Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1937-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1937 01 janvier 1937
Description : 1937/01/01 (A26,N229)-1937/01/31. 1937/01/01 (A26,N229)-1937/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410050b
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
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- SOMMAIRE.
Pages.- NÉCROLOGIE:
- .......... Page(s) .......... 1
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- .......... Page(s) .......... 2
- .......... Page(s) .......... 11
- VARIÉTÉS:
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 23
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LE BUFFLE, ANIMAL DOMESTIQUE DE NOS COLONIES. S
moins, sans l'aide, ni pourrait-on ajouter, le secours des animaux;
le fait ne saurait durer. C'est ce qui est établi depuis longtemps en
Europe et dans nos colonies, qu'il s'agisse de l'Afrique du Nord,
de l'Afrique occidentale française, de Madagascar ou de l'Indo-
Chine. Dans ce dernier pays, le travail de la terre et celui des
rizières plus particulièrement est presque exclusivement effectué
par des buffles. Les buffles sont, là-bas, animaux domestiques au
même titre que les bovins et les chevaux chez nous ; ils rendent
les m êmes services. Ils sont aussi doux, aussi maniables, aussi
faciles à conduire que les plus paisibles de nos bœufs de labour ou
d attelage. A-t-on, du point de vue général, accordé à cette espèce
toute l'importance et tout l'intérêt qu'elle mérite pour l'agricul-
ture coloniale? C'est un point qui mérite d'être examiné et exposé
sans la moindre idée préconçue. Les buffles domestiques d'Indo-
Chine derivent sans le moindre doute des buffles sauvages de
l'Asie méridionale, encore nombreux d'ailleurs au Cambodge
et dans les régions montagneuses de la chaine annamitique. Là
ou des buffles sauvages existent, ils peuvent donc être, sous des
conditions déterminées, capturés, élevés, domestiqués et dressés
pour en faire des animaux domestiques utiles en agriculture.
Des stations d'élevage et de dressage d'éléphants existent au
Congo belge, des éléphants de travail se louent ou se vendent
couramment là-bas — au poids ou à la taille — et selon leurs qua-
lités. L éléphant est l'animal de service des grandes fermes colo-
niales du Congo belge, c'est aussi l'animal de bât et de transports ;
et si depuis trente ans l'entreprise tient, c'est que, vraisemblable-
ment, elle rend des services. Or, chez nous, en Afrique équatoriale,
dans les zones avoisinant le Congo belge, c'est-à-dire au Gabon,
au Moyen-Congo, en Oubanghi-Chari, les gros animaux domes-
tiques y sont si peu nombreux que l'on peut dire que, économi-
quement, ils font défaut. Actuellement, chevaux et bovins ne
peuvent y être acclimatés pour des raisons sanitaires, ils y sont
décimés par les maladies transmises par les insectes piqueurs,
suceurs de sang. Mais, tout comme au Congo belge, des éléphants
pourraient y être capturés en âge voulu, élevés, dressés et utilisés
sans doute avec tout autant de succès que chez nos voisins.
L entreprise présente des difficultés, bien entendu, une organi-
sation assez complexe, exige aussi des ressources élevées et des
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moins, sans l'aide, ni pourrait-on ajouter, le secours des animaux;
le fait ne saurait durer. C'est ce qui est établi depuis longtemps en
Europe et dans nos colonies, qu'il s'agisse de l'Afrique du Nord,
de l'Afrique occidentale française, de Madagascar ou de l'Indo-
Chine. Dans ce dernier pays, le travail de la terre et celui des
rizières plus particulièrement est presque exclusivement effectué
par des buffles. Les buffles sont, là-bas, animaux domestiques au
même titre que les bovins et les chevaux chez nous ; ils rendent
les m êmes services. Ils sont aussi doux, aussi maniables, aussi
faciles à conduire que les plus paisibles de nos bœufs de labour ou
d attelage. A-t-on, du point de vue général, accordé à cette espèce
toute l'importance et tout l'intérêt qu'elle mérite pour l'agricul-
ture coloniale? C'est un point qui mérite d'être examiné et exposé
sans la moindre idée préconçue. Les buffles domestiques d'Indo-
Chine derivent sans le moindre doute des buffles sauvages de
l'Asie méridionale, encore nombreux d'ailleurs au Cambodge
et dans les régions montagneuses de la chaine annamitique. Là
ou des buffles sauvages existent, ils peuvent donc être, sous des
conditions déterminées, capturés, élevés, domestiqués et dressés
pour en faire des animaux domestiques utiles en agriculture.
Des stations d'élevage et de dressage d'éléphants existent au
Congo belge, des éléphants de travail se louent ou se vendent
couramment là-bas — au poids ou à la taille — et selon leurs qua-
lités. L éléphant est l'animal de service des grandes fermes colo-
niales du Congo belge, c'est aussi l'animal de bât et de transports ;
et si depuis trente ans l'entreprise tient, c'est que, vraisemblable-
ment, elle rend des services. Or, chez nous, en Afrique équatoriale,
dans les zones avoisinant le Congo belge, c'est-à-dire au Gabon,
au Moyen-Congo, en Oubanghi-Chari, les gros animaux domes-
tiques y sont si peu nombreux que l'on peut dire que, économi-
quement, ils font défaut. Actuellement, chevaux et bovins ne
peuvent y être acclimatés pour des raisons sanitaires, ils y sont
décimés par les maladies transmises par les insectes piqueurs,
suceurs de sang. Mais, tout comme au Congo belge, des éléphants
pourraient y être capturés en âge voulu, élevés, dressés et utilisés
sans doute avec tout autant de succès que chez nos voisins.
L entreprise présente des difficultés, bien entendu, une organi-
sation assez complexe, exige aussi des ressources élevées et des
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