1012 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Ces mêmes pierres lui sont achetées un bon prix à Hambourg,
et le négociant de Hambourg les vend avec un bénéfice coquet à
Paris.
On s'indigne, quand on apprend que tel produit acheté très
cher à Londres, à Hambourg ou en AmérIque, provient de telle
ou telle de nos colonies. On conviendra que ce n'est pas tout à
fait la faute de nos colonies, si elles font transiter leurs mar-
chandises par New-York avant de les livrer au consommateur
français.
(Le Courrier colonial.)
Madagascar.
LA CULTURE DU TABAC
Le tabac est cultivé depuis longtemps dans plusieurs régions
de la Grande-Ile; il n'est exposé à aucun ennemi sérieux. Destiné
jusqu'à présent à satisfaire le seul consommateur autochtone,
sous forme de poudre à chiquer, le tabac malgache, cultivé sans
soins particuliers, ne possède ni la beauté des feuilles, ni l'arôme,
ni la combustibilité qu'apprécie le fumeur européen; il est trop
riche en nicotine.
La Régie française a envoyé en mission à Madagascar, un
spécialiste, M. Martin, qui a recherché la possibilité d'améliorer
la culture de cette plante et a sélectionné les variétés susceptibles
de donner de bons produits. Dans le but d'intensifier la culture
du tabac, il a élaboré un plan d'organisation qui met à contri-
bution tous les fonctionnaires de la Colonie.
Les premiers résultats sont encourageants. Sans gêner le
commerce local, la Régie a pu acheter, en 1921, une quarantaine
de tonnes de tabacs. Déjà les plantations en cours laissent
espérer, pour la prochaine campagne, une exportation infiniment
plus grande, qui s'accroîtra au fur et à mesure de l'extension
des zones de culture.
Le premier envoi est composé de produits parfaitement accep -
tables par les manufactures de l'État. Bientôt, grâce aux amélio'
rations, les tabacs de Madagascar donneront plus entièrement
satisfaction.
Comme d'autre part, Madagascar possède des étendues irn.
menses de terrains propres à la culture du tabac, on peut espérer
voir, dans un avenir prochain, la Grande-Ile devenir un groS
Ces mêmes pierres lui sont achetées un bon prix à Hambourg,
et le négociant de Hambourg les vend avec un bénéfice coquet à
Paris.
On s'indigne, quand on apprend que tel produit acheté très
cher à Londres, à Hambourg ou en AmérIque, provient de telle
ou telle de nos colonies. On conviendra que ce n'est pas tout à
fait la faute de nos colonies, si elles font transiter leurs mar-
chandises par New-York avant de les livrer au consommateur
français.
(Le Courrier colonial.)
Madagascar.
LA CULTURE DU TABAC
Le tabac est cultivé depuis longtemps dans plusieurs régions
de la Grande-Ile; il n'est exposé à aucun ennemi sérieux. Destiné
jusqu'à présent à satisfaire le seul consommateur autochtone,
sous forme de poudre à chiquer, le tabac malgache, cultivé sans
soins particuliers, ne possède ni la beauté des feuilles, ni l'arôme,
ni la combustibilité qu'apprécie le fumeur européen; il est trop
riche en nicotine.
La Régie française a envoyé en mission à Madagascar, un
spécialiste, M. Martin, qui a recherché la possibilité d'améliorer
la culture de cette plante et a sélectionné les variétés susceptibles
de donner de bons produits. Dans le but d'intensifier la culture
du tabac, il a élaboré un plan d'organisation qui met à contri-
bution tous les fonctionnaires de la Colonie.
Les premiers résultats sont encourageants. Sans gêner le
commerce local, la Régie a pu acheter, en 1921, une quarantaine
de tonnes de tabacs. Déjà les plantations en cours laissent
espérer, pour la prochaine campagne, une exportation infiniment
plus grande, qui s'accroîtra au fur et à mesure de l'extension
des zones de culture.
Le premier envoi est composé de produits parfaitement accep -
tables par les manufactures de l'État. Bientôt, grâce aux amélio'
rations, les tabacs de Madagascar donneront plus entièrement
satisfaction.
Comme d'autre part, Madagascar possède des étendues irn.
menses de terrains propres à la culture du tabac, on peut espérer
voir, dans un avenir prochain, la Grande-Ile devenir un groS
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