ÉCONOMIE DOMESTIQUE 585
C'est pourquoi l'auteur souhaite une consommation plus
générale de ce fruit, surtout dans les circonstances actuelles,
où il peut aider à parer à la pénurie des céréales et des
autres aliments hydrocarbonés, d'autant plus aisément que sa
production est abondante toute l'année, qu'il supporte fort
bien le transport à grandes distances, qu'il peut être mangé
cru ou cuit, comme fruit ou comme légume et qu'il représente
un des rares produits végétaux alimentaires dont le prix soit
resté normal durant ces dernières années.
(Bull. écon. Indochzne.)
Un nouveau fébrifuge fourni par l'Inde.
On étudie actuellement les propriétés médicinales d'un arbre
qui pousse dans les forêts du Bihar et du Bengale, et les faits
qui ont appelé l'attention sur cette plante et rappellent les cir-
constances qui ont fait connaître la quinine comme remède
contre la fièvre. L'ancien chirurgien de Benchi, le lieutenant
colonel J. C. S. VAUGHAN, ayant constaté de nombreux cas de
fièvre maligne causés par le mauvais air et le paludisme dans ce
district, s'enquit auprès des tribus indigènes aux fins de con-
naître si elles se servaient de plantes du pays pour guérir ces
maladies. Il apprit ainsi qu'il existait des arbres dont les feuilles,
l'écorce et les racines étaient employées à cet effet et à des
expériences qui ont été tentées avec les feuilles nait un certain
espoir qu'elles seront un apport appréciable à la réserve des
médicaments en usage dans les pays chauds.
Cet arbre est connu sous différents noms du pays mais son nom
botanique est Vitex peduncularis. On le trouve non seulement
dans le Chota Nagpur mais encore dans le Bengale oriental et
le Kasia Téraï. La meilleure manière de l'employer est de faire
Une infusion des feuilles, une once de feuilles pour 40 onces
d'infusion. L'effet s'est montré variable, mais il en est de même
pour la quinine et beaucoup d'autres médicaments. Dans de
nombreux cas une plus grande quantité ou des infusions plus
fortes ont été efficaces là ou le traitement ordinaire avait échoué,
et l'examen microscopique a montré que les microbes de la
maladie disparaissaient du sang sous l'influence du traitement.
Ces résultats ayant été obtenus par l'emploi rudimentaire de ce
médicament, il est à croire que s'il était employé sous une
forme plus concentrée, il donnerait des résultats encore plus
C'est pourquoi l'auteur souhaite une consommation plus
générale de ce fruit, surtout dans les circonstances actuelles,
où il peut aider à parer à la pénurie des céréales et des
autres aliments hydrocarbonés, d'autant plus aisément que sa
production est abondante toute l'année, qu'il supporte fort
bien le transport à grandes distances, qu'il peut être mangé
cru ou cuit, comme fruit ou comme légume et qu'il représente
un des rares produits végétaux alimentaires dont le prix soit
resté normal durant ces dernières années.
(Bull. écon. Indochzne.)
Un nouveau fébrifuge fourni par l'Inde.
On étudie actuellement les propriétés médicinales d'un arbre
qui pousse dans les forêts du Bihar et du Bengale, et les faits
qui ont appelé l'attention sur cette plante et rappellent les cir-
constances qui ont fait connaître la quinine comme remède
contre la fièvre. L'ancien chirurgien de Benchi, le lieutenant
colonel J. C. S. VAUGHAN, ayant constaté de nombreux cas de
fièvre maligne causés par le mauvais air et le paludisme dans ce
district, s'enquit auprès des tribus indigènes aux fins de con-
naître si elles se servaient de plantes du pays pour guérir ces
maladies. Il apprit ainsi qu'il existait des arbres dont les feuilles,
l'écorce et les racines étaient employées à cet effet et à des
expériences qui ont été tentées avec les feuilles nait un certain
espoir qu'elles seront un apport appréciable à la réserve des
médicaments en usage dans les pays chauds.
Cet arbre est connu sous différents noms du pays mais son nom
botanique est Vitex peduncularis. On le trouve non seulement
dans le Chota Nagpur mais encore dans le Bengale oriental et
le Kasia Téraï. La meilleure manière de l'employer est de faire
Une infusion des feuilles, une once de feuilles pour 40 onces
d'infusion. L'effet s'est montré variable, mais il en est de même
pour la quinine et beaucoup d'autres médicaments. Dans de
nombreux cas une plus grande quantité ou des infusions plus
fortes ont été efficaces là ou le traitement ordinaire avait échoué,
et l'examen microscopique a montré que les microbes de la
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