Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1931 01 juin 1931
Description : 1931/06/01 (A2,N12)-1931/06/30. 1931/06/01 (A2,N12)-1931/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63888983
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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LA PRODUCTION ANIMALE DE NOS COLONIES
423
Oui. Cela ne fait aucun doute. Nous allons donc voir ce qu'il con-
vient de faire dans ce but.
Il faut tout d'abord produire des animaux de bonne qualité.
Il n'y a qu'une seule catégorie d'animaux qui paient, comme disent
les Américains. Ce sont les animaux de bonne qualité. Les autres
ne paient pas. Il vaut mieux n'en pas produire. La viande de mau-
vaise qualité ne se vend pas. La laine grossière ne trouve pas pre-
neur. L'une et l'autre n'atteignent que des cours qui ne peuvent
pas payer les frais de production.
Un seul exemple suffit pour prouver l'exactitude de cette affir-
mation.
En avril 1930, sur le marché de Casablanca :
Les moutons très maigres valaient 2 fr. 50 le kilogramme vif ;
Les moutons ordinaires valaient 3 francs le kilogramme vif ;
Les moutons gras valaient 5 francs le kilogramme vif ;
Les moutons plus gras valaient 5 fr. 50 le kilogramme vif.
Les premiers ne trouvaient pas preneur. Les bouchers se dispu-
taient les derniers. Or, les premiers, qui n'avaient certes rien coûté
à produire, pesaient 15 kilogrammes et avaient une valeur de
37 fr. 50. Les derniers, qui pesaient 35 et 45 kilogrammes, se sont
vendus de 200 à 250 francs. Il s'agissait dans les deux cas d'ani-
maux de deux ans.
Il est facile de constater que la nourriture, pendant deux ans,
d'un mouton qui pèse à la vente 35 à 45 kilogrammes ne peut pas
représenter une dépense de 150 à 220 francs, même si on l'a ali-
menté avec des denrées chères, avec de l'orge par exemple. Il faut
donc conclure que l'éleveur qui a eu la sagesse de consacrer pour la
préparation de ses élèves une somme de 100 francs par animal ;
c'est-à-dire près de deux quintaux d'orge au cours d'alors, ou plu-
sieurs quintaux d'ensilage, voit ses efforts récompensés par des
bénéfices intéressants. On pourrait faire le même raisonnement
pour le bœuf. Et que l'on n'invoque pas les circonstances défavo-
rables, les fléaux, la sécheresse, la disette : l'animal de bonne qua-
lité se défend toujours sur le marché ; sa cotation est moins influen-
cée par les grosses fluctuations ; il est toujours recherché ; il trouve
toujours preneur.
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Oui. Cela ne fait aucun doute. Nous allons donc voir ce qu'il con-
vient de faire dans ce but.
Il faut tout d'abord produire des animaux de bonne qualité.
Il n'y a qu'une seule catégorie d'animaux qui paient, comme disent
les Américains. Ce sont les animaux de bonne qualité. Les autres
ne paient pas. Il vaut mieux n'en pas produire. La viande de mau-
vaise qualité ne se vend pas. La laine grossière ne trouve pas pre-
neur. L'une et l'autre n'atteignent que des cours qui ne peuvent
pas payer les frais de production.
Un seul exemple suffit pour prouver l'exactitude de cette affir-
mation.
En avril 1930, sur le marché de Casablanca :
Les moutons très maigres valaient 2 fr. 50 le kilogramme vif ;
Les moutons ordinaires valaient 3 francs le kilogramme vif ;
Les moutons gras valaient 5 francs le kilogramme vif ;
Les moutons plus gras valaient 5 fr. 50 le kilogramme vif.
Les premiers ne trouvaient pas preneur. Les bouchers se dispu-
taient les derniers. Or, les premiers, qui n'avaient certes rien coûté
à produire, pesaient 15 kilogrammes et avaient une valeur de
37 fr. 50. Les derniers, qui pesaient 35 et 45 kilogrammes, se sont
vendus de 200 à 250 francs. Il s'agissait dans les deux cas d'ani-
maux de deux ans.
Il est facile de constater que la nourriture, pendant deux ans,
d'un mouton qui pèse à la vente 35 à 45 kilogrammes ne peut pas
représenter une dépense de 150 à 220 francs, même si on l'a ali-
menté avec des denrées chères, avec de l'orge par exemple. Il faut
donc conclure que l'éleveur qui a eu la sagesse de consacrer pour la
préparation de ses élèves une somme de 100 francs par animal ;
c'est-à-dire près de deux quintaux d'orge au cours d'alors, ou plu-
sieurs quintaux d'ensilage, voit ses efforts récompensés par des
bénéfices intéressants. On pourrait faire le même raisonnement
pour le bœuf. Et que l'on n'invoque pas les circonstances défavo-
rables, les fléaux, la sécheresse, la disette : l'animal de bonne qua-
lité se défend toujours sur le marché ; sa cotation est moins influen-
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