Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1928 01 mai 1928
Description : 1928/05/01 (A17,N125)-1928/05/31. 1928/05/01 (A17,N125)-1928/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64126464
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
LA CULTURE DU QUINQUINA A JAVA 169
cat des fabricants de quinine, représenté par le Kina-bureau
d'Amsterdam. Aux termes de l'accord, les quantités d'écorces
à livrer chaque année sont fixées. Le résultat est une limita-
tion de la production des sels de quinine, fonction de l'état
du marché.
A l'heure actuelle, on se plaint d'une surproduction. En
1926, beaucoup de planteurs avaient en réserve leur récolte
de 1925.
Alors qu'il serait si nécessaire de répandre plus largement
la quinine, il semble étrange de maintenir artificiellement une
surproduction des écorces. Le Kina-bureau tente d'augmenter
ses ventes en baissant les prix (25 florins le kilog et même
moins), à condition d'acquérir la sécurité du débouché grâce
à d'importants contrats avec des gouvernements ou de
grandes associations.
Il est évident que planteurs et fabricants ne peuvent pas
se livrer à la production de la quinine par seul souci philan-
thropique. Mais il est bon de noter que les prix de revient
élevés qu'ils indiquent pour défendre leurs intérêts 17 à
20 florins par kilog au total ne sont applicables qu'à la
production limitée d'aujourd'hui. Ces prix seraient probable-
ment réduits si les récoltes et la fabrication étaient aug-
mentés.
L'examen de cette situation économique montre qu'on ne
peut, sans imprudence, conseiller à nos colons d'entreprendre
la culture du quinquina.
Jusqu'à ce jour, il semble douteux que nous trouvions,
dans nos colonies, des conditions naturelles (climat et sol)
aussi favorables que celles de Java.
Les planteurs hollandais ont aussi l'avantage de posséder
des cultures anciennes; les premières mises de fonds sont
amorties.
Nos colons peuvent difficilement songer à leur faire une
concurrence présentant quelques chances de succès.
Malgré tout, il est très désirable que notre gouvernement
s'efforce d'organiser dans son territoire tropical la production
du quinquina. Il existe une marge entre le prix payé pour
l'achat de la quinine, même dans les conditions d'un gros
cat des fabricants de quinine, représenté par le Kina-bureau
d'Amsterdam. Aux termes de l'accord, les quantités d'écorces
à livrer chaque année sont fixées. Le résultat est une limita-
tion de la production des sels de quinine, fonction de l'état
du marché.
A l'heure actuelle, on se plaint d'une surproduction. En
1926, beaucoup de planteurs avaient en réserve leur récolte
de 1925.
Alors qu'il serait si nécessaire de répandre plus largement
la quinine, il semble étrange de maintenir artificiellement une
surproduction des écorces. Le Kina-bureau tente d'augmenter
ses ventes en baissant les prix (25 florins le kilog et même
moins), à condition d'acquérir la sécurité du débouché grâce
à d'importants contrats avec des gouvernements ou de
grandes associations.
Il est évident que planteurs et fabricants ne peuvent pas
se livrer à la production de la quinine par seul souci philan-
thropique. Mais il est bon de noter que les prix de revient
élevés qu'ils indiquent pour défendre leurs intérêts 17 à
20 florins par kilog au total ne sont applicables qu'à la
production limitée d'aujourd'hui. Ces prix seraient probable-
ment réduits si les récoltes et la fabrication étaient aug-
mentés.
L'examen de cette situation économique montre qu'on ne
peut, sans imprudence, conseiller à nos colons d'entreprendre
la culture du quinquina.
Jusqu'à ce jour, il semble douteux que nous trouvions,
dans nos colonies, des conditions naturelles (climat et sol)
aussi favorables que celles de Java.
Les planteurs hollandais ont aussi l'avantage de posséder
des cultures anciennes; les premières mises de fonds sont
amorties.
Nos colons peuvent difficilement songer à leur faire une
concurrence présentant quelques chances de succès.
Malgré tout, il est très désirable que notre gouvernement
s'efforce d'organiser dans son territoire tropical la production
du quinquina. Il existe une marge entre le prix payé pour
l'achat de la quinine, même dans les conditions d'un gros
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