Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1932-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1932 01 avril 1932
Description : 1932/04/01 (A3,N22)-1932/04/30. 1932/04/01 (A3,N22)-1932/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410633w
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
268 L'AGRICULTURE PRATIQUE DES PAYS CHAUDS
Le travail de repiquage est très pénible. C'est le plus important
des travaux de culture. Un bon repiqueur couvre journellement 4 à
5 ares de plants ; il faut donc compter vingt à vingt-cinq journées de
travail pour un hectare de rizière. Pour que la pièce sont bien homo-
gène, il faut que le travail soit mené rapidement ; ce qui exige une
main-d'œuvre nombreuse. Les fermiers s'aident les uns les autres à
charge de revanche ou bien ils recrutent sur place le plus de main-
d'œuvre qu'il leur est possible de trouver.
On pourrait, il est vrai, au lieu de repiquer, procéder au semis
par poquets, comme cela a lieu en beaucoup de pays à rizières. Le
semis a des inconvénients. Tout au moins, il facilite la croissance
des mauvaises herbes en même temps que celle du paddy et géné-
ralement plus vite. Le repiquage amène sur le sol un plant qui a déjà
30 centimètres de haut. Il s'enracine, talle rapidement et peut, par con-
séquent, immédiatement dominer toutes les mauvaises herbes. Un autre
avantage du repiquage réside en ce qu'il permet de différer de plu-
sieurs semaines le travail de la rizière. Dans tous les cas, en rizière
haute, il faudrait attendre la pluie pour travailler le sol et semer,
tandis que le repiquage fournit au terrain une plante qui a déjà plu-
sieurs semaines de végétation. Elle a ainsi une avance considérable sur
celle qui est issue de semis.
Le repiquage a toujours été plus intéressant que le semis, et si,
en beaucoup de pays, on ne repique pas, si l'on sème sur place, c'est
en raison de la pénurie de main-d'œuvre.
L'Italie est le pays où la riziculture s'est développée avec le plus
de soins. Actuellement, on y essaie des machines à repiquer. Les
résultats, sans être absolument parfaits, font espérer une solution
satisfaisante de cet intéressant problème.
L'usage d'un tel appareil permettrait de constituer d'assez
grandes exploitations rizicoles en Indochine. Il serait certainement
une cause de progrès réel pour notre colonie.
Le repiquage a encore sur le semis l'avantage de supprimer le sar-
clage. C'est là un avantage énorme, car le sarclage demande beau-
coup plus de main-d'œuvre et beaucoup plus de soins que le repi-
quage lui-même. Il est vrai que le sarclage peut être fait sans hâte.
Le riziculteur a du temps devant lui pour y procéder. Un autre avan-
Le travail de repiquage est très pénible. C'est le plus important
des travaux de culture. Un bon repiqueur couvre journellement 4 à
5 ares de plants ; il faut donc compter vingt à vingt-cinq journées de
travail pour un hectare de rizière. Pour que la pièce sont bien homo-
gène, il faut que le travail soit mené rapidement ; ce qui exige une
main-d'œuvre nombreuse. Les fermiers s'aident les uns les autres à
charge de revanche ou bien ils recrutent sur place le plus de main-
d'œuvre qu'il leur est possible de trouver.
On pourrait, il est vrai, au lieu de repiquer, procéder au semis
par poquets, comme cela a lieu en beaucoup de pays à rizières. Le
semis a des inconvénients. Tout au moins, il facilite la croissance
des mauvaises herbes en même temps que celle du paddy et géné-
ralement plus vite. Le repiquage amène sur le sol un plant qui a déjà
30 centimètres de haut. Il s'enracine, talle rapidement et peut, par con-
séquent, immédiatement dominer toutes les mauvaises herbes. Un autre
avantage du repiquage réside en ce qu'il permet de différer de plu-
sieurs semaines le travail de la rizière. Dans tous les cas, en rizière
haute, il faudrait attendre la pluie pour travailler le sol et semer,
tandis que le repiquage fournit au terrain une plante qui a déjà plu-
sieurs semaines de végétation. Elle a ainsi une avance considérable sur
celle qui est issue de semis.
Le repiquage a toujours été plus intéressant que le semis, et si,
en beaucoup de pays, on ne repique pas, si l'on sème sur place, c'est
en raison de la pénurie de main-d'œuvre.
L'Italie est le pays où la riziculture s'est développée avec le plus
de soins. Actuellement, on y essaie des machines à repiquer. Les
résultats, sans être absolument parfaits, font espérer une solution
satisfaisante de cet intéressant problème.
L'usage d'un tel appareil permettrait de constituer d'assez
grandes exploitations rizicoles en Indochine. Il serait certainement
une cause de progrès réel pour notre colonie.
Le repiquage a encore sur le semis l'avantage de supprimer le sar-
clage. C'est là un avantage énorme, car le sarclage demande beau-
coup plus de main-d'œuvre et beaucoup plus de soins que le repi-
quage lui-même. Il est vrai que le sarclage peut être fait sans hâte.
Le riziculteur a du temps devant lui pour y procéder. Un autre avan-
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