Presse et revues
2 pages
Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-12-28
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 28 décembre 1926 28 décembre 1926
Description : 1926/12/28 (A27,N198). 1926/12/28 (A27,N198).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63972483
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
UB ANHAUB GOuUmALBB
sa place parmi eux au titre île membre hono-
raire.
Ne pouvant enfm être actuellement reçu par
M. Gleitz. le Comité a tenu à faire parvenir
au directeur du personnel et de la comptabilité
du Ministère des Colonies la lettre suivante :
Paris, le 27 déççmbre, 1926.
Monsieur le Directeur,
Le Comité de l'Association Professionnelle
des Administrateurs des Colonies, reformé à la
suite des élections auxquelles a procédé l' As-
semblée Générale du 5 décembre dernier, avait
compté au nombre de ses premières obligations
l'agréable devoir de venir se présenter à vous.
L .indisposition qui ooas retient momentané-
ment éloigné de votre direction nous privant de
oous demander cette audience, nous ne coulons
pas tarder davantage à oous prier de trouver ici
fejrprcMton des sentiments de déférente estime
qui sorti les nôtres et ceux du corps que nous
représentons, à l'égard de oofre haute person-
nalité.
Nul de nous n'ignore l' accueil bienveillant
que vous avcz toujours réservé à nos cIbnorch.
l'esprit d'équité avec lequel vous examinez nos
requNa. le sens ptofond des réalités coloniales
qui oous anime dans la défense des intérêts du
personnel en service outre-mer et la vigilance
active avec laquelle vous assutez le contrôle en
dépit des multiples devoirs et des lourdes obli-
gations de votre charge. En oous en exprimant
notre sincère reconnoiSMTrCe. nous ne faisons
que troJuire. nous en sommes assurés, l'opinion
unanime de nos mandants.
Nous voas prions d'en vouloir bien recevoir
le respectueux témoignage ci d agréer les vœux
que nous formons pour tHttre prcmtpt rétablisse-
ment. -
Le Vice-Président
L. MTRF.
Le Trésorier :
F. Paris.
: Le Président :
LEFEBVRE,
Le Secrétaire :
BROSSFJ JVRD-F AIDIILRBE.
Les membres du Comité :
COINDARD BFJXT Ct\STAtNG
Meniaud - BRUNI - Lanchon.
CQURKO DE LA TUNISIE
LA VIE ECONOMIQUE
L'agriculture :
1*** tli'rnJt'nss nouvelles remues sur lu si-
tu.itii.in agrn-i»u- si ait des plus mauvaises,
m ce qui concerne le Centre (eontpMes ci-
vils de Sousse, Kait'ouan H Thala ainsi
CplC le Sud (coiilnMr civil d»- (iafsa
On.a appri^ en eltfet,avait été snné et qui avait levé a complète-
ment disparu. S'il ne pleut pas d'ici uiu di-
zaine. de jours au plus tard, il n'y aura
rien.
Ia">s agriculteurs s»M»t dairs la désolation;
ils d&Sos-pèn lit maintenant de récolter quoi
que ce Suit.
L'huilerie expérimentale
UopuÍ$ quelques jours l'huilerie expéri-
mentale du Service de La .Qui bu a. rouvert
ses portes..
La. fubrien-tion nouvelle s'y effectue dans
de très bonnes conditions et doniv; d'excel-
lents résultats. Il est d'autant idus intéres-
sant pour les grands fabricants tunisiens
du suivre attentivement les expériences que
l'on vient d'y employer un nouvel appareil
qui n'est autre qu'un pressoir continu à oli-
ves sans scourtins dont ou est très satis-
fait. -
Les blés tendres
Par analogie avec les t.lisposiliulls du
décret nW;tixij)oHUiiri du i30 novembre l&'O,
un décret beylicnl vient de fixer au tri jan-
vier lVfJT lu. date, extrême à laquelle tle-
vront être importés en Tunisie des blés ten-
dres exotiques pour lesquels les minotiers
sont aiïUirisés it deinjatidor la restitution
- p"'lif'n 4-4 droits ..Ip douane. Ce texte
précise, que la rcfdituliori en question est
subordonnée A la mise à la COIlSOlTUIIHlillH
avant le lit février 1^7 des farines extrai-
t** de ces blés.
Les chéchias
I^e foulure (ks cliéc.liias confié jusqu'ici
ù l'I iust.itut des Al ts rt des .Métiers qui en
avilit le monopole, sera désormais assuré
par une coopérative autonomie. Il m résul-
tera un4- diminution de recettes et de char-
ges d'environ 1410.fwlt) f mites dont, le projet
de budget, -pour 1^*7 a fait état.
LES EVENEMENTS ET LES HOMMUS
Visiteurs
M. François l'iétri, député de la Corse,
ancien Sous-Secrétaire d'Ltat au ministère
des f'immrvs, \II,'L'-I'rt'dt'nt du Comité Al-
gérie-NUirfM-Tuiùsie, était attendu ces jours
derniers à Tunis.
Les autos ,
lift»- automobile inconnue a renversé et
grièvement blessé sur lu ronte de Sousse-
Kairouan, Mena heiit Ali ben Olhnvan Ke-
chiche, Agée dt. A» ans, domiciliée à M'Sa-
ken qui revenait. des dlamps en compagnie
de ses parents.
Lu victime a été hospitalisée à Sousse
avec une fracture à la base du crAne et en
6tat de coma.
D'activés recherches sont faites pour re-
trouver le ohauffesur et l'automobile qui ve-
nant do la direction de Kairouan et dont le
signalement est connu. L'un des phares et
le jKirc-brirte seraient endommagés.
Une charrette tamponnée par un train
Le WôJÏh tle Tunis vonü.i l de dépasser La
gare de Kulaa-Kebira-Akouda quand il
lamponnu. une chatTutUa cotMluUe par lias-
se ben Amor bon Stagna, -cultivaleur à
Akouda, Cifié de iù ans, en compagnie de
son lils Ali, 4gé rie 4 ans.
Le malheureux ehariftier voulait traver-
ser la voie ferrée pour arriver à son jardin.
!ta.ns le choc qui se pruduiSri" la voilure fut
brisée et le conducteur eut un pied amputé.
I* mulet fut broyé <4 traîné sur une dis-
tance do 30 niètivs.
Par mirac. i'eiiiunt fut sauve.
La victime qui est dans un état fjfravc a
éto transportée à PhApiUil de Souss<-.
Amibes-Tunis
1,t strviœ aérien entre Antibes, Ajocdo
et l'unis est of{i('W'læmenl ouvert
l-æ Noyades auronl lieu momentanément
à ta. cadence d'i'"
En xaisoii de« conditions particulières de
l'exploitaTion envisagée, tout voyage régu-
lier pourra, on cas d'absence totale de fré1-
ou en casœ tempête, être retardé jusqu'à
la date du voyage. r¡!p;uif'l' stuvapt.
f" maintenant, l'hydravion peut empor-
ter du oonrrier postfd et du Irêt messa-
geries.
je aervicc passagers sera autorisé Uité-
riouneanenl
COIimDEL'ALGEUE
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
Suicide
Chesneau Loius-Lucieii, ilgé de 40 mis,
cuntonnier il la Compagnie de® olimmins de
1er P.-1..-M., demeuratii à Manda, qm (otUll
atleinl, depuis quelque temps, de troubles
ineiitaiix, a mis lin a ses jours eu se jetaiiil
dans un !'lIllCi-t'itl'I'Jll' situé prl'S uni dépôt
de la Colupaguk* P.-L.-Al.
Avant de su HUicidor, il avait écrit, à la
craie blanche, sur la niurgeUe du puits :
u Ici repose un malheureux citoyen, Ches-
neau Louis-Lucien. 0)1
Le réchaud Meurtrier
îSidi-Mubrouk, biuiilirue de Cunstantuie,
lu lu mille Clioual, composée du père, de
lu llll": et dl.' quatre oufants, couchait
dans la méuie chaiiibjv. Ces nialheiUinLX
commirent riinpriu1eiKx> de laisser allumer
lui réchaud de churnon. Le leiidemain, on
les a iotrouvét> inanimés. Les tixns piu*-
nners 'l'H'Ulèlll dans lu matinée et le dl"-
ttur t'r ô hiMires du soir.
4)' drame a piXKluit line douloureuse
émotion. - .-. - -
Une brute
Un jciuic ULdigène de 15 4uis environ,
venant de Itoufarik, se dirigeait veis Atta-
ba, lorsqu'il lit la rencontre d'un d<- ses
coreligionnaires i\é de fiO aius environ.
Après avoir aehuté du pain "cliocd un coin-
luerçant, ils tfj dirigèrent vers Muivngo.
Mais, apivs avoir p:ux*>ui'u q-uutre kilomè-
tres, le l'lus àgÓ
sou jeune compagnon possédait une petite
soiuiiir, |'i!i\ ii,i à ;uler puss. r la nuit sous
un bouquet d'arbres où ils seraient à l'abri.
Arrivés à cet endroit, le plus dgé dépouilla
son jeune camarade, lui tram lia Ja gorjie
avec bon couteau et l'abandonna en ce
Le u.
Ce n'est quie le lendemain matin, en aper-
cevant la l'uniée .provenant d'un l'eu
qu'il JIIII se traîner et laiiv des signaux
à ceux-ci, qui le recueillirent couvert de
sang, la bouulie close et ne pouvant pro-
noncer vin mot. Us lu conduisirent à la
ferme Kandoiuy il
pital de Jsoléa.
Le meurtrier t-c^l eu l'uite.
Tué par un autobus
L'agent de police, lieu ri Horenguer al-
lait vers Ulula, à bicyclette, de la gare où il
avait été envoyé en service de surveillance
fi l'arrivée de l'expn-ss de nuit Algetr-Uran.
Lu voulant dou-bler et coiqK'r l'autobus Ool-
ney qui levenuit de la gare ÚHlerncn il
fut Iveuii'té par le loiml vôhicule ; l'infortuné
agent It'.lll.l"'l cl 1 autobus lui pussa sur le
corps.
l'ai dépit
cepciidanl nipris connaiss^uice ruudit le
dernier soupir.
l.u Iris-le uouvx-lle en a élo donnée avec
tous les lI¡ÚU.rIo.f(.llltlltg d'usuge à sa femme,
dont la douleur fut déchirante. Mine Itarili-
guer est sur Le point d'être mère.
La iiouveLle de la fin tragique de l'agent
Ilciringuer a profondément ému la popula-
tion blidécnue qui savait tout le dévoue-
ment et le coulage dont faisait preuve ce
modeste auxiliaire de Ju. justice. Un sait
que c'est lui qui, attaqut. à deux reprises A
lOlLpt! de revolver, par le bundit Dekkieho
qu'il cherchait à arrêter, parvint en dépit
d'une lutte inégale îi le tuer.
M. le préfet Itordos, venu à Blida pour le
conseil de révision, a tenu à aller saluer la
.Il'ponil!(' mortelle de l'agent Btringuer et
A présenter à sa veuve ses vives condoléan-
ces.
L'agent Ueriuguer était ùgé de lU ans.
Le préfet d'Alger à Blida
M. Hordes, préfet d'Alger, qu'accoiupu-
gnail M. lbigon, rédacteur pi ineipal à la
Préfecture, est allé a. 1 Hitlu présider aux
ojH-rations du consi il de lévisioii.
Avant l'ouverture (le celles-ci, il a reçu
officiellement, ù la mairie, les autorités ci-
viles et militaires.
M. Bordes a passé enliereiiKjit son
après-midi à travailler avec la municipalité
fi l'étude de différentes qucstiuiis intéres-
sant I.lida et pour la plupart en. instance
d'uppr
tection fie lit l'ontaiue-l-'raiche ; création
d'un db^i'ensaire antituberculeux et d'une
intirnn rie indigèni- : édification d'un mur
de protection des cimetières musulman et
isi'.iélite iHHitre It-s crues de l'oued Yükul",
1.1 silualilill îles ecoles et celle du liiirLUii
Eboulements
Des habitations indigènes construites
sommairement forment une agglomération
assez importante sur le coteau dominant le
eimetièic musulman de Belcourt.
A chaque forte plu)., des é-boulements se
produisent et, cliaque fuis, une ou plusieurs
fondrent, mais on n'avait jusqu'à ce jour,
pas eu à déplorer de mort de personnes.
Il n'en a pas été, lualhcurenisement de
lllrlrll' ces jours derniers. Sous l'effet d'une
pluie tom ntielle, une énorme masse, de
teire, se détachant de la colline, est venue
s'abattre, vers quatre heures du mntin, sur
une litA maisonnette en planches, habitée
var nue famille indigène comjiosée du jour-
nalier AbderraJimane ben Ahnu.d, de sa
femme, qui venuil d'accoucher, de sa belle-
mère, de sa belle-sœur et de son boau-
fn-re, Koua Alimed lyen Hrflhim, égé de 15
uns,
Abdcrruiunane eut juste lo temps de sor-
tir dt; l'iiabitation et le pftii bébé, ainsi que
la jcuiii' l-aUiniti, n'eurent pas à souffrir de
l'élliouilement.
Mais, Kaci Fatlinm IJot.T\l Rralnm, &sp;£-e de
17 ans, épouse d'Abdfirraiunane, et aon
frère, Koua Ahmed, furent tous deux ense-
velis sons 1 énorme tas de terre.
1h\8 l'accident, de nnmbreux voisins se
portèrent nu secours des sirnstrés et, avec
(k. moyens * rudimentaires, dégogèren1 les
victimes. I ji porte, près de laquelle rejio-
sait le jeune Koua AAunêd, s'était abattue
rut lui et lui avait brisé la colonne verté-
brale. ïiorsque If' corps fut mis à découvert,
Koufi était moil. t. HœUI'. encore fatiguée
don¡ son «rcoudiement, put être retirée de sa
dangereuse position avant que l'asphyxie
eut accompli son œUVrf\ mais, par suite
des blessures reçues sur le corps et d'une
forte compression de la poitrine, son état
ost des plus graves.
Wi mse sauver, a aussi été en partie ensevelie et
a eU blessée mais peu grièvement.
Imp, Cent de la Bourse, 117, r. BAsnmur, PMK
M WwM ; h. TovuI
CMiaglEB BU HIUK
LA VIE ADMMMTRATÏVE
Service de l'agricultare
Lm) insgioclours principaux et inspccUmra
de l'ugiiculture les ingénieurs en clief et
ingénieurs des aciélliuralions agricotes dout
le traitement de buse tt égal ou supérieur
à Il,000 Ilrmics, reçoivent une prime an-.
nuelle de recruteanent de tAUIJ franos
payable înensuellenieiit.
Cette prime est également acquise, dans
les ménue oonditions, aux uispocteurs furin-
cipaux et iuuspectetira de l'élevage qui ne
lont pas de clientèle inrivée.
Oiiel que soit leur - traitement, les ms-
pecleurs principaux, inspecteurs et ino^joc»
leurs adjoints de l'{b.iculhltc, les ingé-
nieurs en cher, ingénieurs et ingénieurs
adjoints
chiiniistes peuvent meeevoir une indemnité
professionnelle llxét ('JL principe A 1.200 fr.
par an, mais qui ihieI Otre exceptionnelle-
ment pivrtée jusque 2.40U tlTancs,
Cette indemnité jxjurra égulemenit être
accordée aux inspecteurs pnncijiaux, ins-
pecteurs et inspecteurs adjoints de l'éle-
vage ne fciisarut pas de cLieaiAèle privée.
Les chefs de pratique agricole et les pré-
parât euro lpnVl'nt irc>ccv(Mr une indemnité
, professionnelle variant-de <300 à 1.200 francs
pa r nn.
.o.ttt. indemnité nuofessionnelle i^KMit 'l.Je,
ver jusqu'à t. fntrvcs pour les chefs de
pratique agricole placés à la tète d'un éta-
blissement d'expérimentation.
L(*h conduoteurs cto's flmNiorntiol\ aflrt-
l'nlt jMïuverit recevoir une indemnité Two-
tcKsiinwielle vari.int €>00 li l.ft) francs.
LES EVENEMENTS ET LES ROMJ.A.A.I.;,;
Le Haut Commandement
Lf ycnêral VidaUm a fait aujourd'hui son
cntrt'e officielle à Huttat et fi reçu au siègv
de son commandement, le* honneurs mili-
taires prévus par le décret du 10 iiiin PJ0T.
t Ki la. iO. le général a (ait une visite of-
(ieirlle il M. l'rtMin H lune, ministre pCéni-
pulenlitiirr. résident yéiiéral pur intérim.
Le tjenèral YUUilon a reçu l'après-midi,
les visites d-es autorités civiles.
i M. l'rttain Hlanc présentera demain le
ijénéral Vidnlon au sultan.
Le retour du sultan
Ainsi que nous l'annoncions hier. S. M. i
Nuulay Vnussel est rentré nier duns sa
capitale de llulxit. où il est arrivé à
lieutys. L'entrée, officielle à en lieu d Itab
et Alou, où l'attendaient les représentants
de la résidence et h's autorités civiles et
viililaires. Ijs honneurs militaires ont été
rendus au .\UIlI"(/;U par les troupes de lu
garnison avec musique et salves (t'«rtiJlc
rie.
Malgré la pluie aboiutante, une foule
nombreuse se pressait sur If) passage du
cortège, acclamant 14, souverain, tandis
fltie. sur les terrasses les femmes indigènes
f>misaient /<• traditionnel. Après
avi'ir traversé la ville le sultan a regagné
son palais.
Cours commerciaux
Devant le succès d'une exipêrienee de
deux années, le Syndicat Français du Corn
merce et de l'Industrie de Habut a décidé
d'organiser encore au cours de l'année 1921
des cours professionnels gratuits du soir.
Ces cours tendent Õ. venir en aide tant
aux travailleurs qu'aux commerçant* en
procurant nux premiers une somme 4u
connaissances sjwviales leur permettant
d'aspirer à une situation meilleure et aux
seconds un personnel déjà édtfqtié et opto
il tenir un emploi.
Une maternité à Fez
Au cours d'une séance du Luuseil muni-
cipul de Kcz, M. (Hourtin a présenté à tn
( junniissioii la deuxième init-tie, du ,but.'t
relative aux dépenses, ponni lesquelles il
fait noter et'lIl't' ayant trait à la création
d'un embryon de Maternité, dotée d'une
saîgc-femuie diplômée, appelée A rendre
les meilleurs services A la population, M.
('.ourtin en expliqua le projet de fonction-
nement et rendit hommage uu concours em-
pressé et très efticace qui; lui a apport/;
on 'a ('ir'('ntmJ('l'. M. le docteur I>reyfus,
IUt'd"I' in-d 1( f de rhityitul Au vert.
Exequatur
L'exequatur a ét^ accordé à M. Octave
Tancrc, vice-consul tionorairo de Bdgiquc
A Safi.
La Censure
ije journal annamite l'hue. Mouoc et le
journal polonais .Va Talezu «>nt. été inter-
dits dans lu zone f raina ise de l'empire
cliérifu.n.
Cyclisme
l/i deuxième étape du eircuiL cycliste
des villes du Maroc, disputée hier sur le
parcouru Settut-Marrakerh (170 kilomètres),
a été gnenée par Ilaud (Nancy) devant Gui-
gnaudtwiu (Nantes) et CxwHIi (Italien).
Un vent debcnit et la pluie nnt gtlrné consi-
dérablement les coureurs.
Baud, qui a gagné les deux premières
étapes, est en tète du classement général.
Le mauvais temps
Le mauvais temps a fuil, le jour de Noël,
sa réapparition uu Maroc où il s'est tra-
duit par de violentes tempêtes de vent, ac-
compagnées sur ta cftte d'abondantes chu-
t*« de {Jkluie ot. de grêle qui s'abattent avec
rage sur un sol déjà détrempé. En môme
temps, le thermomètre est descendit aux
emiroiïiS de zéru, température tout à fait
inhabituelle, même en hiver, sous cette
latitude. Mais c'est la pluie surtout qui
inquiète liS indigènes, lesquels n'ont, do-
puis novembre, benêt ici 6 que de vingt-cinq
jours de beau temps pour labourer et se-
mer, et qui commencent à craindre une di-
sette en 1927.
(Dans in montagne, la neige est tombée
abondante, interrompant les communica-
tions de la vie pastorale. A AltoLeuh, dans
le Moyen-Atlas, 4a couche de neige atteint
«quarante centimètres et le froid resto très
vif, empêchant, d'espérer un prochain
dégel.
l»ans le Grand-Atlas, au md de Marra-
kech, lia montagne est pareillement blan-
che.
La plupart des pKtsles avancés iii, notre
frontière nord sont coupés dt; l'arriére par
II' mauvais état des pistes ou des inonda-
tions de tnrrpnfH, mais ils ennt protégés, au
point de vue militaire, par le mauvais
temps lui-mérne, qui enlève aux derniers
ni mis toutes velléités ou possibilités bel-
liqueuses.
I
)~<=E=~iB.t
y -- --- -
Surprenante odyssée
d'une automobile saharienne
Non lecteurs se rappellent le raid du lieu-
tenant de Kerviller, du 1- régiment d'infan-
terie coloniale, accompli à travers le Sahara
en compagnie de son mécuuicien, M. Lalle-
mund, dans une auto de série do dix che-
vaux qu'il avait achetée d'occasion, au mo-
meut d'entreprendre le raid aventureux. Sun
voyage heureusement terminé, le lieutenant
lit rajeunir sa voiture à laquelle rattachent
de si beaux souvenirs, et, ces jours-ci, l'auto
lui revint de Paris, complètement remise
à neutf.
Or, dans la nuit de Noél, en sortant d'une
maison amie, le lieutenant de Kerviller
constata que sa voiture, laissée à la porte
quelques instants plus tôt, avait disparu. Lu.
police et la gendarmerie, prévenues, tirent
en ville des recherches infructueuses et
Paierie fut donnée sur les routes de Nor-
mandie, en jiarticulier sur la route de Pa-
ris. Les gendarmes de Mé/idon manquèrent,
il cinq minutes près, « l'auto du Sahara Il
que ses occupants avaient arrêtée pour une
petite réparation. Mais ils prévinrent les
brigades voisines et les voleurs de la cé-
lèbre voiture ont été arrêtés A Pacy-tmr-
Eure.
Ce sont les nommés Maurice Luguette, 17
nns, et Alphonse Valart. 18 ans, matelots à
Cherbourg.
Les deux marins, actuellement en préven-
tion de Conseil de guerre, avaient réussi à
s'évader de prison et avaient dérobé l'auto
du lieutenant de Kerviller pour venir réveil-
lonner A Paris.
COURRIER
0V
rAtriqu* Occidental®
SOUDAN FRANÇAIS
., LA VIE ADMINISTRATIVE
Administration
M. PUmès, administrateur des Cotonies, a
été nommé commandant du cercle de San.
enseignement.
l u quatrième cours ù'uu,ullcs est ouvert
A l'école régionale de llamuk-o. Il sera. spé-
cialement réservé aux sapeurs du génie de
la compagnie indigène du oh e m in de fer de
l'Afrique oe( identale fran<;aiso.
LA VIE ECONOMIQUE
Agriculture, commerce et industrie
Renseignements agricitlcs. - La rareté,
le peu d'ahonilance et tu mauvaise distri-
bution des pluies pendant l'hivcrnage do
celle aimée, n'oint pas été favorables aux
cultures vivriùres ; dans l'ensemble les ré-
colles seront médiocres et il conviendra de
prendre des mesures en vue d'umuner les
populations a éviter le gaspilluge et les
entes excessives de grains.
Comme les cultures vivrièrcs, le ooton a
subi les cunséquenccs du manque d'eau au
moment de la formation des capsules ;
biun qu'il soit difficile de doimer des pré-
cisions à l'heure actuelle, il apparaît d'oroe
et déjà que la récolte future ne sera pas
supérieure à la précédente malgré les
elTorts indéniables des populations.
Seule Tarachide semble Savoir pas été
trop endommagée et on estime que la pro-
duction sera à peu près normale.
Renseignements commerciaux. Les
transactions sont peu actives ; elles ne
portent encore que Biir les cuirs verts, la
laine, la cire très demandée et sur le ka-
rité dont ln rAcolte vient de se terminer et
n'est que passable. Les exportations de bé-
tail, vers les colonies étrangères notam-
ment, confirment activement.
Renseignements induslriets. L'équipe-
ment électrique des chutes du Félon se
poursuit : l'outillage nécessaire au creuse-
ment du canal d'amenée est arrivée sur in
chantier ; la mise en place de 111 charpente,
métallique de l'usine est terminée ; le plan-
cher de la salle des transformateurs com-
mencé.
Cheptel. L'état sanitaire du cheptel
est satisfaisant. L'améiuigement de la
ferme expérimentale et d'élevage de$ptu-
lm se poursuit : les ins-tallat iona d-es bâti-
ments du petit élevage sont terminées ; les
commandes ont été passées pour l'achat
des taureaux normands et chnrollais,
IlAUTE-VOLTA
LA vm ADMINISTRATIVE
Enseignement
L'économe de l'Kcolc primuire supérieure
fie lu Colonie a été autorisé à constituer
les approvisionnements suivants destinés A
la nourriture des élèves internes :
1" Pour l'année scolaire (du 1er octobre
1926 au 30 juin 1927) :
iRiz, 6 tonnes ; karité, 2 tonnes 1/2 ; ara.
daides, lxio kilogrammes ;
2° Pour la consommation mensuelle :
ALI, 1 tonne ; savon, 600 boulas ; soum-
bara, 300 boules.
I /économe de l'Orphelinat des métis est
autorisé ial eonstituer ilo-s approvisionne-
ments suivants destinés fi la nourriture des
pupilles métis :
1° Pour l'année scolaire (du 1er octobre
ltt*i au :i0 juin le27) :
Hiz. 1 tonne ; karité, J100 kilogrammes ;
2* Pour la consommation mensuelle :
Mil, <00 kilogrammes ; maïs, 150 kilo-
erammes.
Contingent militaire 1926-27
.Le recrutement annuel prévu awir décret
du 30 juillet 1919 portera en 1H2&1927 pour
la iiaate-Volta sur un contingent de :tOO'.
hommes qui sera réparti dans les condi-
tions ci-après entre les cercles de la Co-
lonie :
DédOUOll, 480 ; Ouahigouya, 390 ; Hobo-
I)Mou,goti, *i&i ; Gaoua, lm 230
Dioula.qso, 38-ir ; Gaoua, 180 ; 'Fada, 230 ;
Say, 105 ; Tenkodogo, 275 ; Kaya, 260 ;
!>ori, HiO ; Ou^i'oadougou, 050 ; Koudougou,
:NO. 1
Curatelle
M. Delacour, adntinistruteur adjoint do
première elasse en service A «Bobo-Diou-
lasso, a été affecté A Ouagadougou où il
remplira les fonctions de ltooeveur de l'En-
registrement et des Domaine, de Gonser-
vatour de ta Propriété foncière et de Cura-
teur aux successions des biens vacants, de
rMmitliahratMMi dus biens des fonction-
naires et agents civils décédés en iHaute-
Volta.
Service médical
t P. docteur Train, médecin de l'Assis-
tance médicale indigène A Fada, a été
affeeté au cercle de Ilebo-Nmilamo en
qualité de chef de ce poste médico-sani-
taire.
COURRIER
r de t,
MMque Eqaatorlsls
GABON
LA vm ADKaatrrRATivE
P. T. T.
M. Berger a élté aiominé chef du sei*vice
des P. T. T. de la Uolunie,
mOTON-CONGO ¡,
LA VIE AWUHWTRATIVE
Impôt de capitation
Le J. 0. de l'A. K. F. du tar novembre
19% a publié un arrêté fixant pour 1927
le taux de J'impôt de caïutation variant de
7 fr. 50 à 20 francs. ,'.
Exploitation forestière
L'article premier de l'arrêté du 22 février
1920, fixant les redevances pour l'exploita-
tion des bois dans la colonie du Moyen-
Congo est complété comme ei-après :
3° Lorsque les bois abattus seront desti-
nés à' être débités et employés dans la Co-
lonie, la redevance forfaitaire sera de :
a) 20 francs pour la circonscription du
Kouilou ;
b) 10 francs pour les autres circonscrip-
tions pur atbre abattu pour l'ucajou, le
noyer, le bubinga, le kavazingo, l'iroko, le
rikio et le singana.
Et de :
a) 15 francs pour la circonscription du
Kouilou ;
b) 7 fr. 50 pour les autres circonscriptions
par arbre almttu, pour toutes les autres
essences,
Organisation territoriale
La région Hangala (limitée à l'Ouest par
la rivière angha, nu Sud et à l'Est par le
cours du Congo et de l'Oubangui ; au Norc,
par le parallèle parlant de la Sangha cl
aboutissant au sud d'Ivbambé, puis par une
ligne droite partant de. la Likouala au suô'
de ce village et aboutissant à l'Oubangui
au sud de \'Iohl'nzt'I(') est détachée de .la
circonscription du Bas-< >ubangui et J'nttn
chée A la subdivision de Alossuka.
Ties subdivisions de NVîottn et de M'Raï-
ki (ancienne circonscription de lui Lobaye)
sont détachées ue la circonsciiption du
Bas-Oubangui et rattachées à la circons-
cription de la Iluute-Snlltlhu, La limite des
dpl.lx circonscriptions suivra la ligne do
partage des eaux des bassins de la Lobaye
et de Vlbenga.
LA VIM ECONOMIQUE
Police des marchés
Les denrées Apportées à -Brazzaville et
destinées il lu consommation locale ne peu-
vent être mises en vente que sur les mar-
chés de la ville instnlll's au Plateau et A
ta Plaine et dans les villages de Bas-Congo
et Séoogalais,
La vente de ces denrées, en dehors de
coe marchéR, est formellement interdite sur
toute l'étendue (le la ville.
Est également interdite la vente des den-
rées destinées aux marchés de Brazzaville
sur les routcs. voies et chemins conduisant
& la ville.
AU KENYA
Une expédition archéologique britaniti.
que qui fait dos fouilles dans la colonie de
Kenya a découvert à Nakuro le squelette
complet d'un homme de re de pierre. La
forme du crAne prouve qu il ne s'agit pas
du type, nègre et les quelques outils trouvés
près de la dépouille sont semblables à oeux
dont se servaient les haibiitants de l'Europe
h. cette époque rocidée.
Or /1'1' I-i, 1- i e
CHRISTOFLE
EXIGER E
CHEMINS DE FEH BE L'KTAT
«T .SOI m (El IN 11AILWAV
Pour 8e rendra en Angleterre
avec le maxioram 4e confort
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Prendre la ligne
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munis de J)()SltS de T. S. F.
Transbordement direct entre les trains
et les paquebots à Dii-pjx* et fi Newtiavcfi
Les voyageurs -de Iftt et de 2* classes, porteurs
de billets d'uller et retour de l'a ri s ou de houen
A Londres, via DioJtpe-Ncwhu."Cll, ont In fiiculté
d'effectuer leur voyage de retour via Soutbanip-
ton-Le Havre ; réciproquement cellx titulaires
de Iwllets d'aller et retour îles mêmes classes de
Paris ou do illouen à Londres via Le Havre-
SouUiampton JlP.lIV(t ¡'(!vcnil' via wNewhavcn-
I)i(vI»I>e, sans "Ille duns l'un ou l'autre cas, it
80ft ïxmtu de siippU'-nient do jbtix.
Cdl,(! facilité est aussi accordée aux titlltairf'!!!
de billets d'atlir et retour Le Havre-Londres,
mais (M's derniers devmut acquitter le prix de
leur place entre Dieppe et Le Havro lorsqu'ils
emprunteront au retour In ligne Newhaven-
Dieppe avec dps billots valables ]laI' Suilhamp-
too.
luterprftti'S :
Des interprètes en uniforme sont il la disposi-
Lion du public à l'arrivée et au fkport des trains-
paquebots, dans les wu-es de i 'aris-Saint-Larare
et de Londres-Victoria.
CIIEMINS DE FRR DR PARIS A LYON
HT A LA MRWPRttRANtvE
Le Toyaje à la mode en celle saiaoti
Le voyage à la mode à cette époque de l'an-
née, c'est la mute d'Hiver des Alpes, «TAix-les-
Bains-Mont Bevard à Nice par autocar P.-L.-M.,
en trois étapes d'une journée chacune : Aix4es*
Ofttm.(trenobte, Grenonle^Mgne, Oigne-Nice.
Des limousines du dernier confort, avec éclai-
rage (dectrique tt chauffage intérieur partent
d'Aix-les-ltains les dimanche, mercredi et ven-
dredi du 26 décembre au 28 février ; tous les
jours, du ter mars au 3t mai. l-es départs de
Nice ont tieu les- dimawwJac, mardi et Jeudi du
23 décembre au IM février ; tous les joVs, du
1" mars au 31 mal.
IRS Agences et Bureaux P.-L.-M. de Rensei-
gnements, comme aussi les Agences de Voyages,
délivrent des hilleU combinés comprenant à la
fois le parcours en chemin de fer et le trajet en
autocar.
Inlonnaiions Finanaerei
0-0
DEPARTEMENT DE LA SOMME
Emprunt de 125.776.000 fr. maximum, en
Bons 7 de 500 fr., nominal autorisé par
décret en date du Il décembre 1926.
Ces lions* amortissables au pair en 15
ans, sont nets d'impôts présents et futurs.
ils peuvent servir d'emploi ou de rem-
ploi aux fonds des incapables, des femmes
mariées quel que soit leur régime matri-
monial, des communes, des établissements
publics ou d'utilité publique et autres par-
ticuliers et collectivités autorisés ou obli-
gés A convertir leurs capitaux en rentes sur
l'Etat. • *
Prix d'émission : 430 francs jouissance du.
20 décembre 1926.
Lo premier coupon au 20 juin 1927 sera
de 17 fr. 50.
En garantie du service des intérêts et
de l'amortissement du présent emprunt, le
Département de la Somme u remis en gage
à la Société Civile des Porteurs de Bons
des titres d'annuités de l'Etat payables au
profit du Département.
Les demandes sont reçues sans frais aux
guicliels des établissements suivants :
Crédit Lyonnais ; i.
Société Généra le pour favoriser le déve-
loppement du Gommer**» et de d'Industrie
en France ;
Comptoir Xationul d'Escompte de Paris;
Société Générale de Crédit Industriel et
•Commercial ;
Italique Naliona.le de Crédit ;
Banque de Paris et des Pays-Bas ;
Banque de l'Union Parisienne ;
Crédit Commercial de France.
Les formalités prescrites par la loi du
îil décembre 1922 ont été accomplies.
BANOUE FRANÇO-GiflNOISB
POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE
Les actionnaires do la Banque Franeo-
Chiuoise pour le Commerce et l'Industrie
ont tenu le 10 décembre courant leur as-
semblée générale ordinaire.
Les comptes de l'exercice 1925-26 ont été
approuvés et le dividende afférent A cet
exercice a été Jixé à 60 fr. par action an-
cienne et it o0 fr. par* action nouvelle. Une
somme île 1.G7:t.mtH fr. n été portée aux
réserves et une somme de 912.867 Ir. ra-
lportéo à nouveau.
L assemblée générale extraordinaire, réu-
nie ù la même date a décidé :
1" De porter de 120.000.000 à i0.000.000 lo
capital social ; *
s* Do doiuier au Conseil l'autorisation
d'augmenter éventuellement le capital de 10
outres millions do francs pm' l'émission, de
20.000 actions réservées au Gouvernement
chinois en conformité des accords franco-
minois de 19122-1925 ;
ao D'attribuer un Vote plural aux actions
représentant le capital d origine qui s'éle-
vait A 10000.000 de francs.
Les actions représentant ces 10.000.000 de
francs serout dénommées désormais actions
« A )l,
ARABE ASBASNM
--0-- l'
L'autre nuit, vers deux lieures du umtin. au
moment où au pont d'Orly, M. Georges Oérin,
menuisier, âgé de trente-deux ans, revenant de
VMefutf, détachait une bannie des berges de la
Seine pour rentrer chea lui à Villencuve-Satat-
Georges, Il M assailli et frappé à coups de
couteau par un Arabe qui lui a Anm-a de lui
remettre son argent. M. Clérin s'exécuta et
le malfaiteur disparut. *<
Quoique grièvement Mess<, le menuisier par-
vint, à ioroe do rames, sur la rive opposée.
Ayant débarqué, il eut Pivom la singulière
énergie de mardier jusqu'à v'UerUye:.satat.
Georges, où il arriva épuisé. Trouvé par es
passants, il fut conduit à ITiSpital île oeite
ville, où son état parait grave.
On
Au IteliL-lktheny, près d<; Reims, à la sortie
d'un bal., Victor Ixj.souyw, âgé de 19 ans, ou-
vrier caviste, iu,tirit giflé une dansouse, Mlle
Kraitiertne Petit, ôgée de seiae ans, ralgmm
Mohamed Molidie, roanonivre, voulut la ,
Lescuyer lui tira alors deux coups de revol-
ver, le .llleaIl tfriè\x"ment à l'abdomen, wuls-il
prit la fuite.
Senrice de la Navigation
OD ;
MESSAGERIES MAMltMES :' ':
Ligne d'Extrême-Orient ,",':'
L'Angers allant de Marseille 11 Yokohama est
8'Tivt à ShHnghai le 25 ilécembre. *7
Le (:ftatf1:tlor'tC venant de Yokohama est arriva
à Marseille le 25 décembre.
!Le (;n.¡'ral-r:iflger u liant de Yokohama', a
Marseille est arrivé à Saigon le VA déoembre et
en est reparti le 27.
L'.lnmzune a quitté Yokohama pour MannillA
le "Zâ décembre.
Lo Compiàgue allant de Marseille A IlalpbonR
est arrivé il Colombo le 27 décembre.
(je Chantilly allant dMiaipbong 4 Marseille est
arrivé à i'ort.SaM le 26 décembre, il en est re-
parti les inéine jour et est attendu à Marseille
le 1er janvier.
Ligne de l'Océan InOicn
Lo Ùumbéa a quitté Marseille pour Maurice le
la déoeinitre.
L'Exploratcur-Vrandidlcr allant de Marseille A
Maurice est arrivé a Zanzibar le 15 décembre et
en est reparti le même jour.
Le Bernardin-de-Saint-Pierre allant de Mau-
rice it Marseille, a quitté la Réunion le M dé-
ccrnhre.
l/Aviatcur-tUMand-darros allant de Maurice a
Marseille a quitté Aden le 24 décembre, il est
arrivé à Djibouti le uiènie jour et en est reparti
le 25.
Ligne de Syrie
Le Pierrc-lxtti vennnt tic Beyrouth est arrivé
à Nliti»."- le le 23 décembre.
Le Lotus allant de-Beyrouth à Marseille est
arrivé au Pirée le 25 décembre et en est reparti
le même jour.
Le Chili allant de Marseille a Beyrouth est ar-
rivé à Alexandrie le 2G décembre.
Ligne du Pacifique
VAntinaits allant de Dunkerque A Nouméa a
quitté Le Havre le 21 décembre.
Le tjmqaor allant de Nouméa a Dunkerque a
quitté Snnto le 22 décembre.
Ligne d'Australie
Le CopMc allant (le ttrisbane il Dunkei-que
est arrivé à Marseille le 20 décembée.
La ViUc-dc-Vcrdnn allant de Brisbane à Duu-
kenque a quitté Sydney le tl décembre.
1..
NECROLOGIE
M. l'alibé Boyer, ancien aumônier derf péni-
tenciers des lies du Salut et de Saint-Laurent -du
Matoftt (Guyane française), vient de moarir A
Saint-Yfieix (Haute-Vienne), à l'Age de 59 ans.
sa place parmi eux au titre île membre hono-
raire.
Ne pouvant enfm être actuellement reçu par
M. Gleitz. le Comité a tenu à faire parvenir
au directeur du personnel et de la comptabilité
du Ministère des Colonies la lettre suivante :
Paris, le 27 déççmbre, 1926.
Monsieur le Directeur,
Le Comité de l'Association Professionnelle
des Administrateurs des Colonies, reformé à la
suite des élections auxquelles a procédé l' As-
semblée Générale du 5 décembre dernier, avait
compté au nombre de ses premières obligations
l'agréable devoir de venir se présenter à vous.
L .indisposition qui ooas retient momentané-
ment éloigné de votre direction nous privant de
oous demander cette audience, nous ne coulons
pas tarder davantage à oous prier de trouver ici
fejrprcMton des sentiments de déférente estime
qui sorti les nôtres et ceux du corps que nous
représentons, à l'égard de oofre haute person-
nalité.
Nul de nous n'ignore l' accueil bienveillant
que vous avcz toujours réservé à nos cIbnorch.
l'esprit d'équité avec lequel vous examinez nos
requNa. le sens ptofond des réalités coloniales
qui oous anime dans la défense des intérêts du
personnel en service outre-mer et la vigilance
active avec laquelle vous assutez le contrôle en
dépit des multiples devoirs et des lourdes obli-
gations de votre charge. En oous en exprimant
notre sincère reconnoiSMTrCe. nous ne faisons
que troJuire. nous en sommes assurés, l'opinion
unanime de nos mandants.
Nous voas prions d'en vouloir bien recevoir
le respectueux témoignage ci d agréer les vœux
que nous formons pour tHttre prcmtpt rétablisse-
ment. -
Le Vice-Président
L. MTRF.
Le Trésorier :
F. Paris.
: Le Président :
LEFEBVRE,
Le Secrétaire :
BROSSFJ JVRD-F AIDIILRBE.
Les membres du Comité :
COINDARD BFJXT Ct\STAtNG
Meniaud - BRUNI - Lanchon.
CQURKO DE LA TUNISIE
LA VIE ECONOMIQUE
L'agriculture :
1*** tli'rnJt'nss nouvelles remues sur lu si-
tu.itii.in agrn-i»u- si ait des plus mauvaises,
m ce qui concerne le Centre (eontpMes ci-
vils de Sousse, Kait'ouan H Thala ainsi
CplC le Sud (coiilnMr civil d»- (iafsa
On.a appri^ en eltfet,
ment disparu. S'il ne pleut pas d'ici uiu di-
zaine. de jours au plus tard, il n'y aura
rien.
Ia">s agriculteurs s»M»t dairs la désolation;
ils d&Sos-pèn lit maintenant de récolter quoi
que ce Suit.
L'huilerie expérimentale
UopuÍ$ quelques jours l'huilerie expéri-
mentale du Service de La .Qui bu a. rouvert
ses portes..
La. fubrien-tion nouvelle s'y effectue dans
de très bonnes conditions et doniv; d'excel-
lents résultats. Il est d'autant idus intéres-
sant pour les grands fabricants tunisiens
du suivre attentivement les expériences que
l'on vient d'y employer un nouvel appareil
qui n'est autre qu'un pressoir continu à oli-
ves sans scourtins dont ou est très satis-
fait. -
Les blés tendres
Par analogie avec les t.lisposiliulls du
décret nW;tixij)oHUiiri du i30 novembre l&'O,
un décret beylicnl vient de fixer au tri jan-
vier lVfJT lu. date, extrême à laquelle tle-
vront être importés en Tunisie des blés ten-
dres exotiques pour lesquels les minotiers
sont aiïUirisés it deinjatidor la restitution
- p"'lif'n 4-4 droits ..Ip douane. Ce texte
précise, que la rcfdituliori en question est
subordonnée A la mise à la COIlSOlTUIIHlillH
avant le lit février 1^7 des farines extrai-
t** de ces blés.
Les chéchias
I^e foulure (ks cliéc.liias confié jusqu'ici
ù l'I iust.itut des Al ts rt des .Métiers qui en
avilit le monopole, sera désormais assuré
par une coopérative autonomie. Il m résul-
tera un4- diminution de recettes et de char-
ges d'environ 1410.fwlt) f mites dont, le projet
de budget, -pour 1^*7 a fait état.
LES EVENEMENTS ET LES HOMMUS
Visiteurs
M. François l'iétri, député de la Corse,
ancien Sous-Secrétaire d'Ltat au ministère
des f'immrvs, \II,'L'-I'rt'dt'nt du Comité Al-
gérie-NUirfM-Tuiùsie, était attendu ces jours
derniers à Tunis.
Les autos ,
lift»- automobile inconnue a renversé et
grièvement blessé sur lu ronte de Sousse-
Kairouan, Mena heiit Ali ben Olhnvan Ke-
chiche, Agée dt. A» ans, domiciliée à M'Sa-
ken qui revenait. des dlamps en compagnie
de ses parents.
Lu victime a été hospitalisée à Sousse
avec une fracture à la base du crAne et en
6tat de coma.
D'activés recherches sont faites pour re-
trouver le ohauffesur et l'automobile qui ve-
nant do la direction de Kairouan et dont le
signalement est connu. L'un des phares et
le jKirc-brirte seraient endommagés.
Une charrette tamponnée par un train
Le WôJÏh tle Tunis vonü.i l de dépasser La
gare de Kulaa-Kebira-Akouda quand il
lamponnu. une chatTutUa cotMluUe par lias-
se ben Amor bon Stagna, -cultivaleur à
Akouda, Cifié de iù ans, en compagnie de
son lils Ali, 4gé rie 4 ans.
Le malheureux ehariftier voulait traver-
ser la voie ferrée pour arriver à son jardin.
!ta.ns le choc qui se pruduiSri" la voilure fut
brisée et le conducteur eut un pied amputé.
I* mulet fut broyé <4 traîné sur une dis-
tance do 30 niètivs.
Par mirac. i'eiiiunt fut sauve.
La victime qui est dans un état fjfravc a
éto transportée à PhApiUil de Souss<-.
Amibes-Tunis
1,t strviœ aérien entre Antibes, Ajocdo
et l'unis est of{i('W'læmenl ouvert
l-æ Noyades auronl lieu momentanément
à ta. cadence d'i'"
En xaisoii de« conditions particulières de
l'exploitaTion envisagée, tout voyage régu-
lier pourra, on cas d'absence totale de fré1-
ou en casœ tempête, être retardé jusqu'à
la date du voyage. r¡!p;uif'l' stuvapt.
f" maintenant, l'hydravion peut empor-
ter du oonrrier postfd et du Irêt messa-
geries.
je aervicc passagers sera autorisé Uité-
riouneanenl
COIimDEL'ALGEUE
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
Suicide
Chesneau Loius-Lucieii, ilgé de 40 mis,
cuntonnier il la Compagnie de® olimmins de
1er P.-1..-M., demeuratii à Manda, qm (otUll
atleinl, depuis quelque temps, de troubles
ineiitaiix, a mis lin a ses jours eu se jetaiiil
dans un !'lIllCi-t'itl'I'Jll' situé prl'S uni dépôt
de la Colupaguk* P.-L.-Al.
Avant de su HUicidor, il avait écrit, à la
craie blanche, sur la niurgeUe du puits :
u Ici repose un malheureux citoyen, Ches-
neau Louis-Lucien. 0)1
Le réchaud Meurtrier
îSidi-Mubrouk, biuiilirue de Cunstantuie,
lu lu mille Clioual, composée du père, de
lu llll": et dl.' quatre oufants, couchait
dans la méuie chaiiibjv. Ces nialheiUinLX
commirent riinpriu1eiKx> de laisser allumer
lui réchaud de churnon. Le leiidemain, on
les a iotrouvét> inanimés. Les tixns piu*-
nners 'l'H'Ulèlll dans lu matinée et le dl"-
ttur t'r ô hiMires du soir.
4)' drame a piXKluit line douloureuse
émotion. - .-. - -
Une brute
Un jciuic ULdigène de 15 4uis environ,
venant de Itoufarik, se dirigeait veis Atta-
ba, lorsqu'il lit la rencontre d'un d<- ses
coreligionnaires i\é de fiO aius environ.
Après avoir aehuté du pain "cliocd un coin-
luerçant, ils tfj dirigèrent vers Muivngo.
Mais, apivs avoir p:ux*>ui'u q-uutre kilomè-
tres, le l'lus àgÓ
sou jeune compagnon possédait une petite
soiuiiir, |'i!i\ ii,i à ;uler puss. r la nuit sous
un bouquet d'arbres où ils seraient à l'abri.
Arrivés à cet endroit, le plus dgé dépouilla
son jeune camarade, lui tram lia Ja gorjie
avec bon couteau et l'abandonna en ce
Le u.
Ce n'est quie le lendemain matin, en aper-
cevant la l'uniée .provenant d'un l'eu
qu'il JIIII se traîner et laiiv des signaux
à ceux-ci, qui le recueillirent couvert de
sang, la bouulie close et ne pouvant pro-
noncer vin mot. Us lu conduisirent à la
ferme Kandoiuy il
pital de Jsoléa.
Le meurtrier t-c^l eu l'uite.
Tué par un autobus
L'agent de police, lieu ri Horenguer al-
lait vers Ulula, à bicyclette, de la gare où il
avait été envoyé en service de surveillance
fi l'arrivée de l'expn-ss de nuit Algetr-Uran.
Lu voulant dou-bler et coiqK'r l'autobus Ool-
ney qui levenuit de la gare ÚHlerncn il
fut Iveuii'té par le loiml vôhicule ; l'infortuné
agent It'.lll.l"'l cl 1 autobus lui pussa sur le
corps.
l'ai dépit
cepciidanl nipris connaiss^uice ruudit le
dernier soupir.
l.u Iris-le uouvx-lle en a élo donnée avec
tous les lI¡ÚU.rIo.f(.llltlltg d'usuge à sa femme,
dont la douleur fut déchirante. Mine Itarili-
guer est sur Le point d'être mère.
La iiouveLle de la fin tragique de l'agent
Ilciringuer a profondément ému la popula-
tion blidécnue qui savait tout le dévoue-
ment et le coulage dont faisait preuve ce
modeste auxiliaire de Ju. justice. Un sait
que c'est lui qui, attaqut. à deux reprises A
lOlLpt! de revolver, par le bundit Dekkieho
qu'il cherchait à arrêter, parvint en dépit
d'une lutte inégale îi le tuer.
M. le préfet Itordos, venu à Blida pour le
conseil de révision, a tenu à aller saluer la
.Il'ponil!(' mortelle de l'agent Btringuer et
A présenter à sa veuve ses vives condoléan-
ces.
L'agent Ueriuguer était ùgé de lU ans.
Le préfet d'Alger à Blida
M. Hordes, préfet d'Alger, qu'accoiupu-
gnail M. lbigon, rédacteur pi ineipal à la
Préfecture, est allé a. 1 Hitlu présider aux
ojH-rations du consi il de lévisioii.
Avant l'ouverture (le celles-ci, il a reçu
officiellement, ù la mairie, les autorités ci-
viles et militaires.
M. Bordes a passé enliereiiKjit son
après-midi à travailler avec la municipalité
fi l'étude de différentes qucstiuiis intéres-
sant I.lida et pour la plupart en. instance
d'uppr
tection fie lit l'ontaiue-l-'raiche ; création
d'un db^i'ensaire antituberculeux et d'une
intirnn rie indigèni- : édification d'un mur
de protection des cimetières musulman et
isi'.iélite iHHitre It-s crues de l'oued Yükul",
1.1 silualilill îles ecoles et celle du liiirLUii
Eboulements
Des habitations indigènes construites
sommairement forment une agglomération
assez importante sur le coteau dominant le
eimetièic musulman de Belcourt.
A chaque forte plu)., des é-boulements se
produisent et, cliaque fuis, une ou plusieurs
fondrent, mais on n'avait jusqu'à ce jour,
pas eu à déplorer de mort de personnes.
Il n'en a pas été, lualhcurenisement de
lllrlrll' ces jours derniers. Sous l'effet d'une
pluie tom ntielle, une énorme masse, de
teire, se détachant de la colline, est venue
s'abattre, vers quatre heures du mntin, sur
une litA maisonnette en planches, habitée
var nue famille indigène comjiosée du jour-
nalier AbderraJimane ben Ahnu.d, de sa
femme, qui venuil d'accoucher, de sa belle-
mère, de sa belle-sœur et de son boau-
fn-re, Koua Alimed lyen Hrflhim, égé de 15
uns,
Abdcrruiunane eut juste lo temps de sor-
tir dt; l'iiabitation et le pftii bébé, ainsi que
la jcuiii' l-aUiniti, n'eurent pas à souffrir de
l'élliouilement.
Mais, Kaci Fatlinm IJot.T\l Rralnm, &sp;£-e de
17 ans, épouse d'Abdfirraiunane, et aon
frère, Koua Ahmed, furent tous deux ense-
velis sons 1 énorme tas de terre.
1h\8 l'accident, de nnmbreux voisins se
portèrent nu secours des sirnstrés et, avec
(k. moyens * rudimentaires, dégogèren1 les
victimes. I ji porte, près de laquelle rejio-
sait le jeune Koua AAunêd, s'était abattue
rut lui et lui avait brisé la colonne verté-
brale. ïiorsque If' corps fut mis à découvert,
Koufi était moil. t. HœUI'. encore fatiguée
don¡ son «rcoudiement, put être retirée de sa
dangereuse position avant que l'asphyxie
eut accompli son œUVrf\ mais, par suite
des blessures reçues sur le corps et d'une
forte compression de la poitrine, son état
ost des plus graves.
Wi m
a eU blessée mais peu grièvement.
Imp, Cent de la Bourse, 117, r. BAsnmur, PMK
M WwM ; h. TovuI
CMiaglEB BU HIUK
LA VIE ADMMMTRATÏVE
Service de l'agricultare
Lm) insgioclours principaux et inspccUmra
de l'ugiiculture les ingénieurs en clief et
ingénieurs des aciélliuralions agricotes dout
le traitement de buse tt égal ou supérieur
à Il,000 Ilrmics, reçoivent une prime an-.
nuelle de recruteanent de tAUIJ franos
payable înensuellenieiit.
Cette prime est également acquise, dans
les ménue oonditions, aux uispocteurs furin-
cipaux et iuuspectetira de l'élevage qui ne
lont pas de clientèle inrivée.
Oiiel que soit leur - traitement, les ms-
pecleurs principaux, inspecteurs et ino^joc»
leurs adjoints de l'{b.iculhltc, les ingé-
nieurs en cher, ingénieurs et ingénieurs
adjoints
chiiniistes peuvent meeevoir une indemnité
professionnelle llxét ('JL principe A 1.200 fr.
par an, mais qui ihieI Otre exceptionnelle-
ment pivrtée jusque 2.40U tlTancs,
Cette indemnité jxjurra égulemenit être
accordée aux inspecteurs pnncijiaux, ins-
pecteurs et inspecteurs adjoints de l'éle-
vage ne fciisarut pas de cLieaiAèle privée.
Les chefs de pratique agricole et les pré-
parât euro lpnVl'nt irc>ccv(Mr une indemnité
, professionnelle variant-de <300 à 1.200 francs
pa r nn.
.o.ttt. indemnité nuofessionnelle i^KMit 'l.Je,
ver jusqu'à t. fntrvcs pour les chefs de
pratique agricole placés à la tète d'un éta-
blissement d'expérimentation.
L(*h conduoteurs cto's flmNiorntiol\ aflrt-
l'nlt jMïuverit recevoir une indemnité Two-
tcKsiinwielle vari.int €>00 li l.ft) francs.
LES EVENEMENTS ET LES ROMJ.A.A.I.;,;
Le Haut Commandement
Lf ycnêral VidaUm a fait aujourd'hui son
cntrt'e officielle à Huttat et fi reçu au siègv
de son commandement, le* honneurs mili-
taires prévus par le décret du 10 iiiin PJ0T.
t Ki la. iO. le général a (ait une visite of-
(ieirlle il M. l'rtMin H lune, ministre pCéni-
pulenlitiirr. résident yéiiéral pur intérim.
Le tjenèral YUUilon a reçu l'après-midi,
les visites d-es autorités civiles.
i M. l'rttain Hlanc présentera demain le
ijénéral Vidnlon au sultan.
Le retour du sultan
Ainsi que nous l'annoncions hier. S. M. i
Nuulay Vnussel est rentré nier duns sa
capitale de llulxit. où il est arrivé à
lieutys. L'entrée, officielle à en lieu d Itab
et Alou, où l'attendaient les représentants
de la résidence et h's autorités civiles et
viililaires. Ijs honneurs militaires ont été
rendus au .\UIlI"(/;U par les troupes de lu
garnison avec musique et salves (t'«rtiJlc
rie.
Malgré la pluie aboiutante, une foule
nombreuse se pressait sur If) passage du
cortège, acclamant 14, souverain, tandis
fltie. sur les terrasses les femmes indigènes
f>misaient /<• traditionnel. Après
avi'ir traversé la ville le sultan a regagné
son palais.
Cours commerciaux
Devant le succès d'une exipêrienee de
deux années, le Syndicat Français du Corn
merce et de l'Industrie de Habut a décidé
d'organiser encore au cours de l'année 1921
des cours professionnels gratuits du soir.
Ces cours tendent Õ. venir en aide tant
aux travailleurs qu'aux commerçant* en
procurant nux premiers une somme 4u
connaissances sjwviales leur permettant
d'aspirer à une situation meilleure et aux
seconds un personnel déjà édtfqtié et opto
il tenir un emploi.
Une maternité à Fez
Au cours d'une séance du Luuseil muni-
cipul de Kcz, M. (Hourtin a présenté à tn
( junniissioii la deuxième init-tie, du ,but.'t
relative aux dépenses, ponni lesquelles il
fait noter et'lIl't' ayant trait à la création
d'un embryon de Maternité, dotée d'une
saîgc-femuie diplômée, appelée A rendre
les meilleurs services A la population, M.
('.ourtin en expliqua le projet de fonction-
nement et rendit hommage uu concours em-
pressé et très efticace qui; lui a apport/;
on 'a ('ir'('ntmJ('l'. M. le docteur I>reyfus,
IUt'd"I' in-d 1( f de rhityitul Au vert.
Exequatur
L'exequatur a ét^ accordé à M. Octave
Tancrc, vice-consul tionorairo de Bdgiquc
A Safi.
La Censure
ije journal annamite l'hue. Mouoc et le
journal polonais .Va Talezu «>nt. été inter-
dits dans lu zone f raina ise de l'empire
cliérifu.n.
Cyclisme
l/i deuxième étape du eircuiL cycliste
des villes du Maroc, disputée hier sur le
parcouru Settut-Marrakerh (170 kilomètres),
a été gnenée par Ilaud (Nancy) devant Gui-
gnaudtwiu (Nantes) et CxwHIi (Italien).
Un vent debcnit et la pluie nnt gtlrné consi-
dérablement les coureurs.
Baud, qui a gagné les deux premières
étapes, est en tète du classement général.
Le mauvais temps
Le mauvais temps a fuil, le jour de Noël,
sa réapparition uu Maroc où il s'est tra-
duit par de violentes tempêtes de vent, ac-
compagnées sur ta cftte d'abondantes chu-
t*« de {Jkluie ot. de grêle qui s'abattent avec
rage sur un sol déjà détrempé. En môme
temps, le thermomètre est descendit aux
emiroiïiS de zéru, température tout à fait
inhabituelle, même en hiver, sous cette
latitude. Mais c'est la pluie surtout qui
inquiète liS indigènes, lesquels n'ont, do-
puis novembre, benêt ici 6 que de vingt-cinq
jours de beau temps pour labourer et se-
mer, et qui commencent à craindre une di-
sette en 1927.
(Dans in montagne, la neige est tombée
abondante, interrompant les communica-
tions de la vie pastorale. A AltoLeuh, dans
le Moyen-Atlas, 4a couche de neige atteint
«quarante centimètres et le froid resto très
vif, empêchant, d'espérer un prochain
dégel.
l»ans le Grand-Atlas, au md de Marra-
kech, lia montagne est pareillement blan-
che.
La plupart des pKtsles avancés iii, notre
frontière nord sont coupés dt; l'arriére par
II' mauvais état des pistes ou des inonda-
tions de tnrrpnfH, mais ils ennt protégés, au
point de vue militaire, par le mauvais
temps lui-mérne, qui enlève aux derniers
ni mis toutes velléités ou possibilités bel-
liqueuses.
I
)~<=E=~iB.t
y -- --- -
Surprenante odyssée
d'une automobile saharienne
Non lecteurs se rappellent le raid du lieu-
tenant de Kerviller, du 1- régiment d'infan-
terie coloniale, accompli à travers le Sahara
en compagnie de son mécuuicien, M. Lalle-
mund, dans une auto de série do dix che-
vaux qu'il avait achetée d'occasion, au mo-
meut d'entreprendre le raid aventureux. Sun
voyage heureusement terminé, le lieutenant
lit rajeunir sa voiture à laquelle rattachent
de si beaux souvenirs, et, ces jours-ci, l'auto
lui revint de Paris, complètement remise
à neutf.
Or, dans la nuit de Noél, en sortant d'une
maison amie, le lieutenant de Kerviller
constata que sa voiture, laissée à la porte
quelques instants plus tôt, avait disparu. Lu.
police et la gendarmerie, prévenues, tirent
en ville des recherches infructueuses et
Paierie fut donnée sur les routes de Nor-
mandie, en jiarticulier sur la route de Pa-
ris. Les gendarmes de Mé/idon manquèrent,
il cinq minutes près, « l'auto du Sahara Il
que ses occupants avaient arrêtée pour une
petite réparation. Mais ils prévinrent les
brigades voisines et les voleurs de la cé-
lèbre voiture ont été arrêtés A Pacy-tmr-
Eure.
Ce sont les nommés Maurice Luguette, 17
nns, et Alphonse Valart. 18 ans, matelots à
Cherbourg.
Les deux marins, actuellement en préven-
tion de Conseil de guerre, avaient réussi à
s'évader de prison et avaient dérobé l'auto
du lieutenant de Kerviller pour venir réveil-
lonner A Paris.
COURRIER
0V
rAtriqu* Occidental®
SOUDAN FRANÇAIS
., LA VIE ADMINISTRATIVE
Administration
M. PUmès, administrateur des Cotonies, a
été nommé commandant du cercle de San.
enseignement.
l u quatrième cours ù'uu,ullcs est ouvert
A l'école régionale de llamuk-o. Il sera. spé-
cialement réservé aux sapeurs du génie de
la compagnie indigène du oh e m in de fer de
l'Afrique oe( identale fran<;aiso.
LA VIE ECONOMIQUE
Agriculture, commerce et industrie
Renseignements agricitlcs. - La rareté,
le peu d'ahonilance et tu mauvaise distri-
bution des pluies pendant l'hivcrnage do
celle aimée, n'oint pas été favorables aux
cultures vivriùres ; dans l'ensemble les ré-
colles seront médiocres et il conviendra de
prendre des mesures en vue d'umuner les
populations a éviter le gaspilluge et les
entes excessives de grains.
Comme les cultures vivrièrcs, le ooton a
subi les cunséquenccs du manque d'eau au
moment de la formation des capsules ;
biun qu'il soit difficile de doimer des pré-
cisions à l'heure actuelle, il apparaît d'oroe
et déjà que la récolte future ne sera pas
supérieure à la précédente malgré les
elTorts indéniables des populations.
Seule Tarachide semble Savoir pas été
trop endommagée et on estime que la pro-
duction sera à peu près normale.
Renseignements commerciaux. Les
transactions sont peu actives ; elles ne
portent encore que Biir les cuirs verts, la
laine, la cire très demandée et sur le ka-
rité dont ln rAcolte vient de se terminer et
n'est que passable. Les exportations de bé-
tail, vers les colonies étrangères notam-
ment, confirment activement.
Renseignements induslriets. L'équipe-
ment électrique des chutes du Félon se
poursuit : l'outillage nécessaire au creuse-
ment du canal d'amenée est arrivée sur in
chantier ; la mise en place de 111 charpente,
métallique de l'usine est terminée ; le plan-
cher de la salle des transformateurs com-
mencé.
Cheptel. L'état sanitaire du cheptel
est satisfaisant. L'améiuigement de la
ferme expérimentale et d'élevage de$ptu-
lm se poursuit : les ins-tallat iona d-es bâti-
ments du petit élevage sont terminées ; les
commandes ont été passées pour l'achat
des taureaux normands et chnrollais,
IlAUTE-VOLTA
LA vm ADMINISTRATIVE
Enseignement
L'économe de l'Kcolc primuire supérieure
fie lu Colonie a été autorisé à constituer
les approvisionnements suivants destinés A
la nourriture des élèves internes :
1" Pour l'année scolaire (du 1er octobre
1926 au 30 juin 1927) :
iRiz, 6 tonnes ; karité, 2 tonnes 1/2 ; ara.
daides, lxio kilogrammes ;
2° Pour la consommation mensuelle :
ALI, 1 tonne ; savon, 600 boulas ; soum-
bara, 300 boules.
I /économe de l'Orphelinat des métis est
autorisé ial eonstituer ilo-s approvisionne-
ments suivants destinés fi la nourriture des
pupilles métis :
1° Pour l'année scolaire (du 1er octobre
ltt*i au :i0 juin le27) :
Hiz. 1 tonne ; karité, J100 kilogrammes ;
2* Pour la consommation mensuelle :
Mil, <00 kilogrammes ; maïs, 150 kilo-
erammes.
Contingent militaire 1926-27
.Le recrutement annuel prévu awir décret
du 30 juillet 1919 portera en 1H2&1927 pour
la iiaate-Volta sur un contingent de :tOO'.
hommes qui sera réparti dans les condi-
tions ci-après entre les cercles de la Co-
lonie :
DédOUOll, 480 ; Ouahigouya, 390 ; Hobo-
I)Mou,goti, *i&i ; Gaoua, lm 230
Dioula.qso, 38-ir ; Gaoua, 180 ; 'Fada, 230 ;
Say, 105 ; Tenkodogo, 275 ; Kaya, 260 ;
!>ori, HiO ; Ou^i'oadougou, 050 ; Koudougou,
:NO. 1
Curatelle
M. Delacour, adntinistruteur adjoint do
première elasse en service A «Bobo-Diou-
lasso, a été affecté A Ouagadougou où il
remplira les fonctions de ltooeveur de l'En-
registrement et des Domaine, de Gonser-
vatour de ta Propriété foncière et de Cura-
teur aux successions des biens vacants, de
rMmitliahratMMi dus biens des fonction-
naires et agents civils décédés en iHaute-
Volta.
Service médical
t P. docteur Train, médecin de l'Assis-
tance médicale indigène A Fada, a été
affeeté au cercle de Ilebo-Nmilamo en
qualité de chef de ce poste médico-sani-
taire.
COURRIER
r de t,
MMque Eqaatorlsls
GABON
LA vm ADKaatrrRATivE
P. T. T.
M. Berger a élté aiominé chef du sei*vice
des P. T. T. de la Uolunie,
mOTON-CONGO ¡,
LA VIE AWUHWTRATIVE
Impôt de capitation
Le J. 0. de l'A. K. F. du tar novembre
19% a publié un arrêté fixant pour 1927
le taux de J'impôt de caïutation variant de
7 fr. 50 à 20 francs. ,'.
Exploitation forestière
L'article premier de l'arrêté du 22 février
1920, fixant les redevances pour l'exploita-
tion des bois dans la colonie du Moyen-
Congo est complété comme ei-après :
3° Lorsque les bois abattus seront desti-
nés à' être débités et employés dans la Co-
lonie, la redevance forfaitaire sera de :
a) 20 francs pour la circonscription du
Kouilou ;
b) 10 francs pour les autres circonscrip-
tions pur atbre abattu pour l'ucajou, le
noyer, le bubinga, le kavazingo, l'iroko, le
rikio et le singana.
Et de :
a) 15 francs pour la circonscription du
Kouilou ;
b) 7 fr. 50 pour les autres circonscriptions
par arbre almttu, pour toutes les autres
essences,
Organisation territoriale
La région Hangala (limitée à l'Ouest par
la rivière angha, nu Sud et à l'Est par le
cours du Congo et de l'Oubangui ; au Norc,
par le parallèle parlant de la Sangha cl
aboutissant au sud d'Ivbambé, puis par une
ligne droite partant de. la Likouala au suô'
de ce village et aboutissant à l'Oubangui
au sud de \'Iohl'nzt'I(') est détachée de .la
circonscription du Bas-< >ubangui et J'nttn
chée A la subdivision de Alossuka.
Ties subdivisions de NVîottn et de M'Raï-
ki (ancienne circonscription de lui Lobaye)
sont détachées ue la circonsciiption du
Bas-Oubangui et rattachées à la circons-
cription de la Iluute-Snlltlhu, La limite des
dpl.lx circonscriptions suivra la ligne do
partage des eaux des bassins de la Lobaye
et de Vlbenga.
LA VIM ECONOMIQUE
Police des marchés
Les denrées Apportées à -Brazzaville et
destinées il lu consommation locale ne peu-
vent être mises en vente que sur les mar-
chés de la ville instnlll's au Plateau et A
ta Plaine et dans les villages de Bas-Congo
et Séoogalais,
La vente de ces denrées, en dehors de
coe marchéR, est formellement interdite sur
toute l'étendue (le la ville.
Est également interdite la vente des den-
rées destinées aux marchés de Brazzaville
sur les routcs. voies et chemins conduisant
& la ville.
AU KENYA
Une expédition archéologique britaniti.
que qui fait dos fouilles dans la colonie de
Kenya a découvert à Nakuro le squelette
complet d'un homme de re de pierre. La
forme du crAne prouve qu il ne s'agit pas
du type, nègre et les quelques outils trouvés
près de la dépouille sont semblables à oeux
dont se servaient les haibiitants de l'Europe
h. cette époque rocidée.
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de billets d'atlir et retour Le Havre-Londres,
mais (M's derniers devmut acquitter le prix de
leur place entre Dieppe et Le Havro lorsqu'ils
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too.
luterprftti'S :
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Lion du public à l'arrivée et au fkport des trains-
paquebots, dans les wu-es de i 'aris-Saint-Larare
et de Londres-Victoria.
CIIEMINS DE FRR DR PARIS A LYON
HT A LA MRWPRttRANtvE
Le Toyaje à la mode en celle saiaoti
Le voyage à la mode à cette époque de l'an-
née, c'est la mute d'Hiver des Alpes, «TAix-les-
Bains-Mont Bevard à Nice par autocar P.-L.-M.,
en trois étapes d'une journée chacune : Aix4es*
Ofttm.(trenobte, Grenonle^Mgne, Oigne-Nice.
Des limousines du dernier confort, avec éclai-
rage (dectrique tt chauffage intérieur partent
d'Aix-les-ltains les dimanche, mercredi et ven-
dredi du 26 décembre au 28 février ; tous les
jours, du ter mars au 3t mai. l-es départs de
Nice ont tieu les- dimawwJac, mardi et Jeudi du
23 décembre au IM février ; tous les joVs, du
1" mars au 31 mal.
IRS Agences et Bureaux P.-L.-M. de Rensei-
gnements, comme aussi les Agences de Voyages,
délivrent des hilleU combinés comprenant à la
fois le parcours en chemin de fer et le trajet en
autocar.
Inlonnaiions Finanaerei
0-0
DEPARTEMENT DE LA SOMME
Emprunt de 125.776.000 fr. maximum, en
Bons 7 de 500 fr., nominal autorisé par
décret en date du Il décembre 1926.
Ces lions* amortissables au pair en 15
ans, sont nets d'impôts présents et futurs.
ils peuvent servir d'emploi ou de rem-
ploi aux fonds des incapables, des femmes
mariées quel que soit leur régime matri-
monial, des communes, des établissements
publics ou d'utilité publique et autres par-
ticuliers et collectivités autorisés ou obli-
gés A convertir leurs capitaux en rentes sur
l'Etat. • *
Prix d'émission : 430 francs jouissance du.
20 décembre 1926.
Lo premier coupon au 20 juin 1927 sera
de 17 fr. 50.
En garantie du service des intérêts et
de l'amortissement du présent emprunt, le
Département de la Somme u remis en gage
à la Société Civile des Porteurs de Bons
des titres d'annuités de l'Etat payables au
profit du Département.
Les demandes sont reçues sans frais aux
guicliels des établissements suivants :
Crédit Lyonnais ; i.
Société Généra le pour favoriser le déve-
loppement du Gommer**» et de d'Industrie
en France ;
Comptoir Xationul d'Escompte de Paris;
Société Générale de Crédit Industriel et
•Commercial ;
Italique Naliona.le de Crédit ;
Banque de Paris et des Pays-Bas ;
Banque de l'Union Parisienne ;
Crédit Commercial de France.
Les formalités prescrites par la loi du
îil décembre 1922 ont été accomplies.
BANOUE FRANÇO-GiflNOISB
POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE
Les actionnaires do la Banque Franeo-
Chiuoise pour le Commerce et l'Industrie
ont tenu le 10 décembre courant leur as-
semblée générale ordinaire.
Les comptes de l'exercice 1925-26 ont été
approuvés et le dividende afférent A cet
exercice a été Jixé à 60 fr. par action an-
cienne et it o0 fr. par* action nouvelle. Une
somme île 1.G7:t.mtH fr. n été portée aux
réserves et une somme de 912.867 Ir. ra-
lportéo à nouveau.
L assemblée générale extraordinaire, réu-
nie ù la même date a décidé :
1" De porter de 120.000.000 à i0.000.000 lo
capital social ; *
s* Do doiuier au Conseil l'autorisation
d'augmenter éventuellement le capital de 10
outres millions do francs pm' l'émission, de
20.000 actions réservées au Gouvernement
chinois en conformité des accords franco-
minois de 19122-1925 ;
ao D'attribuer un Vote plural aux actions
représentant le capital d origine qui s'éle-
vait A 10000.000 de francs.
Les actions représentant ces 10.000.000 de
francs serout dénommées désormais actions
« A )l,
ARABE ASBASNM
--0-- l'
L'autre nuit, vers deux lieures du umtin. au
moment où au pont d'Orly, M. Georges Oérin,
menuisier, âgé de trente-deux ans, revenant de
VMefutf, détachait une bannie des berges de la
Seine pour rentrer chea lui à Villencuve-Satat-
Georges, Il M assailli et frappé à coups de
couteau par un Arabe qui lui a Anm-a de lui
remettre son argent. M. Clérin s'exécuta et
le malfaiteur disparut. *<
Quoique grièvement Mess<, le menuisier par-
vint, à ioroe do rames, sur la rive opposée.
Ayant débarqué, il eut Pivom la singulière
énergie de mardier jusqu'à v'UerUye:.satat.
Georges, où il arriva épuisé. Trouvé par es
passants, il fut conduit à ITiSpital île oeite
ville, où son état parait grave.
On
Au IteliL-lktheny, près d<; Reims, à la sortie
d'un bal., Victor Ixj.souyw, âgé de 19 ans, ou-
vrier caviste, iu,tirit giflé une dansouse, Mlle
Kraitiertne Petit, ôgée de seiae ans, ralgmm
Mohamed Molidie, roanonivre, voulut la ,
Lescuyer lui tira alors deux coups de revol-
ver, le .llleaIl tfriè\x"ment à l'abdomen, wuls-il
prit la fuite.
Senrice de la Navigation
OD ;
MESSAGERIES MAMltMES :' ':
Ligne d'Extrême-Orient ,",':'
L'Angers allant de Marseille 11 Yokohama est
8'Tivt à ShHnghai le 25 ilécembre. *7
Le (:ftatf1:tlor'tC venant de Yokohama est arriva
à Marseille le 25 décembre.
!Le (;n.¡'ral-r:iflger u liant de Yokohama', a
Marseille est arrivé à Saigon le VA déoembre et
en est reparti le 27.
L'.lnmzune a quitté Yokohama pour MannillA
le "Zâ décembre.
Lo Compiàgue allant de Marseille A IlalpbonR
est arrivé il Colombo le 27 décembre.
(je Chantilly allant dMiaipbong 4 Marseille est
arrivé à i'ort.SaM le 26 décembre, il en est re-
parti les inéine jour et est attendu à Marseille
le 1er janvier.
Ligne de l'Océan InOicn
Lo Ùumbéa a quitté Marseille pour Maurice le
la déoeinitre.
L'Exploratcur-Vrandidlcr allant de Marseille A
Maurice est arrivé a Zanzibar le 15 décembre et
en est reparti le même jour.
Le Bernardin-de-Saint-Pierre allant de Mau-
rice it Marseille, a quitté la Réunion le M dé-
ccrnhre.
l/Aviatcur-tUMand-darros allant de Maurice a
Marseille a quitté Aden le 24 décembre, il est
arrivé à Djibouti le uiènie jour et en est reparti
le 25.
Ligne de Syrie
Le Pierrc-lxtti vennnt tic Beyrouth est arrivé
à Nliti»."- le le 23 décembre.
Le Lotus allant de-Beyrouth à Marseille est
arrivé au Pirée le 25 décembre et en est reparti
le même jour.
Le Chili allant de Marseille a Beyrouth est ar-
rivé à Alexandrie le 2G décembre.
Ligne du Pacifique
VAntinaits allant de Dunkerque A Nouméa a
quitté Le Havre le 21 décembre.
Le tjmqaor allant de Nouméa a Dunkerque a
quitté Snnto le 22 décembre.
Ligne d'Australie
Le CopMc allant (le ttrisbane il Dunkei-que
est arrivé à Marseille le 20 décembée.
La ViUc-dc-Vcrdnn allant de Brisbane à Duu-
kenque a quitté Sydney le tl décembre.
1..
NECROLOGIE
M. l'alibé Boyer, ancien aumônier derf péni-
tenciers des lies du Salut et de Saint-Laurent -du
Matoftt (Guyane française), vient de moarir A
Saint-Yfieix (Haute-Vienne), à l'Age de 59 ans.
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