296 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
GUADELOUPE
I. — Commerce général de la Guadeloupe et Dépendances.
L'année 1920 a clos l'ère de grande prospérité que la guerre
avait ouverte pour la colonie. Son commerce général qui était
en 1010 de 40.857.335 francs avait passé en 1914à 43.728.540francs.
Il s'est élevé graduellement à 46 millions en 1915, à 67 millions
en 1916, à 90 millions en 1917 et à 90. 76G. 879 francs en 1918.
Faisant un bond prodigieux en 1919 il a atteint 167.472.761 francs
pour arriver à son apogée en 1920 avec le chiffre considérable de
264.247.244 francs, dont 117.858.064 francs pour les importa-
tions et 146. 389 .10 francs pour les exportations. Cette activité
croissante du mouvement commercial est due aux cours inespérés
qu'ont atteint les denrées de la colonie pendant les hostilités et
et principalement en 1920. Mais le dernier trimestre de 1920 a
marqué le point de départ de la baisse, saH f en ce qui concerne
le sucre. Le prix de cette denrée avant la guerre oscillait entre
30 et 40 francs par 100 kilos; pendant les hostilités elle a été
réquisitionnée au prix net de 75 francs, 90 francs, et même
93 francs. La réquisition a pris fin avec l'année 1920: depuis que
le commerce du sucre est deveuu libre les cours ont augmenté
mais restent incertains et sont loin d'être stabilisés.
Les rhums et tafias qui valaient avant la guerre de 20 à
40 a'ancs les 100 litres ont connu les prix incroyables de 500, 600
et même 700 francs, à la fin de 1920 les cours sont descendus à
542 fr. 50 mais c'étaient des cours nominaux : la marchandise ne
trouvait par preneurs.
Les cafés ont atteint jusqu'à 955 francs par 100 kilos; alors
que les cours maximum étaient autrefois de 300 à 350 francs;
ils sont descendus à 675 francs; enfin les cacaos qui ont valu
pendant un moment 820 francs en 1920 sont tombés à 368 francs
au mois de décembre.
Comparé à celui de 1919 le mouvement commercial de la
colonie en 1920 accuse une plus-value de 96.774.483 francs, se
répartissant comme suit :
54.013.823 francs pour les importations.
42.760.660 francs pour les exportations.
Le commerce avec la France gagne 73.897.163 francs; celui
avec les Colonies françaises 822.438 francs, et l'étranger ne
bénéficie que d'une avance de 22.054.882 francs.
GUADELOUPE
I. — Commerce général de la Guadeloupe et Dépendances.
L'année 1920 a clos l'ère de grande prospérité que la guerre
avait ouverte pour la colonie. Son commerce général qui était
en 1010 de 40.857.335 francs avait passé en 1914à 43.728.540francs.
Il s'est élevé graduellement à 46 millions en 1915, à 67 millions
en 1916, à 90 millions en 1917 et à 90. 76G. 879 francs en 1918.
Faisant un bond prodigieux en 1919 il a atteint 167.472.761 francs
pour arriver à son apogée en 1920 avec le chiffre considérable de
264.247.244 francs, dont 117.858.064 francs pour les importa-
tions et 146. 389 .10 francs pour les exportations. Cette activité
croissante du mouvement commercial est due aux cours inespérés
qu'ont atteint les denrées de la colonie pendant les hostilités et
et principalement en 1920. Mais le dernier trimestre de 1920 a
marqué le point de départ de la baisse, saH f en ce qui concerne
le sucre. Le prix de cette denrée avant la guerre oscillait entre
30 et 40 francs par 100 kilos; pendant les hostilités elle a été
réquisitionnée au prix net de 75 francs, 90 francs, et même
93 francs. La réquisition a pris fin avec l'année 1920: depuis que
le commerce du sucre est deveuu libre les cours ont augmenté
mais restent incertains et sont loin d'être stabilisés.
Les rhums et tafias qui valaient avant la guerre de 20 à
40 a'ancs les 100 litres ont connu les prix incroyables de 500, 600
et même 700 francs, à la fin de 1920 les cours sont descendus à
542 fr. 50 mais c'étaient des cours nominaux : la marchandise ne
trouvait par preneurs.
Les cafés ont atteint jusqu'à 955 francs par 100 kilos; alors
que les cours maximum étaient autrefois de 300 à 350 francs;
ils sont descendus à 675 francs; enfin les cacaos qui ont valu
pendant un moment 820 francs en 1920 sont tombés à 368 francs
au mois de décembre.
Comparé à celui de 1919 le mouvement commercial de la
colonie en 1920 accuse une plus-value de 96.774.483 francs, se
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42.760.660 francs pour les exportations.
Le commerce avec la France gagne 73.897.163 francs; celui
avec les Colonies françaises 822.438 francs, et l'étranger ne
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