Deuxième qualité. Coprah jaunâtre ou rougeâtre, préparé avec des fruits insuffisamment évolués, et coprah mal séché, plus ou moins brisé, ou attaqué légèrement par les moisissures.
Troisième qualité. Coprah profondément attaqué par les moisis- sures, ou les petits insectes qui le perforent s'il séjourne dans un local humide ; coprah émietté et déchets de fabrication ; coprah mou ayant la consistance du caoutchouc, provenant de noix abso- lument vertes qui donnent un rendement défectueux tombant à 10 ou 12 p. 100.
Le coprah indigène est ordinairement classé dans les deux der- nières catégories. Quelquefois il est très déprécié, lorsqu'il a été séché dans les cases, pendant les jours de pluies ; il dégage alors une forte odeur de fumée.
Commerce.
Les expéditions ont lieu, par sacs de 50 kilogrammes net, sur Marseille, plus rarement sur Majunga, Zanzibar ou Bombay. Les cours sont généralement établis en livres, à la tonne anglaise de 1 016 kilogrammes.
La production anglaise est achetée par des commerçants euro- péens ou indiens, les plantations européennes se chargent elles- mêmes de la réalisation de leurs produits par l'intermédiaire des coûrtiers de Marseille.
Au début de 1929, le prix de revient de la tonne métrique s'éta- blissait comme suit, dans ces dernières exploitations.
Prix de revient au domaine (amortissements de toutes
sortes compris) Fr. 1 100 Ensachage et marquage. 130 Transport jusqu'au port de chargement. 150 Emmagasinage et gardiennage 25 Embarquement. 20 Droits de sortie. Statistique. Connaissements. 60 Perte au poids en cours de route 3 à 1 p. 100 125 FO B Comores. 1 610
Fret et surfret payables sur poids délivré 650 Assurance 25 CAF Marseille 2 285
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