidérables, la population de ces régions est très clairsemée, et
l'arrangement amiable à intervenir entre les deux puissances
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