En 1928, la consommation des fleurs atteignit 2 480 000 Ibs.
En 1925 et 1926, la surproduction avait été si forte qu'après satisfaction donnée à la consommation locale et à l'exportation, il restait sur les bras des producteurs et des intermédiaires 5 000 000 lbs.
La production fut réduite en 1927, afin d'écouler les stocks. Cette année, l'exportation a dépassé la récolte.
Conditions du marché.
Dans les conditions actuelles du marché, le producteur ne vend pas directement au consommateur. Il livre sa récolte au courtier qui, à son tour, la vend à des marchands en gros. Le courtier cons- titue donc le lien entre le producteur et le marché central.
A Hokkaido, les courtiers professionnels qui financent les culti- vateurs sont peu nombreux. En règle générale, ce sont de riches fermiers ou marchands ayant du goût pour la spéculation qui prê- tent des capitaux aux producteurs.
La plupart du temps, le courtier achète la récolte et la vend en totalité aux gros opérateurs. Parmi ceux-ci les uns se livrent à la fois à l'exportation et à la fabrication de la poudre, les autres se spé- cialisent dans l'exportation.
Toutefois, lorsque les courtiers ne donnent pas les prix du marché, il arrive que le producteur vende directement au marchand en gros.
La vente peut avoir lieu au comptant, le prix étant payé le jour du transfert de la marchandise des mains du producteur à celles du courtier (spot sales), ou bien (time bargain) la récolte est vendue à l'avance au prix qui prévaut au moment de sa livraison. Il est alors d'usage qu'une provision soit déposée au moment où les parties entrent en contact.
Il arrive encore que la récolte soit vendue et payée entièrement avant la mise en vente, suivant l'estimation qui en est faite au moment de la signature du contrat et au prix qui prévaut à cette époque (forward contract). C'est un procédé qui fait courir des risques sérieux aux deux parties.
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