INFORMATIONS 211
aussi que si l'on veut qu'un travail commandé arrive à bonne fin,
il est nécessaire d'exercer une surveillance constante; souvent même
l'ouvrière malgache lasse la patience de l'Européen qui devra attendre
deux années un travail qu'une ouvrière française exécutera en deux
mois.
Un arbre à graines comestibles de Madagascar.
Voisine du jaquier et de l'arbre à pain, une autocarpée
du genre Treculia produit les graines dites de kakota importées
de la Grande Ile de l'Océan Indien. Il s'agit, assure M. Henri
JUMELLE, d'un arbre dont la hauteur peut atteindre 30 mètres ;
ses feuilles sont persistantes ; le limbe est coriace, anguleux
et obtus ; la floraison a lieu en octobre et les fruits mûrissent
en janvier et février. De la grosseur d'une petite noisette,
les akènes se présentent sur le syncarpe et chacun contient,
sous un mince péricarpe, une graine provenant d'un ovule
courbe et qui a pour tégument une pellicule semblable à celle
de l'arachide. Malgré les prévisions, il semble que l'on doive
plutôt considérer ces graines de kakota comme des graines
plus amylacées qu'oléagineuses. D'ailleurs, les indigènes les
consomment tandis que du bois de l'arbre, bois blanc et très
bon, ils font de menus objets de ménage, tels que cuillers,
plats et assiettes.
(Annales de l'Institut colonial de Bordeaux.)
Les bancs d'huîtres perlières à Madagascar.
M. PETIT, préparateur au Muséum dJHistoire naturelle de
Paris, actuellement en mission à Madagascar, vient de procéder
à la reconnaissance et à l'étude des bancs d'huîtres perlières
de la Côte nord-ouest de Madagascar.
Les caractères de ces bancs se retrouvent dans cette partie
de la Grande Ilo avec une constance remarquable : plages de
sable assez clair, baies avec fond de vase sur lequel se trouvent
des plantes vertes à souche rampante qui appartiennent au
genre cymodocée. Ces herbes s'étendent au-dessous des basses
mers jusque des profondeurs de 6 à 10 mètres. C'est dans ce
milieu que vivent les huitres perlières ; elles s'attachent aux
débris des madrépores et aux cymodocées. Elles se retiennent
les unes aux autres, en formant de véritables guirlandes, par
des filaments dont le rôle biologique est très important, car,
aussi que si l'on veut qu'un travail commandé arrive à bonne fin,
il est nécessaire d'exercer une surveillance constante; souvent même
l'ouvrière malgache lasse la patience de l'Européen qui devra attendre
deux années un travail qu'une ouvrière française exécutera en deux
mois.
Un arbre à graines comestibles de Madagascar.
Voisine du jaquier et de l'arbre à pain, une autocarpée
du genre Treculia produit les graines dites de kakota importées
de la Grande Ile de l'Océan Indien. Il s'agit, assure M. Henri
JUMELLE, d'un arbre dont la hauteur peut atteindre 30 mètres ;
ses feuilles sont persistantes ; le limbe est coriace, anguleux
et obtus ; la floraison a lieu en octobre et les fruits mûrissent
en janvier et février. De la grosseur d'une petite noisette,
les akènes se présentent sur le syncarpe et chacun contient,
sous un mince péricarpe, une graine provenant d'un ovule
courbe et qui a pour tégument une pellicule semblable à celle
de l'arachide. Malgré les prévisions, il semble que l'on doive
plutôt considérer ces graines de kakota comme des graines
plus amylacées qu'oléagineuses. D'ailleurs, les indigènes les
consomment tandis que du bois de l'arbre, bois blanc et très
bon, ils font de menus objets de ménage, tels que cuillers,
plats et assiettes.
(Annales de l'Institut colonial de Bordeaux.)
Les bancs d'huîtres perlières à Madagascar.
M. PETIT, préparateur au Muséum dJHistoire naturelle de
Paris, actuellement en mission à Madagascar, vient de procéder
à la reconnaissance et à l'étude des bancs d'huîtres perlières
de la Côte nord-ouest de Madagascar.
Les caractères de ces bancs se retrouvent dans cette partie
de la Grande Ilo avec une constance remarquable : plages de
sable assez clair, baies avec fond de vase sur lequel se trouvent
des plantes vertes à souche rampante qui appartiennent au
genre cymodocée. Ces herbes s'étendent au-dessous des basses
mers jusque des profondeurs de 6 à 10 mètres. C'est dans ce
milieu que vivent les huitres perlières ; elles s'attachent aux
débris des madrépores et aux cymodocées. Elles se retiennent
les unes aux autres, en formant de véritables guirlandes, par
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