Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-10-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931
Description : 1931/10/01 (A2,N16)-1931/10/31. 1931/10/01 (A2,N16)-1931/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63889170
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
- Aller à la page de la table des matières725
- SOMMAIRE
Pages- Les Participations agricoles de l'Etranger et de la France à l'Exposition Coloniale et Internationale (suite):
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CULTURES INDIGÈNES EN AFRIQUE ÉQUATORIALE 767
suppression, quoique enlevant en apparence des bras à la culture, ne
fera que la favoriser par l'émancipation et l'amélioration qu'elle
déterminera.
L'anthropophagie. Chez les Bantous du Sud, la chasse
n'ayant probablement jamais été un besoin, l'anthropophagie a dû
toujours être rituelle pour maintenir l'organisation militaire néces-
saire au mouvement en avant et à la défense contre les voisins
envahisseurs.
Dans la forêt, la cueillette occupe toutes les activités, depuis celle
des enfants jusqu'à celle des vieillards.
Le clan nécessaire à cette cueillette et à sa protection doit avoir
juste la force nécessaire pour résister au clan voisin sans attache et
sans commerce avec lui et qui deviendra le ravisseur possible si sa
propre cueillette n'est pas assez fructueuse. La vie d'un individu
quelconque du clan ne représente donc aucun travail, aucun espoir,
et la vie d'un individu du clan voisin ne compte pas : c'est un gibier
de plus. L'anthropophagie s'établit donc dans la forêt tout simple-
ment comme un moyen d'améliorer l'alimentation, et n'influe en
rien sur la culture.
Au Nord de la forêt, les Mandjias et les Bandas ont détruit tout
leur gibier. Ils n'ont pas d'animaux domestiques de grand poids, et,
le besoin d'alimentation carnée étant pour eux impérieux, ils chas-
sent l'homme sur les confins de leurs villages, comme le gibier le
plus important et le plus facile à atteindre. L'anthropophagie sub-
siste malgré la culture et ne peut disparaître que par contrainte ou
par l'apport de viande d'autres pays.
Le commerce. Commerce de vivres régional. Chez les
Batékés et les Bakongos, il existe un commerce agricole assez
important, lequel a beaucoup favorisé le développement de la cul-
ture que nous avons constaté dans le pays. En certains lieux, où se
croisent de nombreux sentiers, en des points centraux bien choisis
mais toujours en dehors des villages, se tiennent à date-fixe
des marchés où sont échangés des vivres divers et des produits du
sol. Les transactions, qui portent parfois sur d'assez faibles quan-
suppression, quoique enlevant en apparence des bras à la culture, ne
fera que la favoriser par l'émancipation et l'amélioration qu'elle
déterminera.
L'anthropophagie. Chez les Bantous du Sud, la chasse
n'ayant probablement jamais été un besoin, l'anthropophagie a dû
toujours être rituelle pour maintenir l'organisation militaire néces-
saire au mouvement en avant et à la défense contre les voisins
envahisseurs.
Dans la forêt, la cueillette occupe toutes les activités, depuis celle
des enfants jusqu'à celle des vieillards.
Le clan nécessaire à cette cueillette et à sa protection doit avoir
juste la force nécessaire pour résister au clan voisin sans attache et
sans commerce avec lui et qui deviendra le ravisseur possible si sa
propre cueillette n'est pas assez fructueuse. La vie d'un individu
quelconque du clan ne représente donc aucun travail, aucun espoir,
et la vie d'un individu du clan voisin ne compte pas : c'est un gibier
de plus. L'anthropophagie s'établit donc dans la forêt tout simple-
ment comme un moyen d'améliorer l'alimentation, et n'influe en
rien sur la culture.
Au Nord de la forêt, les Mandjias et les Bandas ont détruit tout
leur gibier. Ils n'ont pas d'animaux domestiques de grand poids, et,
le besoin d'alimentation carnée étant pour eux impérieux, ils chas-
sent l'homme sur les confins de leurs villages, comme le gibier le
plus important et le plus facile à atteindre. L'anthropophagie sub-
siste malgré la culture et ne peut disparaître que par contrainte ou
par l'apport de viande d'autres pays.
Le commerce. Commerce de vivres régional. Chez les
Batékés et les Bakongos, il existe un commerce agricole assez
important, lequel a beaucoup favorisé le développement de la cul-
ture que nous avons constaté dans le pays. En certains lieux, où se
croisent de nombreux sentiers, en des points centraux bien choisis
mais toujours en dehors des villages, se tiennent à date-fixe
des marchés où sont échangés des vivres divers et des produits du
sol. Les transactions, qui portent parfois sur d'assez faibles quan-
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