Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1928 01 février 1928
Description : 1928/02/01 (A17,N122)-1928/02/28. 1928/02/01 (A17,N122)-1928/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6412643w
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
L'Année Agricole aux Colonies (1926) ,1)
par
M. ETESSE
Inspecteur général d'Agriculture coloniale
Conseiller technique agricole au Ministère des Colonies
(Suite)
DAHOMEY
Quatre produits ont fourni, pendant l'année 1926, un
supplément aux exportations de la colonie ; ce sont :
Les huiles de palme avec une plus-value de 1.027 tonnes.
Le coton avec une plus-value de. 344 tonnes.
Les amandes de karité avec une plus-value de. 386 tonnes.
Les graines de ricin avec une plus-value de. 222 tonnes.
Les chiffres des exportations, pour ces quatre produits,
étant :
HuiJes de palme. 17.909 tonnes.
Coton. 1.024 tonnes.
Amandes de karité. 637 tonnes.
Ricin en graines. 403 tonnes.
il y a lieu de constater, par contre, la chute de l'exporta-
tion du maïs qui tombe à 12 tonnes, alors qu'en 1913 la
colonie exportait 13.000 tonnes. La métropole importe annuel-
lement 500.000 tonnes de maïs étranger, notamment de
République Argentine.
Il ne faut pas voir dans l'augmentation de l'exportation
des huiles de palme une intensification correspondante de
la mise en valeur des forêts. Le cultivateur dahoméen « prati-
que le malthusianisme industriel et limite sa production
dès que les cours baissent, estimant alors son travail insuf-
fisamment rétribué. C'est une erreur de croire comme on
l'a dit bien souvent que de nombreux palmiers restent inex-
ploités faute de bras. En fait, lorsque les cours sont assez
élevés, tous les palmiers (sauf dans certaines régions du
Mono) sont exploités ; si les cours viennent à tomber un
certain nombre de palmiers restent volontairement inex-
ploités » (2).
(1) Voir L'Agronomie Coloniale n° 117, p. 291, n° 118, p. 337, n° 119, p. 359,
n° 120, p. 412 et nO 121, p. 14.
(2) Texte du rapport officiel.
par
M. ETESSE
Inspecteur général d'Agriculture coloniale
Conseiller technique agricole au Ministère des Colonies
(Suite)
DAHOMEY
Quatre produits ont fourni, pendant l'année 1926, un
supplément aux exportations de la colonie ; ce sont :
Les huiles de palme avec une plus-value de 1.027 tonnes.
Le coton avec une plus-value de. 344 tonnes.
Les amandes de karité avec une plus-value de. 386 tonnes.
Les graines de ricin avec une plus-value de. 222 tonnes.
Les chiffres des exportations, pour ces quatre produits,
étant :
HuiJes de palme. 17.909 tonnes.
Coton. 1.024 tonnes.
Amandes de karité. 637 tonnes.
Ricin en graines. 403 tonnes.
il y a lieu de constater, par contre, la chute de l'exporta-
tion du maïs qui tombe à 12 tonnes, alors qu'en 1913 la
colonie exportait 13.000 tonnes. La métropole importe annuel-
lement 500.000 tonnes de maïs étranger, notamment de
République Argentine.
Il ne faut pas voir dans l'augmentation de l'exportation
des huiles de palme une intensification correspondante de
la mise en valeur des forêts. Le cultivateur dahoméen « prati-
que le malthusianisme industriel et limite sa production
dès que les cours baissent, estimant alors son travail insuf-
fisamment rétribué. C'est une erreur de croire comme on
l'a dit bien souvent que de nombreux palmiers restent inex-
ploités faute de bras. En fait, lorsque les cours sont assez
élevés, tous les palmiers (sauf dans certaines régions du
Mono) sont exploités ; si les cours viennent à tomber un
certain nombre de palmiers restent volontairement inex-
ploités » (2).
(1) Voir L'Agronomie Coloniale n° 117, p. 291, n° 118, p. 337, n° 119, p. 359,
n° 120, p. 412 et nO 121, p. 14.
(2) Texte du rapport officiel.
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