Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1931 01 juin 1931
Description : 1931/06/01 (A2,N12)-1931/06/30. 1931/06/01 (A2,N12)-1931/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63888983
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE
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- .......... Page(s) .......... 478
LES MALADIES DU CACAOYEF
413
Le Sphaeronema signalé plus haut est aussi présent. La variété Nacio-
nal résiste ; la variété Vénézuéla est très sensible. Il est évident que
si l'on prend soin de désinfecter soigneusement les instruments
de taille, on réduit beaucoup la maladie (1).
Au point de vue mycologique, une découverte très intéressante
doit être mentionnée ici, c'est que vraisemblablement la forme par-
faite à asques du Champignon précédent doit appartenir au genre
Ceratostomella (espèce : paradoxa) qui se relie à une forme coni-
dienne extrêmement répandue, le Thielaviopsis paradoxa ; c'est
M. Dade qui a établi cette dernière relation à la Côte d'Or. Il a
observé le Thielaviopsis dans le tissu mucilagineux des tas de
cabosses, mais on ne l'a signalé nulle part ailleurs sur le Cacaoyer ;
cet aspect fongique (hyphomycète) est, cependant, très répandu sous
les tropiques : c'est la cause de la maladie de l'Ananas de la Canne ;
on l'observe chez les Palmiers. Le lien avec les Ceratostomella laisse
supposer que les Sphxronema constituent l'état de pycnides. Or,
les Sphseronema sont des parasites redoutables, notamment des cica-
trices de blessure de YHevea. Un Sphæronema adiposum a été aussi
signalé sur la Canne (mais sans Thielaviopsis). On voit, par cet
exemple, les longues et patientes recherches que nécessite la connais-
sance complète du cycle d'évolution de tous ces Ascomycites poly-
morphes.
Revenons à la question pathologique. Les beaux travaux de
M. Rorer ont donc montré la variété des ennemis graves qui existent
à l'Equateur. Malgré les efforts de ce savant éminent, dans ces
dernières années, la situation économique de cette contrée n'a pas
été en s'améliorant au point de vue des cultures de Theobroma,
mais c'est surtout le Marasme qui a été incriminé. D'après le dépar-
tement de l'Agriculture de l'Equateur (1926) (2), il y a eu une dimi-
nution sensible de la récolte depuis une quinzaine d'années : pro-
duction annuelle de 1914 à 1917, 900 000 quintaux ; production en
1926, 350 000 quintaux.
(1) Au Costa Rica, l'infection a lieu au bas du tronc et se communique aux
racines.
(2) Bol. Dept. Agric. Ecuador, 1er nov. 1926.
413
Le Sphaeronema signalé plus haut est aussi présent. La variété Nacio-
nal résiste ; la variété Vénézuéla est très sensible. Il est évident que
si l'on prend soin de désinfecter soigneusement les instruments
de taille, on réduit beaucoup la maladie (1).
Au point de vue mycologique, une découverte très intéressante
doit être mentionnée ici, c'est que vraisemblablement la forme par-
faite à asques du Champignon précédent doit appartenir au genre
Ceratostomella (espèce : paradoxa) qui se relie à une forme coni-
dienne extrêmement répandue, le Thielaviopsis paradoxa ; c'est
M. Dade qui a établi cette dernière relation à la Côte d'Or. Il a
observé le Thielaviopsis dans le tissu mucilagineux des tas de
cabosses, mais on ne l'a signalé nulle part ailleurs sur le Cacaoyer ;
cet aspect fongique (hyphomycète) est, cependant, très répandu sous
les tropiques : c'est la cause de la maladie de l'Ananas de la Canne ;
on l'observe chez les Palmiers. Le lien avec les Ceratostomella laisse
supposer que les Sphxronema constituent l'état de pycnides. Or,
les Sphseronema sont des parasites redoutables, notamment des cica-
trices de blessure de YHevea. Un Sphæronema adiposum a été aussi
signalé sur la Canne (mais sans Thielaviopsis). On voit, par cet
exemple, les longues et patientes recherches que nécessite la connais-
sance complète du cycle d'évolution de tous ces Ascomycites poly-
morphes.
Revenons à la question pathologique. Les beaux travaux de
M. Rorer ont donc montré la variété des ennemis graves qui existent
à l'Equateur. Malgré les efforts de ce savant éminent, dans ces
dernières années, la situation économique de cette contrée n'a pas
été en s'améliorant au point de vue des cultures de Theobroma,
mais c'est surtout le Marasme qui a été incriminé. D'après le dépar-
tement de l'Agriculture de l'Equateur (1926) (2), il y a eu une dimi-
nution sensible de la récolte depuis une quinzaine d'années : pro-
duction annuelle de 1914 à 1917, 900 000 quintaux ; production en
1926, 350 000 quintaux.
(1) Au Costa Rica, l'infection a lieu au bas du tronc et se communique aux
racines.
(2) Bol. Dept. Agric. Ecuador, 1er nov. 1926.
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