Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1928 01 février 1928
Description : 1928/02/01 (A21,N230)-1928/02/28. 1928/02/01 (A21,N230)-1928/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410642v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- .......... Page(s) .......... 223
- Statistiques - Rapports commerciaux:
- Renseignements divers:
210 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Tous ceux qui occupent une maison infectée, dit une ordon
nance, doivent mettre une botte de paille à l'une des fenêtres, et
n'en peuvent sortir qu'avec une attestation du commissaire dt,
quartier, signée de six témoins, affirmant que tous les malades
de cette maison sont guéris depuis quarante jours ».
Cette mesure devait naturellement s'étendre à toutes les
provenances suspectes des navires.
De là est née la quarantaine, prescrite pour la première foisl
à Marsei'ie, en 1476, notamment pour les vaisseaux turcs, les
corsairos ou les navires de commerce, venant des ports barba'
resques ou du Levant.
En 1784, la quarantaine des bâtiments partis de Tunis, Ol
mouraient jusqu'à 400 pestiférés par jour, fut portée à 50 jOUP
Règlement de 1730).
Outre la quarantaine,, les navires, quelle que fut leur Patel^
à leur arrivée des échelles du Levant ou de Barbarie, étaiel1
astreints à des « sereines » ordinaires et extraordinaires.
tle
Le mot « sereine » dérive du mot Serena, qui, en laog,.
provençale, signifie exposer une chose au serein et en plelD ait'
pour être purifiée. Je
Les marchandises étaient placées par l'équipage sur le po~ nt '',.,
navire étant à l'ancre et demeurant a sur fer », d'où l'expreSSl 0
de : « Sereine sur fer ». e
Le règlement de Marseille prévoyait aussi une quarafltftI
d'observation pour les-bâtiments qui, sans avoir touché un P
suspect, « avaient été visités avec communication par des corsf11
barbaresques ». Cette quarantaine allait de 10 à 40 jours.
LA QUARANTAINE, MESURE INUTILE, VEXATOIRE ET ONÉREOS
La science pastorienne ayant révélé que les maladies 10 (eC,
La science pastorienne ayant révélé que les maladies .IU aIl>
tieuses qui déciment l'humanité sont propagées par les anl'éf¡¡¡
et insectes, notamment la peste, ce fut alors un branlebas ëeil r;il
parmi les hygiénistes et les bactériologistes. Toutes les Il atioll
civilisées devaient se préoccuper, sans retard, d'organiser S cieliti.,
fiquement la lutte contre les rats. La« dératisation » fut il)stltdee
à bord des navires et à terre, en même temps que l'O ée t iol'i
, 1
sanitaire était complétée par la désinfection et la désinsectlS' .~]
ainsi que par la fumigation.
Il fut reconnu, dès lors, que la quarantaine n'était pluS e, ef
mesure vexatoire et onéreuse, sans aucune utilité sani^
contraire même a la prophylaxie, puisque pendant cette P
Tous ceux qui occupent une maison infectée, dit une ordon
nance, doivent mettre une botte de paille à l'une des fenêtres, et
n'en peuvent sortir qu'avec une attestation du commissaire dt,
quartier, signée de six témoins, affirmant que tous les malades
de cette maison sont guéris depuis quarante jours ».
Cette mesure devait naturellement s'étendre à toutes les
provenances suspectes des navires.
De là est née la quarantaine, prescrite pour la première foisl
à Marsei'ie, en 1476, notamment pour les vaisseaux turcs, les
corsairos ou les navires de commerce, venant des ports barba'
resques ou du Levant.
En 1784, la quarantaine des bâtiments partis de Tunis, Ol
mouraient jusqu'à 400 pestiférés par jour, fut portée à 50 jOUP
Règlement de 1730).
Outre la quarantaine,, les navires, quelle que fut leur Patel^
à leur arrivée des échelles du Levant ou de Barbarie, étaiel1
astreints à des « sereines » ordinaires et extraordinaires.
tle
Le mot « sereine » dérive du mot Serena, qui, en laog,.
provençale, signifie exposer une chose au serein et en plelD ait'
pour être purifiée. Je
Les marchandises étaient placées par l'équipage sur le po~ nt '',.,
navire étant à l'ancre et demeurant a sur fer », d'où l'expreSSl 0
de : « Sereine sur fer ». e
Le règlement de Marseille prévoyait aussi une quarafltftI
d'observation pour les-bâtiments qui, sans avoir touché un P
suspect, « avaient été visités avec communication par des corsf11
barbaresques ». Cette quarantaine allait de 10 à 40 jours.
LA QUARANTAINE, MESURE INUTILE, VEXATOIRE ET ONÉREOS
La science pastorienne ayant révélé que les maladies 10 (eC,
La science pastorienne ayant révélé que les maladies .IU aIl>
tieuses qui déciment l'humanité sont propagées par les anl'éf¡¡¡
et insectes, notamment la peste, ce fut alors un branlebas ëeil r;il
parmi les hygiénistes et les bactériologistes. Toutes les Il atioll
civilisées devaient se préoccuper, sans retard, d'organiser S cieliti.,
fiquement la lutte contre les rats. La« dératisation » fut il)stltdee
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ainsi que par la fumigation.
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mesure vexatoire et onéreuse, sans aucune utilité sani^
contraire même a la prophylaxie, puisque pendant cette P
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