Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1914-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1914 01 janvier 1914
Description : 1914/01/01 (A1,N7,T2)-1914/01/31. 1914/01/01 (A1,N7,T2)-1914/01/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63889385
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CULTURE ET PRÉPARATION DE LA VANILLE 5
rugueuses, d'une coloration brun foncé, recourbées du côté du pédon-
cule et émoussées à l'autre extrémité. Elles ressemblent à certaines peti-
tes cornes allongées et rugueuses que je me rappelle avoir observées
autrefois sur des térébinthes (1).
Elles s'ouvrent longitudinalement et laissent alors échapper une
poudre fine, noire, brillante, solidement fixée à l'intérieur de la gousse,
et dégageant une odeur de benjoin.
Si l'on respire un instant de cette odeur, on ne tarde pas à avoir mal
à la tête ».
Dans son ouvrage publié en 1615, Francisco Hernandez (2)
consigne, au chapitre De Tlilxochitl seu flore nigro araco aro-
matico, les observations qu'il fit au Mexique, sur la vanille, en
1571-1577. L'ouvrage dont il s'agit contient un dessin de deux
gousses de vanille et de quelques feuilles.
L'expression flore nigro, qui évidemment ne pouvait s'ap-
pliquer qu'aux gousses desséchées, a cependant fait croire, à
certains auteurs, que la vanille avait des fleurs noirâtres.
Plus tard, Bauhin (3), en 1650, ne fit que reproduire, tex-
tuellement, les observations faites par Clusius. Il y a cepen-
dant lieu de remarquer à ce sujet qu'il désigne la vanille sous
le nom de Lobus longus aromaticus, tandis que Clusius l'avait
dénommée Lohus oblongus aromaticus.
Divers auteurs : Piso (4), Redi (5), Dampier (6), P. Po-
met (7), Plumier (8), nous ont laissé quelques documents sur
la vanille.
(t) Galles produites parle Pemphigus cornicularins sur le Pistacia Tere-
binthus.
(2) FRANCISCO HERNANDEZ, Rerum medicarum Novae Hispaniae Thesaurus,
seu plantarum. animalium, mineralium Mexicanorum Historia.
(3) BAUHlN, Historia plantarum universalis, auctoribus Johanne Bau-
hino Archiatro Jos. Henrico Cherlero, etc. Ebroduni (Yverdun), 1650.
(4) Piso, Mantissa aromatica, 1658, pp. 200-201.
(5) REDI, Experimenta circa res diversas naturales, etc. Amsterdam,
1675.
(6) DAMPIER, A new Voyage round the World. London, vol. I, pp. 38 et
234; vol. Il, p. 123 (1676).
(7) P. POMET, Histoire générale des drogues, par Pierre Pomet, marchand
épicier et droguiste. Paris, 1694, p. 207 (une figure, d'ailleurs très mauvaise).
(8) PLUMIER, Nou. Pl. Amer. Gen., p. 25 (1703),
rugueuses, d'une coloration brun foncé, recourbées du côté du pédon-
cule et émoussées à l'autre extrémité. Elles ressemblent à certaines peti-
tes cornes allongées et rugueuses que je me rappelle avoir observées
autrefois sur des térébinthes (1).
Elles s'ouvrent longitudinalement et laissent alors échapper une
poudre fine, noire, brillante, solidement fixée à l'intérieur de la gousse,
et dégageant une odeur de benjoin.
Si l'on respire un instant de cette odeur, on ne tarde pas à avoir mal
à la tête ».
Dans son ouvrage publié en 1615, Francisco Hernandez (2)
consigne, au chapitre De Tlilxochitl seu flore nigro araco aro-
matico, les observations qu'il fit au Mexique, sur la vanille, en
1571-1577. L'ouvrage dont il s'agit contient un dessin de deux
gousses de vanille et de quelques feuilles.
L'expression flore nigro, qui évidemment ne pouvait s'ap-
pliquer qu'aux gousses desséchées, a cependant fait croire, à
certains auteurs, que la vanille avait des fleurs noirâtres.
Plus tard, Bauhin (3), en 1650, ne fit que reproduire, tex-
tuellement, les observations faites par Clusius. Il y a cepen-
dant lieu de remarquer à ce sujet qu'il désigne la vanille sous
le nom de Lobus longus aromaticus, tandis que Clusius l'avait
dénommée Lohus oblongus aromaticus.
Divers auteurs : Piso (4), Redi (5), Dampier (6), P. Po-
met (7), Plumier (8), nous ont laissé quelques documents sur
la vanille.
(t) Galles produites parle Pemphigus cornicularins sur le Pistacia Tere-
binthus.
(2) FRANCISCO HERNANDEZ, Rerum medicarum Novae Hispaniae Thesaurus,
seu plantarum. animalium, mineralium Mexicanorum Historia.
(3) BAUHlN, Historia plantarum universalis, auctoribus Johanne Bau-
hino Archiatro Jos. Henrico Cherlero, etc. Ebroduni (Yverdun), 1650.
(4) Piso, Mantissa aromatica, 1658, pp. 200-201.
(5) REDI, Experimenta circa res diversas naturales, etc. Amsterdam,
1675.
(6) DAMPIER, A new Voyage round the World. London, vol. I, pp. 38 et
234; vol. Il, p. 123 (1676).
(7) P. POMET, Histoire générale des drogues, par Pierre Pomet, marchand
épicier et droguiste. Paris, 1694, p. 207 (une figure, d'ailleurs très mauvaise).
(8) PLUMIER, Nou. Pl. Amer. Gen., p. 25 (1703),
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