Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1928 01 février 1928
Description : 1928/02/01 (A21,N230)-1928/02/28. 1928/02/01 (A21,N230)-1928/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410642v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
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- Informations:
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- .......... Page(s) .......... 223
- Statistiques - Rapports commerciaux:
- Renseignements divers:
ÉTUDES GÉNÉRALES 171
mais on y retrouve vite son origine, la bonne senteur de l'amande
coco.
Et nous voici enfin au but. Nous foulons la Terre promise.
Promenons-nous. et surtout promenons nos regards de droite et
de gauche.,
b Nous tombons d'abord en plein quartier - chinois. De la
Chin- Foo au dernier éventaire, rien que des Célestes.
Urs femmes sont invisibles, mais leur progéniture grouille
cOInIlle une nichée de cancrelats. Cette race est la plus accom-
ate qui soit au monde. Les gens grincheux prétendent que les
Pl 1001S ruinent lacolonie, sous prétexte qu'ils ont entre leurs mains
s des deux tiers du commerce total, qu'ils vendent meilleur
é arChé que le prix de revient des commerçants blancs, qu'ils
épo sent légitimement les femmes indigènes pour devenir
111 hétaïres du sol, etc. Hé, qu'importe ! Entrez chez un Chinois
^ar ^and d'oranges et demandez-lui une machine à écrire, une
auto, Un billet de passage pour San-Francisco ou les œuvres de
le cel PROUST, il vous les procurera sans se récuser; entrez chez
le anquier chinois et demandez-lui un sandwich foie gras et
Une
ch Ch PIlle de vin blanc, vous serez servi sur-le-champ; entrez
ez le tailleur chinois pour faire réparer votre montre, il ne
"0 eilVerra pas chez l'horloger. Ah ! que la vie est donc simple
et c que la vie est donc simple
hOIl:mode, avec ces gens-là! Jamais ils ne se fâchent. Ils font
terie^etQen^ leur petit commerce, en l'agrémentant de plaisan-
fl'anes SPirituelles. Par exemple, un indigène achète pour dix
le o de marchandises; il paie avec un billet de 100 francs, et
le 100is 1 avec un billet de 100 francs, et
al'C D°*S lui rend la monnaie sur 50 francs, pour s'amuser.
lle s'e Uel Vous comprenez, de deux choses l'une : ou le Tahitien
est lell aperçoit pas et ramasse son argent sans compter, ce qui
qUiétUdcas neuf fois sur dix, et alors, pourquoi troubler sa
enfaIlt ? ou il s'en aperçoit, et alors, avec un gros rire bon
ell di e OhInois jette sur le comptoir le reste de la monnaie,
en dj ~~s jette sur le comptoir le reste de la monnaie,
* voulais voir si tu t'en apercevrais ! » Et le
1at , lui aussi, de rire aux éclats. Tout le monde est content.
A • Tahuw,ti - *
11) Si d. a tous points de vue, un pays unique au monde.
!tes-Ill
1 q banq Ue ch-01, dans quel pays verriez-vous ceci: vous allez à
^anqUe anger un billet de 100 francs pour de la monnaie
!e. n v donne 98 francs. Vous voulez racheter votre
locale. On OUs donne 98 francs. Vous voulez racheter votre
lOCale C 100 francs français : il faut donner 102 francs de monnaie
\1 e a
^°C^e- Cel S ,aPPeUe le privilège de la Banque. Voilà au moins
e Matérielle que Tahiti est un pays privilégié.
mais on y retrouve vite son origine, la bonne senteur de l'amande
coco.
Et nous voici enfin au but. Nous foulons la Terre promise.
Promenons-nous. et surtout promenons nos regards de droite et
de gauche.,
b Nous tombons d'abord en plein quartier - chinois. De la
Chin- Foo au dernier éventaire, rien que des Célestes.
Urs femmes sont invisibles, mais leur progéniture grouille
cOInIlle une nichée de cancrelats. Cette race est la plus accom-
ate qui soit au monde. Les gens grincheux prétendent que les
Pl 1001S ruinent lacolonie, sous prétexte qu'ils ont entre leurs mains
s des deux tiers du commerce total, qu'ils vendent meilleur
é arChé que le prix de revient des commerçants blancs, qu'ils
épo sent légitimement les femmes indigènes pour devenir
111 hétaïres du sol, etc. Hé, qu'importe ! Entrez chez un Chinois
^ar ^and d'oranges et demandez-lui une machine à écrire, une
auto, Un billet de passage pour San-Francisco ou les œuvres de
le cel PROUST, il vous les procurera sans se récuser; entrez chez
le anquier chinois et demandez-lui un sandwich foie gras et
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ch Ch PIlle de vin blanc, vous serez servi sur-le-champ; entrez
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"0 eilVerra pas chez l'horloger. Ah ! que la vie est donc simple
et c que la vie est donc simple
hOIl:mode, avec ces gens-là! Jamais ils ne se fâchent. Ils font
terie^etQen^ leur petit commerce, en l'agrémentant de plaisan-
fl'anes SPirituelles. Par exemple, un indigène achète pour dix
le o de marchandises; il paie avec un billet de 100 francs, et
le 100is 1 avec un billet de 100 francs, et
al'C D°*S lui rend la monnaie sur 50 francs, pour s'amuser.
lle s'e Uel Vous comprenez, de deux choses l'une : ou le Tahitien
est lell aperçoit pas et ramasse son argent sans compter, ce qui
qUiétUdcas neuf fois sur dix, et alors, pourquoi troubler sa
enfaIlt ? ou il s'en aperçoit, et alors, avec un gros rire bon
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en dj ~~s jette sur le comptoir le reste de la monnaie,
* voulais voir si tu t'en apercevrais ! » Et le
1at , lui aussi, de rire aux éclats. Tout le monde est content.
A • Tahuw,ti - *
11) Si d. a tous points de vue, un pays unique au monde.
!tes-Ill
1 q banq Ue ch-01, dans quel pays verriez-vous ceci: vous allez à
^anqUe anger un billet de 100 francs pour de la monnaie
!e. n v donne 98 francs. Vous voulez racheter votre
locale. On OUs donne 98 francs. Vous voulez racheter votre
lOCale C 100 francs français : il faut donner 102 francs de monnaie
\1 e a
^°C^e- Cel S ,aPPeUe le privilège de la Banque. Voilà au moins
e Matérielle que Tahiti est un pays privilégié.
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