RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 223
Le manioc à la Côte d'Ivoire.
Le Lieutenant-Gouverneur de la Côte d'Ivoire a adressé à
ses commandants de cercle une circulaire relative à l'extension
de la culture du manioc.
La Métropole fait une consommation toujours plus grande de
cossettes, depuis que les éleveurs les utilisent pour la nourriture
du bétail. Les colonies de l'Océan Indien sont jusqu'à présent
seules à fournir le marché métropolitain. Sans grands efforts, les
indigènes de la Côte d'Ivoire pourraient participer à cette four-
niture. Le manioc a été introduit dans la colonie pour parer à la
disette des produits vivriers locaux. Sa culture a parfaitement
réussi et cette année toute la récolte de manioc ne sera certaine-
ment pas consommée.
Le moment paraît donc opportun pour inciter les indigènes à
Préparer des cossettes avec le superflu de leur récolte. En tout
état de cause, le manioc ainsi préparé constituerait une excel-
lente réserve alimentaire et, si cette nouvelle production de la
Côte d'Ivoire est appréciée en France, elle peut devenir un élé-
ment de prospérité pour la colonie.
(Le Courrier colonial.)
Bovins du Tchad.
En raison du prix élevé de la viande, importer des bovins de
bonne qualité à des prix très inférieurs à ceux de la France serait
Une oeuvre utile et rémunératrice. Notre colonie du Tchad s'est
Corisidérablement agrandie de l'Ouadaï et d'une partie du Came-
roun; elle possède plus de 2 millions de têtes; l'indigène ne
consOlIlme pas de viande, ou fort peu; les Européens disséminés
SUr un territoire bien plus grand que la France ne sont que
Iniques centaines.
4 Dans la région du Tchad, les taureaux (l'émasculation est
Connue dans le centre de l'Afrique) peuvent venir de Kano,
non 1 Lacos en 55 heures à travers la
loin du Tchad, au port de Lagos en 55 heures à travers la
ISeria par le railway anglais Kano-Lagos. J'ai obtenu pendant
la guerre, du gouverneur de la Nigéria, l'autorisation d'utiliser
1 e railway; il m'a très aimablement offert son aide pour toutes
les opérations à effectuer sur son territoire. J'avais fait prix avec
le directeur du railway pour le transport du bétail, il possède des
agons aménagés à cet effet. J'avais aussi négocié une entente
Le manioc à la Côte d'Ivoire.
Le Lieutenant-Gouverneur de la Côte d'Ivoire a adressé à
ses commandants de cercle une circulaire relative à l'extension
de la culture du manioc.
La Métropole fait une consommation toujours plus grande de
cossettes, depuis que les éleveurs les utilisent pour la nourriture
du bétail. Les colonies de l'Océan Indien sont jusqu'à présent
seules à fournir le marché métropolitain. Sans grands efforts, les
indigènes de la Côte d'Ivoire pourraient participer à cette four-
niture. Le manioc a été introduit dans la colonie pour parer à la
disette des produits vivriers locaux. Sa culture a parfaitement
réussi et cette année toute la récolte de manioc ne sera certaine-
ment pas consommée.
Le moment paraît donc opportun pour inciter les indigènes à
Préparer des cossettes avec le superflu de leur récolte. En tout
état de cause, le manioc ainsi préparé constituerait une excel-
lente réserve alimentaire et, si cette nouvelle production de la
Côte d'Ivoire est appréciée en France, elle peut devenir un élé-
ment de prospérité pour la colonie.
(Le Courrier colonial.)
Bovins du Tchad.
En raison du prix élevé de la viande, importer des bovins de
bonne qualité à des prix très inférieurs à ceux de la France serait
Une oeuvre utile et rémunératrice. Notre colonie du Tchad s'est
Corisidérablement agrandie de l'Ouadaï et d'une partie du Came-
roun; elle possède plus de 2 millions de têtes; l'indigène ne
consOlIlme pas de viande, ou fort peu; les Européens disséminés
SUr un territoire bien plus grand que la France ne sont que
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4 Dans la région du Tchad, les taureaux (l'émasculation est
Connue dans le centre de l'Afrique) peuvent venir de Kano,
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