Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31. 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848538
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matières142
- SOMMAIRE
- Table des matières
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- Le palmier-raphia au Congo Belge. - L. PYNAERT, Chef de Bureau au Ministère des Colonies à Bruxelles.......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 68
- Carte de la répartition des raphias à Madagascar
- Le coprah
- Le liège
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 241
18 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
caisses de fermentation ; ou encore, comme à la Côte d'Or ou en Nigérie, au
désir de mettre le cacao sur le marché, au début de la saison, quand le prix en
est élevé). Il est bien connu que plus il y a de cacao vert ou à demi-mûr dans la
masse, plus on s'éloigne d'une fermentation satisfaisante. Il y a toutefois lieu
de se demander si les planteurs et les fabricants se rendent compte de la dépré-
ciation de qualité, causée par la cueillette du cacao vert. Dans la plupart des cas,
ce doit être une erreur économique du point de vue du planteur, parce qu'en
laissant mûrir le cacao, on obtient un rendement plus grand, ainsi qu'une meil-
leure qualité.
En classant les fèves, nous ne classons pas les fèves vertes dans la catégorie
des « défectueuses », à moins qu'elles ne soient ratatinées. Les fèves non mûres
sont généralement petites et plutôt plates. Comme, d'ordinaire, elles fermentent
imparfaitement, elles ont l'intérieur violet et le tissu dur du cacao insuffisamment
fermenté (elles sont classées plus tard comme fèves non fermentées). De plus,
l'intérieur est souvent plus pâle ou plus blanc que la normale et la surface des
cotylédons est généralement ridée à cause du rétrécissement.
Tache blanche
Ce curieux défaut se remarque sur des fèves isolées des cacaos d'Accra, de
Nigérie et de Bahia, et a été parfois observé dans les cacaos de la Trinité et de
Guayaquil. Il n'a été connu qu'en 1925, quand un gros pourcentage de fèves
de l'Afrique Occidentale étaient abondamment marquées. Extérieurement, les
fèves paraissaient tout à fait normales, mais une fois la cosse enlevée, des taches
blanches ou brunâtres (d'environ 0,5 mm. de diamètre) étaient visibles sur les
cotylédons, près de la cosse et entre les plis. Beaucoup de ces taches consistaient
en rosettes grossières d'une matière cristalline.
L'apparition de la « tache blanche » dans Te cacao de l'Afrique Occidentale
coïncidait avec un extrêmement fort Harmattan, ce puissant vent sec étant accom-
pagné de températures basses.
Les fabricants ont diverses opinions quant à l'importance de ce défaut, mais pour
autant que la « tache blanche » ne se manifeste pas dans plus de 2 des fèves,
il est vraisemblable qu'aucune réclamation ne sera faite.
Cacao trop mtÎr
A moins que la cueillette ne se fasse soigneusement et fréquemment, le cacao
sera parfois cueilli trop mûr. La seule objection à cela est que la cosse est plus
aisément cassée, et que les fèves à cosse brisée sont plus facilement attaquées par
la moisissure ou les insectes. Si la maturité est plus avancée, la fève peut germer.
Le cacao trop mûr n'est pas généralement considéré comme « défectueux », mais
la présence de fèves brisées est toujours préjudiciable, parce que les fragments
rendent la torréfaction difficile.
Fèves germées
Dans celles-ci le germe (ou radicule) se fraie un chemin à travers la cosse.
Dans les cas bénins, l' objection principale est que la fève est exposée à l'attaque
des vers ou de la moisissure. Quand la germination est avancée, elle produit dans
la fève des changements qui en altèrent l'odeur et le goût. On trouve rarement
des fèves germées dans le cacao des Antilles ou de Bahia, et leur constante
caisses de fermentation ; ou encore, comme à la Côte d'Or ou en Nigérie, au
désir de mettre le cacao sur le marché, au début de la saison, quand le prix en
est élevé). Il est bien connu que plus il y a de cacao vert ou à demi-mûr dans la
masse, plus on s'éloigne d'une fermentation satisfaisante. Il y a toutefois lieu
de se demander si les planteurs et les fabricants se rendent compte de la dépré-
ciation de qualité, causée par la cueillette du cacao vert. Dans la plupart des cas,
ce doit être une erreur économique du point de vue du planteur, parce qu'en
laissant mûrir le cacao, on obtient un rendement plus grand, ainsi qu'une meil-
leure qualité.
En classant les fèves, nous ne classons pas les fèves vertes dans la catégorie
des « défectueuses », à moins qu'elles ne soient ratatinées. Les fèves non mûres
sont généralement petites et plutôt plates. Comme, d'ordinaire, elles fermentent
imparfaitement, elles ont l'intérieur violet et le tissu dur du cacao insuffisamment
fermenté (elles sont classées plus tard comme fèves non fermentées). De plus,
l'intérieur est souvent plus pâle ou plus blanc que la normale et la surface des
cotylédons est généralement ridée à cause du rétrécissement.
Tache blanche
Ce curieux défaut se remarque sur des fèves isolées des cacaos d'Accra, de
Nigérie et de Bahia, et a été parfois observé dans les cacaos de la Trinité et de
Guayaquil. Il n'a été connu qu'en 1925, quand un gros pourcentage de fèves
de l'Afrique Occidentale étaient abondamment marquées. Extérieurement, les
fèves paraissaient tout à fait normales, mais une fois la cosse enlevée, des taches
blanches ou brunâtres (d'environ 0,5 mm. de diamètre) étaient visibles sur les
cotylédons, près de la cosse et entre les plis. Beaucoup de ces taches consistaient
en rosettes grossières d'une matière cristalline.
L'apparition de la « tache blanche » dans Te cacao de l'Afrique Occidentale
coïncidait avec un extrêmement fort Harmattan, ce puissant vent sec étant accom-
pagné de températures basses.
Les fabricants ont diverses opinions quant à l'importance de ce défaut, mais pour
autant que la « tache blanche » ne se manifeste pas dans plus de 2 des fèves,
il est vraisemblable qu'aucune réclamation ne sera faite.
Cacao trop mtÎr
A moins que la cueillette ne se fasse soigneusement et fréquemment, le cacao
sera parfois cueilli trop mûr. La seule objection à cela est que la cosse est plus
aisément cassée, et que les fèves à cosse brisée sont plus facilement attaquées par
la moisissure ou les insectes. Si la maturité est plus avancée, la fève peut germer.
Le cacao trop mûr n'est pas généralement considéré comme « défectueux », mais
la présence de fèves brisées est toujours préjudiciable, parce que les fragments
rendent la torréfaction difficile.
Fèves germées
Dans celles-ci le germe (ou radicule) se fraie un chemin à travers la cosse.
Dans les cas bénins, l' objection principale est que la fève est exposée à l'attaque
des vers ou de la moisissure. Quand la germination est avancée, elle produit dans
la fève des changements qui en altèrent l'odeur et le goût. On trouve rarement
des fèves germées dans le cacao des Antilles ou de Bahia, et leur constante
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