9l0 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
TOURISME ET TRANSPORTS
Tourisme colonial et maritime.
Lorsque la guerre est venue, ])es conditions d'existence du
monde entier étaient en pleine évolution vers le progrès basé sur
les formidables, multiples et récentes découvertes de la science
appliquée.
Parmi les éléments de cette évolution, il en est un qui s'était
imposé au tout premier rang : le tourisme.
il faut entendre par tourisme, non point un mouvement loca-
lisé, mais l'énorme industrie mondiale qui, sinon en France, du
moins en Angleterre, en Amérique et ailleurs, s'était instaurée
en ces vingt dernières années pour tirer de ce facteur nouveau
et si puissant les éléments qu'il comporte.
J'aurai suffisamment déterminé l'importance de ceux-ci., en
rappelant la part énorme prise par le tourisme maritime dans
l'industrie de l'armement, dans celle de l'hôtellerie, dans la
prospérité de maints pays. La Suisse, en Europe; l'Egypte, le
Japon ; Java ; l'Alaska lui-même, vers lequel annuellement se
dirige des Etats-Unis, du Canada, un mouvement considérable
autant qu'insoupçonné en Europe.
Nous sommes restés. à peu près en dehors de ce mouvement
international et mondial. Nous ne possédons chez nous aucune
de ces grandes firmes, puissantes affaires industrielles qui ont
trouvé dans le tourisme ainsi conçu, des éléments divers, égalant
les plus féconds, en d'autres domaines. Nous n'avons pas su tirer
parti des ressources que nous offraient sous ce rapport, non
seulement la Métropole, en faveur de qui notre propagande
touristique au dehors est demeurée et est encore aujourd'hui
infiniment amorphe, mais nos Colonies.
Avant la guerre, M. SARRAUT, alors gouverneur de l'Indochine,
s'était cependant très vivement préoccupé de faire accéder cet'e
admirable possession de l'Extrême-Orient au grand mouvement
touristique. A cette époque affluaient annuellement vers le Japon
environ 20.000 visiteurs, et, vers Java, 8.000, alors qu'à peine
TOURISME ET TRANSPORTS
Tourisme colonial et maritime.
Lorsque la guerre est venue, ])es conditions d'existence du
monde entier étaient en pleine évolution vers le progrès basé sur
les formidables, multiples et récentes découvertes de la science
appliquée.
Parmi les éléments de cette évolution, il en est un qui s'était
imposé au tout premier rang : le tourisme.
il faut entendre par tourisme, non point un mouvement loca-
lisé, mais l'énorme industrie mondiale qui, sinon en France, du
moins en Angleterre, en Amérique et ailleurs, s'était instaurée
en ces vingt dernières années pour tirer de ce facteur nouveau
et si puissant les éléments qu'il comporte.
J'aurai suffisamment déterminé l'importance de ceux-ci., en
rappelant la part énorme prise par le tourisme maritime dans
l'industrie de l'armement, dans celle de l'hôtellerie, dans la
prospérité de maints pays. La Suisse, en Europe; l'Egypte, le
Japon ; Java ; l'Alaska lui-même, vers lequel annuellement se
dirige des Etats-Unis, du Canada, un mouvement considérable
autant qu'insoupçonné en Europe.
Nous sommes restés. à peu près en dehors de ce mouvement
international et mondial. Nous ne possédons chez nous aucune
de ces grandes firmes, puissantes affaires industrielles qui ont
trouvé dans le tourisme ainsi conçu, des éléments divers, égalant
les plus féconds, en d'autres domaines. Nous n'avons pas su tirer
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s'était cependant très vivement préoccupé de faire accéder cet'e
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touristique. A cette époque affluaient annuellement vers le Japon
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