686 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
C'est toujours dans un endroit marécageux, au milieu d'une
végétation puissante, entourée d'arbres et c'est là qu'il meurt; son
corps énorme s'enfonce doucement dans le sol par son propre
poids. Beaucoup de ces champs mortuaires sont connus des indi-
gènes qui entreprennent chaque année, de durs voyages pour se
procurer les défenses des pachydermes décédés. Naturellement'
les noirs tiennent secrets les emplacements des cimetières, car
pour eux, un cimetière d'éléphants vaut la découverte d'une mine
d'or.
Les indigènes chasseurs d'éléphants, recherchent surtout la
chair et tuent indistinctement mâles et femelles, gros et petits.
C'est pourquoi l'Administration a dû dans le Haut-Oubangui, par
exemple, reprendre des mesures sévères, mais souvent inefficaces
contre ces pratiques.
Lès Européens, chasseurs d'éléphants sont assez rares, ils
vivent la plupart du temps isolés, en pleine forêt, se nourrissant
comme les indigènes, afin de se trouver sur le passage des élé-
phants.
C'est une vie extrêmement pénible, mais qui est assez fruc-
tueuse. Le fameux COQUELIN en étàit à sa 1508 victime quand il
fut tué par une bête énorme qu'il n'avait que blessée.
(.Annales coloniales.)
Le cours forcé en Indochine.
Depuis le premier janvier, le Gouvernement d'Indochine a
renoncé à fixer le cours de la piastre. Il a estimé que la réserve
de 16 millions de piastres existant à la banque de l'Indochine
rendait cette réforme possible sans danger. On a fait acheter les
quantités de métal nécessaires pour restituer à la Banque le solde
débiteur de piastres au compte du Gouvernement général et pour
faire frapper une quantité de piastres suffisante pour permettre
de supprimer le cours forcé du billet.
La suppression du cours forcé coïncide avec une ère de
propérité inouïe de l'Indochine. Le total des exportations 4e
riz de Cochinchine et du Cambodge par le port de Saïgon,
en 1921, s'est élevé à 1.517.000 tonnes. Ce total n'avait jamais
été atteint. Il laisse loin derrière lui l'exportation de 1918, où le
chiffre de 1.444.000 constituait lui-même un record, car il était
C'est toujours dans un endroit marécageux, au milieu d'une
végétation puissante, entourée d'arbres et c'est là qu'il meurt; son
corps énorme s'enfonce doucement dans le sol par son propre
poids. Beaucoup de ces champs mortuaires sont connus des indi-
gènes qui entreprennent chaque année, de durs voyages pour se
procurer les défenses des pachydermes décédés. Naturellement'
les noirs tiennent secrets les emplacements des cimetières, car
pour eux, un cimetière d'éléphants vaut la découverte d'une mine
d'or.
Les indigènes chasseurs d'éléphants, recherchent surtout la
chair et tuent indistinctement mâles et femelles, gros et petits.
C'est pourquoi l'Administration a dû dans le Haut-Oubangui, par
exemple, reprendre des mesures sévères, mais souvent inefficaces
contre ces pratiques.
Lès Européens, chasseurs d'éléphants sont assez rares, ils
vivent la plupart du temps isolés, en pleine forêt, se nourrissant
comme les indigènes, afin de se trouver sur le passage des élé-
phants.
C'est une vie extrêmement pénible, mais qui est assez fruc-
tueuse. Le fameux COQUELIN en étàit à sa 1508 victime quand il
fut tué par une bête énorme qu'il n'avait que blessée.
(.Annales coloniales.)
Le cours forcé en Indochine.
Depuis le premier janvier, le Gouvernement d'Indochine a
renoncé à fixer le cours de la piastre. Il a estimé que la réserve
de 16 millions de piastres existant à la banque de l'Indochine
rendait cette réforme possible sans danger. On a fait acheter les
quantités de métal nécessaires pour restituer à la Banque le solde
débiteur de piastres au compte du Gouvernement général et pour
faire frapper une quantité de piastres suffisante pour permettre
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La suppression du cours forcé coïncide avec une ère de
propérité inouïe de l'Indochine. Le total des exportations 4e
riz de Cochinchine et du Cambodge par le port de Saïgon,
en 1921, s'est élevé à 1.517.000 tonnes. Ce total n'avait jamais
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