TOURISME ET TRANSPORTS 847
Au début de l'utilisation de moyens mécaniques, l'adminis-
tration française fut même saisie de protestations de leur part,
car ils voyaient ainsi réduire leur champ d'action. On leur
fit comprendre que leur travail dirigé vers la culture, ou plus
tard, vers l'industrie, aurait un rendement plus utile pour eux
et pour la collectivité.
Mais la suppression définitive du portage soulève une pre-
mière question : création d'un réseau de routes assez serré
pour desservir toutes les agglomérations, tous les centres écono-
miques de l'île.
On se heurte ici à une difficulté que j'ai maintes fois
signalée: les nécessités à cet égard sont proportionnelles à la
surface du pays, les possibilités sont proportionnelles à la
population, dont la densité, chacun le sait, est exception-
nellement faible.
En développant le réseau routier, outre l'immobilisation
des travailleurs qui en résulterait, il faut considérer que le
nombre de journées d'entretien nécessaires chaque année, arri-
verait progressivement à être si considérable que tous les bras
disponibles seraient employés à ce travail, de sorte que, pour
conserver en bon état de service pareille organisation, on arri-
verait à ne plus rien produire et l'on n'aurait ainsi, précisément,
Plus rien à transporter, lorsque les moyens de transport auraient
atteint leur développement idéal.
*
* *
Il faut donc rechercher une autre solution; j'estime que le
Programme à suivre peut se résumer comme suit:
1. - Création de la voie ferrée à grand rendement et néces-
sitant peu de travaux d'entretien toutes les fois qu'il est possible,
en utilisant au besoin pour les petits chemins de fer autonomes
des voies réduites (à 0 m. 60 par exemple) mais toujours à
traction mécanique. C'est ce qui a été prévu dans le plan
général des grands travaux de première urgence — et c'est ce
que l'administration locale s'efforce de faire en poursuivant avec
Çtivité par ses ressources ordinaires, la construction des voies
entreprises, vers le sud de Tananarive et dans la direction
ch ta* Alaotra,
Au début de l'utilisation de moyens mécaniques, l'adminis-
tration française fut même saisie de protestations de leur part,
car ils voyaient ainsi réduire leur champ d'action. On leur
fit comprendre que leur travail dirigé vers la culture, ou plus
tard, vers l'industrie, aurait un rendement plus utile pour eux
et pour la collectivité.
Mais la suppression définitive du portage soulève une pre-
mière question : création d'un réseau de routes assez serré
pour desservir toutes les agglomérations, tous les centres écono-
miques de l'île.
On se heurte ici à une difficulté que j'ai maintes fois
signalée: les nécessités à cet égard sont proportionnelles à la
surface du pays, les possibilités sont proportionnelles à la
population, dont la densité, chacun le sait, est exception-
nellement faible.
En développant le réseau routier, outre l'immobilisation
des travailleurs qui en résulterait, il faut considérer que le
nombre de journées d'entretien nécessaires chaque année, arri-
verait progressivement à être si considérable que tous les bras
disponibles seraient employés à ce travail, de sorte que, pour
conserver en bon état de service pareille organisation, on arri-
verait à ne plus rien produire et l'on n'aurait ainsi, précisément,
Plus rien à transporter, lorsque les moyens de transport auraient
atteint leur développement idéal.
*
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Il faut donc rechercher une autre solution; j'estime que le
Programme à suivre peut se résumer comme suit:
1. - Création de la voie ferrée à grand rendement et néces-
sitant peu de travaux d'entretien toutes les fois qu'il est possible,
en utilisant au besoin pour les petits chemins de fer autonomes
des voies réduites (à 0 m. 60 par exemple) mais toujours à
traction mécanique. C'est ce qui a été prévu dans le plan
général des grands travaux de première urgence — et c'est ce
que l'administration locale s'efforce de faire en poursuivant avec
Çtivité par ses ressources ordinaires, la construction des voies
entreprises, vers le sud de Tananarive et dans la direction
ch ta* Alaotra,
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