HYGIÈNE — ASSISTANCE MÉDICALE
ZOOTECHNIE
m-
LES RICHESSES THERMALES DE LA FRANCE D'OUTRE-MER
Ainsi que l'indiquent dans leur très intéressant manuel :
Le Bréviaire • thermal des Coloniaux (1) MM. les docteurs
J. MATIGNON et S. ABBATUCCI, les sources hydrominérales de la
France d'outre-mer, Algérie mise à part, sont loin d'avoir été
inventoriées d'une façon complète. Grâce aux savants travaux
de M. HANRIOT (Études sur les eaux minérales d'Algérie), de
M. l'inspecteur général du service de Santé colonial KERMOGANT
(Annales d'hygiène et de médecine coloniales, 1901), de M. BABILÉE
(Inspection des eaux thermales d'Algérie), des docteurs GUILLERNET
et HEKMANT, de M. LEMOINE (Etudes géologiques N. Madagascar),
de II. PEEIRIER DE LA BATHIE (Sources thermales ou minérales de
Madagascar), etc. — pour ne citer que quelques-uns des savants
qui ont étudié la question - nous possédons cependant sur les
sources minérales des Colonies françaises, des informations suf-
fisantes pour permettre d'affirmer dès maintenant qu'elles seront
certainement quelque jour une grosse ressource thérapeutique
pour nos possessions.
En ce qui concerne l'Algérie, les études poursuivies par
M. HANRIOT et par les nombreux médecins militaires qui se sont
préoccupés du sujet, nous ont mis en possession d'une nomencla-
ture assez fournie des principales sources d'eaux minérales de
nos provinces nord-africaines et d'indications intéressantes sur
leurs propriétés.
Les sources les plus connues sont assez régulièrement répar-
ties dans les trois départements. Dans celui de Constantine, on
(1) Le Bréviaire thermal des Coloniaux par J. J. MATIGNON, médecin
consultant à Châtelguyon èt S. ABBATUOCl, médecin principal de 1" classe des
Troupes coloniales. (Maloine et fils, éditeurs, Paris, 43 figures). C'est dans cet ou-
vrage que nous avons puisé la majeure partie des renseignements reproduits au
cours de ce modeste aperçu d'ensemble. Nous nous permettons d'exprimer ici notre
sincère gratitude aux auteurs pour l'amabilité avec laquelle ils nous ont autorisés
à utiliser leurs travaux.
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Ainsi que l'indiquent dans leur très intéressant manuel :
Le Bréviaire • thermal des Coloniaux (1) MM. les docteurs
J. MATIGNON et S. ABBATUCCI, les sources hydrominérales de la
France d'outre-mer, Algérie mise à part, sont loin d'avoir été
inventoriées d'une façon complète. Grâce aux savants travaux
de M. HANRIOT (Études sur les eaux minérales d'Algérie), de
M. l'inspecteur général du service de Santé colonial KERMOGANT
(Annales d'hygiène et de médecine coloniales, 1901), de M. BABILÉE
(Inspection des eaux thermales d'Algérie), des docteurs GUILLERNET
et HEKMANT, de M. LEMOINE (Etudes géologiques N. Madagascar),
de II. PEEIRIER DE LA BATHIE (Sources thermales ou minérales de
Madagascar), etc. — pour ne citer que quelques-uns des savants
qui ont étudié la question - nous possédons cependant sur les
sources minérales des Colonies françaises, des informations suf-
fisantes pour permettre d'affirmer dès maintenant qu'elles seront
certainement quelque jour une grosse ressource thérapeutique
pour nos possessions.
En ce qui concerne l'Algérie, les études poursuivies par
M. HANRIOT et par les nombreux médecins militaires qui se sont
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nos provinces nord-africaines et d'indications intéressantes sur
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Les sources les plus connues sont assez régulièrement répar-
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(1) Le Bréviaire thermal des Coloniaux par J. J. MATIGNON, médecin
consultant à Châtelguyon èt S. ABBATUOCl, médecin principal de 1" classe des
Troupes coloniales. (Maloine et fils, éditeurs, Paris, 43 figures). C'est dans cet ou-
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