990 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Indochine.
L'INDUSTRIE DE LA CANNE A SUCRE
La canne à sucre est depuis longtemps cultivée en Indochine,
mais l'usinage en a jusqu'ici été laissé aux indigènes. Aussi
faut-il enregistrer avec plaisir l'ouverture de l'usine des Etablis-
sement du Vaïco oriental. Cette usine qui couvre une surface de
7.000 mètres carrés peut traiter 300 tonnes de canne en 24 heures
et la distillerie qu'on construit à côté pourra, en utilisant la
mélasse, débiter annuellement 1.500 à 2.000 tonnes d'alcool.
Actuellement, tout le long du Vaïco oriental, les indigènes
cultivent et il y aurait dès à présent de quoi fournir trois ou
quatre usines comme celle qui vient de s'ouvrir; sur la rive
droite du Vaïco, dans la province de Tanan, des milliers d'hec-
tares en friche sont propices à la culture de la canne. Tl est d'un
grand intérêt pour la Cochinchine d'étendre la culture de la
canne, d'abord parce qu'il ne serait pas mauvais qu'elle vienne
contrebalancer l'importance du riz et éviter à la colonie les dan-
gers de la monoculture, ensuite parce que la terre de Cochin-
chine est plus favorable à la canne que celle de l'île de Java
elle même et que la canne indigène donne jusqu'à 16 et 17 p.
de sucre alors que les meilleures cannes de Java en fournissent
à peine 10.
D'ores et déjà sur les terrains actuellement cultivés, la pro-
duction pourrait être presque doublée le jour ou l'indigène
saura amender son terrain et aérer les cannes en les débarrassant
des feuilles inutiles.
La main-d'œuvre étant plus souple et meilleur marché en
Cochinchine qu'à Java, le sucre indochinois n'aura pas à redouter
la concurrence néerlandaise; d'ailleurs, avant de s'exporter, il
aura à pourvoir aux besoins du marché intérieur pour lequel on
importe chaque année de grosses quantités de sucre blanc;
ensuite, l'immense marché chinois qui manque de sucre absor-
bera aisément la production cochinchinoise.
(L'Exportateur français.)
• Les rhizomes de l'arrow-root.
»
Un industriel du Tonkin a découvert une nouvelle utilisation
des rhizomes de l'arrow-root qu'il emploie pour la fabrication
es gluco-gommes. Les débouchés ouverts à ces derniers pro"
Indochine.
L'INDUSTRIE DE LA CANNE A SUCRE
La canne à sucre est depuis longtemps cultivée en Indochine,
mais l'usinage en a jusqu'ici été laissé aux indigènes. Aussi
faut-il enregistrer avec plaisir l'ouverture de l'usine des Etablis-
sement du Vaïco oriental. Cette usine qui couvre une surface de
7.000 mètres carrés peut traiter 300 tonnes de canne en 24 heures
et la distillerie qu'on construit à côté pourra, en utilisant la
mélasse, débiter annuellement 1.500 à 2.000 tonnes d'alcool.
Actuellement, tout le long du Vaïco oriental, les indigènes
cultivent et il y aurait dès à présent de quoi fournir trois ou
quatre usines comme celle qui vient de s'ouvrir; sur la rive
droite du Vaïco, dans la province de Tanan, des milliers d'hec-
tares en friche sont propices à la culture de la canne. Tl est d'un
grand intérêt pour la Cochinchine d'étendre la culture de la
canne, d'abord parce qu'il ne serait pas mauvais qu'elle vienne
contrebalancer l'importance du riz et éviter à la colonie les dan-
gers de la monoculture, ensuite parce que la terre de Cochin-
chine est plus favorable à la canne que celle de l'île de Java
elle même et que la canne indigène donne jusqu'à 16 et 17 p.
de sucre alors que les meilleures cannes de Java en fournissent
à peine 10.
D'ores et déjà sur les terrains actuellement cultivés, la pro-
duction pourrait être presque doublée le jour ou l'indigène
saura amender son terrain et aérer les cannes en les débarrassant
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Cochinchine qu'à Java, le sucre indochinois n'aura pas à redouter
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