Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1932-04-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 avril 1932 01 avril 1932
Description : 1932/04/01 (FASC1,VOL7)-1932/04/30. 1932/04/01 (FASC1,VOL7)-1932/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64102004
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 17
- TRAVAUX DE LA SECTION DES COTONS
- EXTRAITS ET ANALYSES
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 45
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VALEUR PAPETIÈRE DES TIGES DE COTONNIER 3:
HISTORIQUE
Les Revues américaines annonçaient, en 1906, la forma-
tion de la Cotton stalks products Company, Société créée
pour l'exploitation papetière des tiges de cotonnier. « Il est
reconnu (ce sont les promoteurs qui le disent) que le papier,
fait avec cette fibre de tiges de coton, a une forte texture et
un toucher doux, et que tous les genres de papier, depuis la
meilleure qualité jusqu'à la plus mauvaise, peuvent être obte-
nus avec cette fibre. » Aussi, avec un bel enthousiasme, nous
prophétise-t-on que « la voie sera ouverte à l'établissement
d'une industrie qui aura une grande répercussion sur celle du
papier, et qui produira de grands avantages pour les Etats du
Sud. Avec l'état actuel de l'industrie du coton, le poids des
tiges, qui sont actuellement considérées comme encombrantes
et comme un rebut absolu, se monte à 10 ou 12 millions de
tonnes annuellement, qui, transformées en pâte, seraient suffi-
santes pour fournir les usines à papier de cette région et don-
neraient, en outre, un excédent considérable pour l'exporta-
tion. L'utilisation des tiges de cotonnier pour la fabrication
du papier augmenterait, par millions, la valeur de la récolte
et encouragerait la construction de nombreuses usines à papier,
près de la source du produit brut, le Sud n'ayant, à l'heure
actuelle, qu'une part très limitée dans les capitaux placés
dans l'industrie du papier aux Etats-Unis ». (Papier de tiges
de cotonnier, La Papeterie, 25 octobre 1906.)
Vingt-cinq ans après que ces lignes ont été écrites, l'axe
de la Papeterie ne s'est pas déplacé aux Etats-Unis, il est
resté fixé dans la région industrielle du Nord-Est, à proxi-
mité du Canada, d'où lui arrive, au surplus, une bonne partie
de ses matières premières. Car, on s'en doute, les ambitieux
projets de la Cotton Stalks products Co ne se sont pas réalisés.
L'exploitation papetière des tiges de cotonnier, si tant qu'elle
existe, reste réduite. Voici les simples indications qu'il a été
possible de glaner à ce sujet :
En 1911, un brevet (Karl Kithil, à Morgantown
W.V.U.S. Patent N° 986.551) a été pris pour une machine
HISTORIQUE
Les Revues américaines annonçaient, en 1906, la forma-
tion de la Cotton stalks products Company, Société créée
pour l'exploitation papetière des tiges de cotonnier. « Il est
reconnu (ce sont les promoteurs qui le disent) que le papier,
fait avec cette fibre de tiges de coton, a une forte texture et
un toucher doux, et que tous les genres de papier, depuis la
meilleure qualité jusqu'à la plus mauvaise, peuvent être obte-
nus avec cette fibre. » Aussi, avec un bel enthousiasme, nous
prophétise-t-on que « la voie sera ouverte à l'établissement
d'une industrie qui aura une grande répercussion sur celle du
papier, et qui produira de grands avantages pour les Etats du
Sud. Avec l'état actuel de l'industrie du coton, le poids des
tiges, qui sont actuellement considérées comme encombrantes
et comme un rebut absolu, se monte à 10 ou 12 millions de
tonnes annuellement, qui, transformées en pâte, seraient suffi-
santes pour fournir les usines à papier de cette région et don-
neraient, en outre, un excédent considérable pour l'exporta-
tion. L'utilisation des tiges de cotonnier pour la fabrication
du papier augmenterait, par millions, la valeur de la récolte
et encouragerait la construction de nombreuses usines à papier,
près de la source du produit brut, le Sud n'ayant, à l'heure
actuelle, qu'une part très limitée dans les capitaux placés
dans l'industrie du papier aux Etats-Unis ». (Papier de tiges
de cotonnier, La Papeterie, 25 octobre 1906.)
Vingt-cinq ans après que ces lignes ont été écrites, l'axe
de la Papeterie ne s'est pas déplacé aux Etats-Unis, il est
resté fixé dans la région industrielle du Nord-Est, à proxi-
mité du Canada, d'où lui arrive, au surplus, une bonne partie
de ses matières premières. Car, on s'en doute, les ambitieux
projets de la Cotton Stalks products Co ne se sont pas réalisés.
L'exploitation papetière des tiges de cotonnier, si tant qu'elle
existe, reste réduite. Voici les simples indications qu'il a été
possible de glaner à ce sujet :
En 1911, un brevet (Karl Kithil, à Morgantown
W.V.U.S. Patent N° 986.551) a été pris pour une machine
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