Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-08-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 août 1913 01 août 1913
Description : 1913/08/01 (A13,N125)-1913/08/31. 1913/08/01 (A13,N125)-1913/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388926z
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
DE MADAGASCAR 99
Une société anglaise « The Madagascar rubber company limited »
s'est constituée pour l'exploitation, par des procédés modernes, des
lianes caoutchoutifères de l'Ouest. La « Rubber Company», pour
exercer son industrie, a été autorisée à occuper 50.000 hectares
de forêts dans le cercle de Morondava, pour une période de dix
années et à titre renouvelable, à charge de payer une redevance annuelle
de 0 fr. 10 par hectare concédé et de planter 156 plants (?) par hectare
exploité avec une réserve de trente lianes. Telles sont dans leurs grandes
lignes les obligations auxquelles est soumise la Compagnie.
Nous sommes allé visiter l'usine centrale qui est installée à Bélo,
important village sakalave situé à l'embouchure de la Tsiribihina.
Le caoutchouc est extrait des lianes par le traitement mécanique
des écorces. Cette initiative est due à un ingénieur français. M. Cha-
plain, actuellement représentant de la Société à Madagascar. L'usine
comprend trois machines dont deux fonctionnent à peu près réguliè-
rement. La première sert exclusivement au broyage des écorces, la
seconde au raffinage du caoutchouc. La troisième est mixte, de
manière à pouvoir, en cas d'accidents, remplacer l'une ou l'autre
des deux précédentes. Chaque machine est actionnée par un moteur
à vapeur de 25 HP chauffé au bois, qui met en mouvement quatre
cônes broyeurs disposés à l'extrémité de deux arbres parallèles. Un
cône se compose de deux pièces principales : 1° d'une partie fixe
appelée cône femelle pourvue intérieurement de rainures longitu-
dinales ; 2° d'une partie mobile dite cône male qui s'emboîte dans la
précédente. Le cône mâle présente extérieurement des parties sail-
lantes formant engrenage avec les rainures du cône femelle. Les
écorces, préalablement séchées, sont réparties sur une auge rectan-
gulaire et arrivent, en même temps qu'un courant d'eau froide, entre
les deux pièces que nous venons de décrire. Pour produire la coagu-
lation complète du latex, un courant de vapeur maintient les cônes
à une température de 35° à 40°. L'eau entraîne tous les résidus d'é-
corce. Le caoutchouc sort des cônes broyeurs sous la forme de petits
boudins de 5 millimètres de diamètre sur 10 à 20 centimètres de
longueur et passe dans une sorte de trémie rotative appelée « trom-
mel ». Cet appareil retient les particules de caoutchouc non agglo-
mérées ainsi que les fragments d'écorces qui ont échappé au broyage.
Une société anglaise « The Madagascar rubber company limited »
s'est constituée pour l'exploitation, par des procédés modernes, des
lianes caoutchoutifères de l'Ouest. La « Rubber Company», pour
exercer son industrie, a été autorisée à occuper 50.000 hectares
de forêts dans le cercle de Morondava, pour une période de dix
années et à titre renouvelable, à charge de payer une redevance annuelle
de 0 fr. 10 par hectare concédé et de planter 156 plants (?) par hectare
exploité avec une réserve de trente lianes. Telles sont dans leurs grandes
lignes les obligations auxquelles est soumise la Compagnie.
Nous sommes allé visiter l'usine centrale qui est installée à Bélo,
important village sakalave situé à l'embouchure de la Tsiribihina.
Le caoutchouc est extrait des lianes par le traitement mécanique
des écorces. Cette initiative est due à un ingénieur français. M. Cha-
plain, actuellement représentant de la Société à Madagascar. L'usine
comprend trois machines dont deux fonctionnent à peu près réguliè-
rement. La première sert exclusivement au broyage des écorces, la
seconde au raffinage du caoutchouc. La troisième est mixte, de
manière à pouvoir, en cas d'accidents, remplacer l'une ou l'autre
des deux précédentes. Chaque machine est actionnée par un moteur
à vapeur de 25 HP chauffé au bois, qui met en mouvement quatre
cônes broyeurs disposés à l'extrémité de deux arbres parallèles. Un
cône se compose de deux pièces principales : 1° d'une partie fixe
appelée cône femelle pourvue intérieurement de rainures longitu-
dinales ; 2° d'une partie mobile dite cône male qui s'emboîte dans la
précédente. Le cône mâle présente extérieurement des parties sail-
lantes formant engrenage avec les rainures du cône femelle. Les
écorces, préalablement séchées, sont réparties sur une auge rectan-
gulaire et arrivent, en même temps qu'un courant d'eau froide, entre
les deux pièces que nous venons de décrire. Pour produire la coagu-
lation complète du latex, un courant de vapeur maintient les cônes
à une température de 35° à 40°. L'eau entraîne tous les résidus d'é-
corce. Le caoutchouc sort des cônes broyeurs sous la forme de petits
boudins de 5 millimètres de diamètre sur 10 à 20 centimètres de
longueur et passe dans une sorte de trémie rotative appelée « trom-
mel ». Cet appareil retient les particules de caoutchouc non agglo-
mérées ainsi que les fragments d'écorces qui ont échappé au broyage.
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