Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1928 01 avril 1928
Description : 1928/04/01 (A17,N124)-1928/04/30. 1928/04/01 (A17,N124)-1928/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6412645q
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
128 ÉTUDES ET MÉMOIRES
à tirer profit de la production des pays chauds pour améliorer
les rendements de l'industrie agricole métropolitaine. N'était-il
pa utile de lui indiquer, par exemple, que nos colonies pro-
ductrices de manioc pouvaient mettre à la disposition des
éleveurs cette matière première, capable de diminuer dans
de notables proportions, et avec avantage pour le fermier,
l'utilisation des pommes de terre et du maïs dans l'engraisse-
ment des animaux de la ferme. L'emploi du manioc devant
rendre disponible une denrée alimentaire locale propre à la
consommation humaine, d'une part, et, de l'autre, diminuer
l'achat à l'étranger de grains, en faveur de l'achat d'un pro-
duit provenant d'un point de notre France lointaine. Dans
cet ordre d'idées, le Concours général agricole n'est peut-être
pas étranger à la situation signalée par un agent d'une société
coloniale qui, ayant pris part aux premières manifestations,
s'était abstenue cette année d'y figurer. Comme un membre
du jury faisait ressortir cette abstention, la réponse fut que
ce n'était plus la peine d'y venir. Les commandes étaient
plus nombreuses que les arrivages de la colonie. A côté du
rural, il y a le citadin qui achète le riz caroline chez son épicier
en croyant que nos colonies ne peuvent rivaliser avec ce
produit américain. N'est-il pas de l'intérêt national de lui
faire connaître, par la vue de nos superbes riz de l'Indochine
et de Madagascar, que le riz caroline de son épicier ressemble
étrangement aux produits exposés ? Il sera plus facile ensuite
de lui faire comprendre que le Caroline est un mythe ; que
ce qu'il achète sous ce nom est un produit bien français, et
de lui faire saisir l'importance de la production coloniale dans
la vie courante.
Il nous serait facile de citer bien d'autres exemples qui,
par la suite, ont confirmé notre façon de penser. La Direction
des Affaires Economiques au Ministère des Colonies, toujours
si soucieuse de saisir toutes les formes de la propagande en
faveur de l'utilisation de nos produits coloniaux, nous a
permis d'exposer nos idées et aidé à les faire accepter. L'ac-
cueil bienveillant du Ministère de l'Agriculture et des Inspec-
teurs généraux chargés de l'organisation du Concours, d'une
part, des gouvernements des colonies de l'autre, ainsi que
à tirer profit de la production des pays chauds pour améliorer
les rendements de l'industrie agricole métropolitaine. N'était-il
pa utile de lui indiquer, par exemple, que nos colonies pro-
ductrices de manioc pouvaient mettre à la disposition des
éleveurs cette matière première, capable de diminuer dans
de notables proportions, et avec avantage pour le fermier,
l'utilisation des pommes de terre et du maïs dans l'engraisse-
ment des animaux de la ferme. L'emploi du manioc devant
rendre disponible une denrée alimentaire locale propre à la
consommation humaine, d'une part, et, de l'autre, diminuer
l'achat à l'étranger de grains, en faveur de l'achat d'un pro-
duit provenant d'un point de notre France lointaine. Dans
cet ordre d'idées, le Concours général agricole n'est peut-être
pas étranger à la situation signalée par un agent d'une société
coloniale qui, ayant pris part aux premières manifestations,
s'était abstenue cette année d'y figurer. Comme un membre
du jury faisait ressortir cette abstention, la réponse fut que
ce n'était plus la peine d'y venir. Les commandes étaient
plus nombreuses que les arrivages de la colonie. A côté du
rural, il y a le citadin qui achète le riz caroline chez son épicier
en croyant que nos colonies ne peuvent rivaliser avec ce
produit américain. N'est-il pas de l'intérêt national de lui
faire connaître, par la vue de nos superbes riz de l'Indochine
et de Madagascar, que le riz caroline de son épicier ressemble
étrangement aux produits exposés ? Il sera plus facile ensuite
de lui faire comprendre que le Caroline est un mythe ; que
ce qu'il achète sous ce nom est un produit bien français, et
de lui faire saisir l'importance de la production coloniale dans
la vie courante.
Il nous serait facile de citer bien d'autres exemples qui,
par la suite, ont confirmé notre façon de penser. La Direction
des Affaires Economiques au Ministère des Colonies, toujours
si soucieuse de saisir toutes les formes de la propagande en
faveur de l'utilisation de nos produits coloniaux, nous a
permis d'exposer nos idées et aidé à les faire accepter. L'ac-
cueil bienveillant du Ministère de l'Agriculture et des Inspec-
teurs généraux chargés de l'organisation du Concours, d'une
part, des gouvernements des colonies de l'autre, ainsi que
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