Toribio Vibar (loc. cit.) tient compte de la longueur de la pani- cule, du nombre des nœuds et du nombre total des épillets.
Le nombre des épillets ne peut être établi que sur des inflores- cences fraîches, car les inflorescences sèches ont toujours perdu un certain nombre de ces épillets.
Nous avons déterminé la longueur de la panicule, le nombre des nœuds, le nombre des rameaux à chaque nœud et le nombre des épillets sur les dernières ramifications de ces rameaux, qui sont simples ou ramifiés.
Dans nos échantillons de Madagascar, la longueur de la panicule est comprise entre 15 centimètres (vary madrave, vary komandja, vary madinika) et 30 centimètres (vary lava). Il y a de six à onze nœuds, portant chacun un ou plusieurs rameaux, dont les rami- fications terminales sont à un à six épillets.
A chaque nœud, les rameaux, simples ou ramifiés, sont le plus souvent isolés ou par deux ; il y en a cependant encore assez fré- quemment trois, bien plus rarement quatre ; et ce n'est que chez le vary beampanga que nous avons vu des verticilles de six, avec par- fois six épillets sur les dernières ramifications.
Un autre caractère dont il importerait de connaître la valeur exacte est la longueur de la panicule par rapport à la longueur de la feuille supérieure subpaniculaire. Cette dernière feuille, à limbe souvent plus large et plus seabre que les limbes des feuilles situées plus bas, est à limbe tantôt plus court, tantôt plus long que la panicule, que, alors, il dépasse.
La dernière feuille semble toujours nettement plus longue que la panicule, dont le sommet est même atteint ou parfois dépassé encore par l'avant-dernière feuille, dans le vary menahary.
Parmi les autres variétés de notre collection, la dernière feuille dépasse la panicule chez le vary masoamalona, le vary komandja, le vary jena, le vary behetraka, etc. ; elle est à peu près égale à cette panicule chez le vary madrave, le vary mahia, le vary madio matraka, le vary tsipala ; elle est dépassée par la panicule chez le vary betsi- lezina, le vary rojo fotsy, etc. Mais ici encore la constance de ce caractère, chez certaines au moins de ces variétés, serait à véri- fier. (A suivre).
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