558 BULLETIN DE L'AGENCE GENÉRALE DES COLONIES
États-Unis (pétrole raffiné, 8 millions). Ce dernier pays a
expédié aussi en Indochine 1.750 hectolitres de vins ordinaires.
Les autres pays d'Amérique, ont fourni principalement des
automobiles (plus de 2 millions de francs), du lait conservé et
des machines. Les Philippines ont expédié des automobiles, des
cigarettes; le Siam, des tissus de coton, du pétrole et des
porcelaines.
Cette liste sommaire permet de constater qu'il y a beaucoup
à faire en Indochine pour les exportateurs français et qu'un
grand nombre de produits fournis par les pays étrangers peuvent
l'être par la France.
(Annales de rlnstitut colonial de Bordeaux.)
Le riz de Saïgon.
Un rizier bien connu, M. RUFFIER-VERDURAZ, de Marseille,
estime que la culture du riz en Indochine n'a fait jusqu'ici que
des progrès insignifiants non pas au point de vue cultural
proprement dit, car les encouragements n'ont jamais manque
aux riziculteurs, colons et indigènes, mais au point de vue de
l'amélioration de la qualité. Et cela est d'autant plus regrettable
que nos producteurs et exportateurs ont à lutter contre la con-
currence des colonies anglaises et hollandaises qui, sous ce
rapport, « ont dépassé Saïgon d'une formidable distaice » et qui,
on le pense bien, « tirent de cet avantage un très grand profit. »
Dénonçant le mal, M. Ru.:;I'IER-VERDURAZ propose des remèdes
qui méritent de fixer l'attention des intéressés. Dans le tract
qu'il a bien voulu nous adresser, il énumère les causes princi-
pales « de la paralysie du progrès concernant cette intéressante
denrée. » Ce sont :
1° Dans les rizeries, l'insuffisance de capacité et des moyens
modernes d'ouvraison. 11 est souvent impossible aux usiniers
de loger leur fabrication d'une semaine, ce qui leur interdit la
sélection du riz par qualité et provenance, et son épuration.
D'autre part, l'emballage du riz blanc est fait lorsqu'il est encore
chaud, de sorte qu'il se produit de la condensation au moment
où les sacs sont embarqués, prédisposant à l'avarie « dont
l'odeur sui generis décèle un riz impropre à la consommation
humaine et presque toujours le fait rejeter de l'épicier, surtout
lorsque celui-ci peut se procurer d'autres provenances. » Il n'en
serait pas de même si les rizeries possédaient des silos en l'apport
États-Unis (pétrole raffiné, 8 millions). Ce dernier pays a
expédié aussi en Indochine 1.750 hectolitres de vins ordinaires.
Les autres pays d'Amérique, ont fourni principalement des
automobiles (plus de 2 millions de francs), du lait conservé et
des machines. Les Philippines ont expédié des automobiles, des
cigarettes; le Siam, des tissus de coton, du pétrole et des
porcelaines.
Cette liste sommaire permet de constater qu'il y a beaucoup
à faire en Indochine pour les exportateurs français et qu'un
grand nombre de produits fournis par les pays étrangers peuvent
l'être par la France.
(Annales de rlnstitut colonial de Bordeaux.)
Le riz de Saïgon.
Un rizier bien connu, M. RUFFIER-VERDURAZ, de Marseille,
estime que la culture du riz en Indochine n'a fait jusqu'ici que
des progrès insignifiants non pas au point de vue cultural
proprement dit, car les encouragements n'ont jamais manque
aux riziculteurs, colons et indigènes, mais au point de vue de
l'amélioration de la qualité. Et cela est d'autant plus regrettable
que nos producteurs et exportateurs ont à lutter contre la con-
currence des colonies anglaises et hollandaises qui, sous ce
rapport, « ont dépassé Saïgon d'une formidable distaice » et qui,
on le pense bien, « tirent de cet avantage un très grand profit. »
Dénonçant le mal, M. Ru.:;I'IER-VERDURAZ propose des remèdes
qui méritent de fixer l'attention des intéressés. Dans le tract
qu'il a bien voulu nous adresser, il énumère les causes princi-
pales « de la paralysie du progrès concernant cette intéressante
denrée. » Ce sont :
1° Dans les rizeries, l'insuffisance de capacité et des moyens
modernes d'ouvraison. 11 est souvent impossible aux usiniers
de loger leur fabrication d'une semaine, ce qui leur interdit la
sélection du riz par qualité et provenance, et son épuration.
D'autre part, l'emballage du riz blanc est fait lorsqu'il est encore
chaud, de sorte qu'il se produit de la condensation au moment
où les sacs sont embarqués, prédisposant à l'avarie « dont
l'odeur sui generis décèle un riz impropre à la consommation
humaine et presque toujours le fait rejeter de l'épicier, surtout
lorsque celui-ci peut se procurer d'autres provenances. » Il n'en
serait pas de même si les rizeries possédaient des silos en l'apport
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 74/160
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63889548/f74.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63889548/f74.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63889548/f74.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63889548
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63889548