Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1914-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1914 01 février 1914
Description : 1914/02/01 (A1,N8,T2)-1914/02/28. 1914/02/01 (A1,N8,T2)-1914/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388939k
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
48 ÉTUDES ET MÉMOIRES
V. Conclusions
De tout ce qui précède, il résulte qu'à l'heure actuelle deux
produits seulement détruisent d'une façon efficace et définitive
la fourmi-manioc : le sulfure de carbone et l'anhydride sulfu-
reux liquéfié.
J'estime que les deux peuvent s'employer concurremment
selon les circonstances. Le sulfure de carbone transporté avec
précaution peut rendre, malgré ses côtés dangereux, de réels
services dans les habitations reculées des petites communes où
les voies de communication n'existent pas.
Mais, à mon avis, partout où l'on pourra employer l'anhy-
dride sulfureux liquéfié, ce produit devra être préféré.
Je m'explique.
Ceux qui emploient le sulfure de carbone en Guyane ne font
que chasser les fourmis de leur fourmilière principale pour
les disséminer dans une multitude de fourmilières nouvelles.
En effet, pour que le sulfure produise tout l'effet demandé
à moins d'employer le procédé d'Hérard qui nécessite une
quantité double du produit il faut deux conditions essen-
tielles sans lesquelles l'insuccès est certain :
1° Avoir suffisamment d'eau à proximité pour en imprégner
tout l'intérieur de la fourmilière afin que le sulfure puisse
pénétrer le plus profondément possible ;
2° Employer non pas un demi-litre ou un litre de sulfure,
comme on a coutume de le faire, mais 3,5, 10 litres, ou plus
s'il le faut, selon l'importance de la fourmilière.
Approximativement, il faut compter au moins un litre par
mètre de diamètre.
Pendant la saison des pluies la première condition est facile
à réaliser car on trouve partout de l'eau.
Mais en été, surtout aux mois de septembre, octobre et novem-
bre qui sont les plus propices pour la destruction totale des
femelles gonflées d'œufs, les terres sont sèches, les puits et
V. Conclusions
De tout ce qui précède, il résulte qu'à l'heure actuelle deux
produits seulement détruisent d'une façon efficace et définitive
la fourmi-manioc : le sulfure de carbone et l'anhydride sulfu-
reux liquéfié.
J'estime que les deux peuvent s'employer concurremment
selon les circonstances. Le sulfure de carbone transporté avec
précaution peut rendre, malgré ses côtés dangereux, de réels
services dans les habitations reculées des petites communes où
les voies de communication n'existent pas.
Mais, à mon avis, partout où l'on pourra employer l'anhy-
dride sulfureux liquéfié, ce produit devra être préféré.
Je m'explique.
Ceux qui emploient le sulfure de carbone en Guyane ne font
que chasser les fourmis de leur fourmilière principale pour
les disséminer dans une multitude de fourmilières nouvelles.
En effet, pour que le sulfure produise tout l'effet demandé
à moins d'employer le procédé d'Hérard qui nécessite une
quantité double du produit il faut deux conditions essen-
tielles sans lesquelles l'insuccès est certain :
1° Avoir suffisamment d'eau à proximité pour en imprégner
tout l'intérieur de la fourmilière afin que le sulfure puisse
pénétrer le plus profondément possible ;
2° Employer non pas un demi-litre ou un litre de sulfure,
comme on a coutume de le faire, mais 3,5, 10 litres, ou plus
s'il le faut, selon l'importance de la fourmilière.
Approximativement, il faut compter au moins un litre par
mètre de diamètre.
Pendant la saison des pluies la première condition est facile
à réaliser car on trouve partout de l'eau.
Mais en été, surtout aux mois de septembre, octobre et novem-
bre qui sont les plus propices pour la destruction totale des
femelles gonflées d'œufs, les terres sont sèches, les puits et
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