542 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
INFOHMA TIONS
La standardisation des produits coloniaux.
Il faut intensifier la production coloniale, tout le monde est
d'accord sur ce point. Les colons y travaillent ; les parlemen-
taires le réclament; les publicistesle prêchent; l'Administration
s'y efforce. « L'hymne à la production résonne aux Colonies
avec la même force que naguère en France. » Encore faut-il
s'entendre : produire beaucoup ne veut pas dire produire n'im-
porte quoi et n'importe où.
Il y a un an, dans son discours de Bordeaux, M. Albert
SARRAUT posait un des premiers principes de la nouvelle tech-
nique coloniale, ce qu'on pourrait appeler la spécialisation des
Colonies. De ce que nos possessions d'outre-mer produisent peu
ou prou — ou sont susceptibles de produire — du coton, du
kapok, du jute, des arachides, du café, etc. s'ensuit-il qu'il
faut créer ou développer en même temps et dans toutes nos Colo-
nies la production de ces divers produits ? Ou bien vaut-il mieux
demander à chaque colonie d'intensifier la production d'un
nombre limité de denrées qu'elle est plus apte que toute autre à
produire, en raison des conditions particulières qu'elle offre au
point de vue climat, main-d'œuvre, moyens de transport à l'in-
térieur, fret ? C'est cette division du travail qu'a préconisée très
judicieusement l'actuel Ministre des Colonies.
C'est une face de la question. En voici une autre. Faut-il
pour un produit donné, dans une même colonie, laisser se m11''
tiplier les variétés possibles, ou vaut-il mieux se borner à pro
duire une ou deux variétés paiticulières à cette colonie, de
manière à avoir des produits déterminés et de types constants.
C'est le problème de la standardisation des produits colo-
niaux.
Il vient d'être très lumineusement exposé, en ce qui concerne
la région de Tamatave par un rapport que MM. CAlTÉ, NIVEAU et
PAYET ont présenté à la Chambre de Commerce de cette ville. Ie
principe même est év ident : « 11 est bien certain, écrivent les
rapporteurs, qu il serait du plus grand intérêt pour notre région
que les produits sortant de notre port puissent être catalogués et
INFOHMA TIONS
La standardisation des produits coloniaux.
Il faut intensifier la production coloniale, tout le monde est
d'accord sur ce point. Les colons y travaillent ; les parlemen-
taires le réclament; les publicistesle prêchent; l'Administration
s'y efforce. « L'hymne à la production résonne aux Colonies
avec la même force que naguère en France. » Encore faut-il
s'entendre : produire beaucoup ne veut pas dire produire n'im-
porte quoi et n'importe où.
Il y a un an, dans son discours de Bordeaux, M. Albert
SARRAUT posait un des premiers principes de la nouvelle tech-
nique coloniale, ce qu'on pourrait appeler la spécialisation des
Colonies. De ce que nos possessions d'outre-mer produisent peu
ou prou — ou sont susceptibles de produire — du coton, du
kapok, du jute, des arachides, du café, etc. s'ensuit-il qu'il
faut créer ou développer en même temps et dans toutes nos Colo-
nies la production de ces divers produits ? Ou bien vaut-il mieux
demander à chaque colonie d'intensifier la production d'un
nombre limité de denrées qu'elle est plus apte que toute autre à
produire, en raison des conditions particulières qu'elle offre au
point de vue climat, main-d'œuvre, moyens de transport à l'in-
térieur, fret ? C'est cette division du travail qu'a préconisée très
judicieusement l'actuel Ministre des Colonies.
C'est une face de la question. En voici une autre. Faut-il
pour un produit donné, dans une même colonie, laisser se m11''
tiplier les variétés possibles, ou vaut-il mieux se borner à pro
duire une ou deux variétés paiticulières à cette colonie, de
manière à avoir des produits déterminés et de types constants.
C'est le problème de la standardisation des produits colo-
niaux.
Il vient d'être très lumineusement exposé, en ce qui concerne
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PAYET ont présenté à la Chambre de Commerce de cette ville. Ie
principe même est év ident : « 11 est bien certain, écrivent les
rapporteurs, qu il serait du plus grand intérêt pour notre région
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