serait aux colons la possibilité de profiter pleinement d'heureuses transformations.
On sait qu'en Algérie, par exemple, on divise généralement le cheptel ovin en deux groupes : le troupeau fixe du Tell et semi-séden- taire de la lisière septentrionale des Hauts-Plateaux, terres de pro- priété privée ; et le troupeau du Sud, ou grand transhumant, qui occupe les centres à propriété collective, hiverne jusque dans le
(Cliché H.-G. St-Hilaire.) Fig. 2. Bélier tondu des Beni-Ahsen (Maroc).
Sahara, et se dirige l'été, vers le Nord, pour chercher plus de nour- riture, et un peu plus de fraîcheur.
M. Seurat, qui a étudié plus particulièrement les conditions de l'élevage des ovins sur les Hauts-Plateaux, dit que la transhumance s'impose, car elle permet d'éviter les pluies, les boues et l'humidité du Tell en hiver, les grandes chaleurs du Sahara en été.
Cependant, toutes les tribus ne vont pas hiverner dans le Sud.
Nombre d'entre elles se contentent de faire descendre leur bétail, à la fin de l'été, dans les plaines basses qui avoisinent les zahrès, lacs salés.
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