1026 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
ÉCONOMIE DOMESTIQUE
Fabrication des beurres végétaux produits
par nos colonies.
Lorsqu'en 1896, il y a près de vingt-six ans, un fabricant
d'huiles de notre pays (1) réalisait les procédés pour rendre
alimentaire le beurre de coco, qui n'avait jusqu'alors servi
qu'aux usages industriels, il faisait une découverte dont on peut
juger l'importance par les résultats obtenus au triple point de
vue de notre culture coloniale du cocotier, de notre industrie
nationale, de l'alimentation de notre pays en matières grasses.
LA CULTURE DU COCOTIER DANS NOS COLONIES
ET LA Végétaline.
Le problème de l'alimentation de la France en corps gras
est de première importance, car notre production de beurre ou
autres matières grasses animales est manifestement insuffisante
et notre change se ressent fortement des demandes que nous
faisons à l'étranger.
Or, toutes nos colonies tropicales peuvent fournir, par la
culture du cocotier, cette graisse végétale qui est extraite de
la noix de coco. La forte demande de noix de coco pour le
fabrication de la Végétaline, a eu l'heureux effet de rendre rémuné-
ratrice pour nos planteurs coloniaux la culture de cet oléagineux,
et nous voyons tous les jours se développer la culture des
palmiers à huile de deux espèc es principales : le Coco nuc/fera
ou cocotier, et l'Elaeis guinéensis ou palmier, dit palmiste.
Notre Indochine et surtout la basse Cochinchine, dans leS
régions de Mytho et de Bentré, en bénéficient, ainsi que notre
Ouest Africain où le palmier à huile devient la principale
richesse, et nos établissements d'Océanie.
Près de trois millions d'hectares dans le monde sont plantes
en cocotiers, représentant près de six cents millions d'arbres
produisant plus de trente milliards de noix. On voit l'importance
de cette nouvelle industrie, qui est devenue pour une bonne part
la cause du développement de notre agriculture coloniale.
(UIllustration économique et financière.)
(1) La Maison Rocca, Tassy et de Roux, de Marseille fabricante de la « v
taline », graisse végétale alimentaire.
ÉCONOMIE DOMESTIQUE
Fabrication des beurres végétaux produits
par nos colonies.
Lorsqu'en 1896, il y a près de vingt-six ans, un fabricant
d'huiles de notre pays (1) réalisait les procédés pour rendre
alimentaire le beurre de coco, qui n'avait jusqu'alors servi
qu'aux usages industriels, il faisait une découverte dont on peut
juger l'importance par les résultats obtenus au triple point de
vue de notre culture coloniale du cocotier, de notre industrie
nationale, de l'alimentation de notre pays en matières grasses.
LA CULTURE DU COCOTIER DANS NOS COLONIES
ET LA Végétaline.
Le problème de l'alimentation de la France en corps gras
est de première importance, car notre production de beurre ou
autres matières grasses animales est manifestement insuffisante
et notre change se ressent fortement des demandes que nous
faisons à l'étranger.
Or, toutes nos colonies tropicales peuvent fournir, par la
culture du cocotier, cette graisse végétale qui est extraite de
la noix de coco. La forte demande de noix de coco pour le
fabrication de la Végétaline, a eu l'heureux effet de rendre rémuné-
ratrice pour nos planteurs coloniaux la culture de cet oléagineux,
et nous voyons tous les jours se développer la culture des
palmiers à huile de deux espèc es principales : le Coco nuc/fera
ou cocotier, et l'Elaeis guinéensis ou palmier, dit palmiste.
Notre Indochine et surtout la basse Cochinchine, dans leS
régions de Mytho et de Bentré, en bénéficient, ainsi que notre
Ouest Africain où le palmier à huile devient la principale
richesse, et nos établissements d'Océanie.
Près de trois millions d'hectares dans le monde sont plantes
en cocotiers, représentant près de six cents millions d'arbres
produisant plus de trente milliards de noix. On voit l'importance
de cette nouvelle industrie, qui est devenue pour une bonne part
la cause du développement de notre agriculture coloniale.
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(1) La Maison Rocca, Tassy et de Roux, de Marseille fabricante de la « v
taline », graisse végétale alimentaire.
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