Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1928 01 janvier 1928
Description : 1928/01/01 (A21,N229)-1928/01/31. 1928/01/01 (A21,N229)-1928/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410641f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE: 21e Année N° 229. Janvier 1928
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ: 21e Année. N° 229 Janvier 1928.
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- Informations:
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Service de l'Agriculture de ilile de la Réunion.
NOTE SUR LA SÉRICICULTURE
à Madagascar,
suivie d un rapport spécial sur l'élevage éventuel du ver-à-soie
à la Réunion.
La sériciculture est, à Madagascar, exclusivement familiale ;
toutes les tentatives d'élevages importants par les Européens
ont échoué parce qu'insuffisamment rémunératrices.
L'élevage du ver-à-soie n'est fait avec succès par l'indigène
que dans la région centrale, non pas qu'il ne soit susceptible de
réussite dans d'autres régions, mais parce que c'est seulement sur
es hauts plateaux que sont des Malgaches suffisamment soigneux
pour donner les soins nécessaires aux vers.
Les essais faits par le service agricole dans les régions
côtières, en saison fraîche, ont donné des résultats médiocres, en
général des coques soyeuses très minces.
Dans la région centrale, les éducations se poursuivent,
autant que les feuilles de mûriers le permettent, de septembre à
fin avril. Pendant les mois froids, mai, juin, juillet et août, il
n'est fait, par les établissements de grainage en pièces chauffées,
que les éducations juste suffisantes pour conserver les races de
vers polyvoltines, seules élevées ici.
Les races monovoltines sont d'une éclosion trop irrégulière
pour être utilisées autrement qu'en croisement avec les premières,
Pour maintenir la richesse soyeuse qui tend vers un minimum
constant dans les élevages polyvoltins, où se constate aussi une
grande tendance au satinage.
Lorsque le Service de l'agriculture commença à prendre en
main la sériciculture, pratiquée par les indigènes bien avant
l'occupation française, il se trouva en présence de races diverses,
les unes introduites depuis longtemps, parfaitement acclimatées,
mais de très faible richesse soyeuse, 4 p. 100 au maximum,
NOTE SUR LA SÉRICICULTURE
à Madagascar,
suivie d un rapport spécial sur l'élevage éventuel du ver-à-soie
à la Réunion.
La sériciculture est, à Madagascar, exclusivement familiale ;
toutes les tentatives d'élevages importants par les Européens
ont échoué parce qu'insuffisamment rémunératrices.
L'élevage du ver-à-soie n'est fait avec succès par l'indigène
que dans la région centrale, non pas qu'il ne soit susceptible de
réussite dans d'autres régions, mais parce que c'est seulement sur
es hauts plateaux que sont des Malgaches suffisamment soigneux
pour donner les soins nécessaires aux vers.
Les essais faits par le service agricole dans les régions
côtières, en saison fraîche, ont donné des résultats médiocres, en
général des coques soyeuses très minces.
Dans la région centrale, les éducations se poursuivent,
autant que les feuilles de mûriers le permettent, de septembre à
fin avril. Pendant les mois froids, mai, juin, juillet et août, il
n'est fait, par les établissements de grainage en pièces chauffées,
que les éducations juste suffisantes pour conserver les races de
vers polyvoltines, seules élevées ici.
Les races monovoltines sont d'une éclosion trop irrégulière
pour être utilisées autrement qu'en croisement avec les premières,
Pour maintenir la richesse soyeuse qui tend vers un minimum
constant dans les élevages polyvoltins, où se constate aussi une
grande tendance au satinage.
Lorsque le Service de l'agriculture commença à prendre en
main la sériciculture, pratiquée par les indigènes bien avant
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les unes introduites depuis longtemps, parfaitement acclimatées,
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