Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 1922 1922
Description : 1922 (A15,N170). 1922 (A15,N170).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388952f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
234 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
A la date du Ier octobre, le rail atteignait le kilomètre 478
et le ballastage le kilomètre 471 au départ de Thiès; la gare de
Bouighoul-Bamba (kilomètre 483) qui doit être ouverte au prin-
temps prochain, est presque achevée. Quant aux terrassements,
ils sont arrivés à Falémé (kilomètre 576). Sur la partie Falémé-
Ambidédi restant à construire (51 kilomètres) les études se pour-
suivent activement.
Sauf cas de force majeure, l'achèvement de la ligne qui doit
mesurer de bout en bout 671 kilomètres (le tronçon Ambidédi-
Kayes exploité a une longueur de 44 kilomètres) peut donc être
envisagé dès maintenant pour le premier semestre 1923.
(L'Effort colonial.)
Autos américaines à la Côte d'Ivoire.
Le développement du léseau routier de la Côte d'Ivoire
atteint actuellement 3.000 kilomètres. La création de ce réseau
dans un pays totalement dépourvu de bêtes de somme a natu-
rellement provoqué une importation assez considérable de voi-
tures automobiles. Le nombre des autos en service y dépasse
actuellement la centaine et ce chiffre s'accroît tous les jours.
Inutile de dire que ces voitures sont, comme au Sénégal, de
marque américaine. Cette préférence est imputable uniquement
à l'organisation rationnelle de la vente.
Les maisons américaines ont des succursales en Côte d'Ivoire.
L'acheteur trouve sur place, voiture et pièces de rechange. Il
obtient même des facilités de paiement. S'il ambitionne une
voiture française; il devra la choisir sur catalogue, payer d'a-
vance, attendre de longs délais pour la livraison. Les mêmes
délais sont nécessaires pour obtenir des pièces de rechange.
On comprend que, dans ces conditions, les marques françaises
ne triomphent pas en Côte d'Ivoire. Ce qui est plus pénible à
constater, c'est que, pour des raisons identiques, ce sont des niar-
ques étrangères qui triomphent dans la plupart de nos colonies.
Peut-être, le jour où une marque française lancera avec les
méthodes commerciales américaines des voitures utilisant un
carburant tel que l'huile végétale, peut-être ce jour-là l'industrie
automobile française pourra reconquérir l'important marche
africain.
(Le Courrier colonial.)
A la date du Ier octobre, le rail atteignait le kilomètre 478
et le ballastage le kilomètre 471 au départ de Thiès; la gare de
Bouighoul-Bamba (kilomètre 483) qui doit être ouverte au prin-
temps prochain, est presque achevée. Quant aux terrassements,
ils sont arrivés à Falémé (kilomètre 576). Sur la partie Falémé-
Ambidédi restant à construire (51 kilomètres) les études se pour-
suivent activement.
Sauf cas de force majeure, l'achèvement de la ligne qui doit
mesurer de bout en bout 671 kilomètres (le tronçon Ambidédi-
Kayes exploité a une longueur de 44 kilomètres) peut donc être
envisagé dès maintenant pour le premier semestre 1923.
(L'Effort colonial.)
Autos américaines à la Côte d'Ivoire.
Le développement du léseau routier de la Côte d'Ivoire
atteint actuellement 3.000 kilomètres. La création de ce réseau
dans un pays totalement dépourvu de bêtes de somme a natu-
rellement provoqué une importation assez considérable de voi-
tures automobiles. Le nombre des autos en service y dépasse
actuellement la centaine et ce chiffre s'accroît tous les jours.
Inutile de dire que ces voitures sont, comme au Sénégal, de
marque américaine. Cette préférence est imputable uniquement
à l'organisation rationnelle de la vente.
Les maisons américaines ont des succursales en Côte d'Ivoire.
L'acheteur trouve sur place, voiture et pièces de rechange. Il
obtient même des facilités de paiement. S'il ambitionne une
voiture française; il devra la choisir sur catalogue, payer d'a-
vance, attendre de longs délais pour la livraison. Les mêmes
délais sont nécessaires pour obtenir des pièces de rechange.
On comprend que, dans ces conditions, les marques françaises
ne triomphent pas en Côte d'Ivoire. Ce qui est plus pénible à
constater, c'est que, pour des raisons identiques, ce sont des niar-
ques étrangères qui triomphent dans la plupart de nos colonies.
Peut-être, le jour où une marque française lancera avec les
méthodes commerciales américaines des voitures utilisant un
carburant tel que l'huile végétale, peut-être ce jour-là l'industrie
automobile française pourra reconquérir l'important marche
africain.
(Le Courrier colonial.)
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