Presse et revues
656 pages
Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1920 01 juin 1920
Description : 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151). 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413761g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
728
BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Conservation des cuirs. — Les exportateurs achètent aux
indigènes les peaux séchées au soleil. Il faut les passer sans tarder
dans un bain d'arséniate de potasse à 1/1000, les faire sécher à
nouveau, puis les mettre en paquets.
Il est à peu près impossible de les préparer au sel pour les
raisons suivantes:
L'éloignement des villages ne permet pas d'avoir les peaux
immédiatement après l'abatage; les indigènes ne savent pas les
saler et le prix du sel est fort élevé.
En 1915, lors de l'établissement de l'usine frigorifique de
Lyndiane, la direction de l'usine fit préparer au sel par un spé-
cialiste les peaux provenant de ses abattoirs. Elle obtint de beaux
résultats, bien que très gênée par la sécheresse de l'atmosphère.
L'emballage pour l'expédition en France était également très
gênant. A la suite de ces essais, une maison de Dakar, qui pos-
sède de gros moyens d'achat, fit préparer à l'abattoir municipal
toutes les peaux au sel. Cette maison eut également de bons
résultats.
Depuis l'apparition de la peste bovine, les peaux de bœufs
doivent, pour partir en France, être accompagnées d'un certi-
ficat sanitaire attestant que les peaux ont été bien désinfectées
avant leur départ de la colonie. De plus le microbe de la peste
peut être apporté en France par des peaux.humides. Même muni
d'un certficat sanitaire on risquerait fort d'avoir des lots de peaux
vertes saisis ou désinfectés à nouveau au port d'arrivée.
Il n'est donc plus possible d'expédier des cuirs salés.
Les cuirs n'ont jamais non plus été préparés salés secs.
Le prix fort élevé du sel rend le procédé désavantageux et
n'empêcherait pas des parasites spéciaux d'attaquer le cuir; il faut
un poison énergique pour empêcher les vers d'abimer les peaux.
Expéditions. — Suivant les règlements en vigueur actuel-
lement, les cuirs de bœufs, chèvres et moutons, ne peuvent s'ex-
porter qu'en France par les 3 ports suivants : Marseille, Bordeaux,
le Havre. Chaque lot exporté doit être accompagné d'un certi-
ficat sanitaire.
1 Les ports de l'A. 0. F. possèdent tous des magasins suffisants
pour mettre les peaux à l'abri en attendant l'embarquement
(moyennant un droit d'emmagasinage).
L'acheminement vers les ports de charge se fait très aisément,
car l'achat direct aux indigènes ne s'opère guère que sur les voies
BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Conservation des cuirs. — Les exportateurs achètent aux
indigènes les peaux séchées au soleil. Il faut les passer sans tarder
dans un bain d'arséniate de potasse à 1/1000, les faire sécher à
nouveau, puis les mettre en paquets.
Il est à peu près impossible de les préparer au sel pour les
raisons suivantes:
L'éloignement des villages ne permet pas d'avoir les peaux
immédiatement après l'abatage; les indigènes ne savent pas les
saler et le prix du sel est fort élevé.
En 1915, lors de l'établissement de l'usine frigorifique de
Lyndiane, la direction de l'usine fit préparer au sel par un spé-
cialiste les peaux provenant de ses abattoirs. Elle obtint de beaux
résultats, bien que très gênée par la sécheresse de l'atmosphère.
L'emballage pour l'expédition en France était également très
gênant. A la suite de ces essais, une maison de Dakar, qui pos-
sède de gros moyens d'achat, fit préparer à l'abattoir municipal
toutes les peaux au sel. Cette maison eut également de bons
résultats.
Depuis l'apparition de la peste bovine, les peaux de bœufs
doivent, pour partir en France, être accompagnées d'un certi-
ficat sanitaire attestant que les peaux ont été bien désinfectées
avant leur départ de la colonie. De plus le microbe de la peste
peut être apporté en France par des peaux.humides. Même muni
d'un certficat sanitaire on risquerait fort d'avoir des lots de peaux
vertes saisis ou désinfectés à nouveau au port d'arrivée.
Il n'est donc plus possible d'expédier des cuirs salés.
Les cuirs n'ont jamais non plus été préparés salés secs.
Le prix fort élevé du sel rend le procédé désavantageux et
n'empêcherait pas des parasites spéciaux d'attaquer le cuir; il faut
un poison énergique pour empêcher les vers d'abimer les peaux.
Expéditions. — Suivant les règlements en vigueur actuel-
lement, les cuirs de bœufs, chèvres et moutons, ne peuvent s'ex-
porter qu'en France par les 3 ports suivants : Marseille, Bordeaux,
le Havre. Chaque lot exporté doit être accompagné d'un certi-
ficat sanitaire.
1 Les ports de l'A. 0. F. possèdent tous des magasins suffisants
pour mettre les peaux à l'abri en attendant l'embarquement
(moyennant un droit d'emmagasinage).
L'acheminement vers les ports de charge se fait très aisément,
car l'achat direct aux indigènes ne s'opère guère que sur les voies
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