Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31. 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848538
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matières142
- SOMMAIRE
- Table des matières
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- Le palmier-raphia au Congo Belge. - L. PYNAERT, Chef de Bureau au Ministère des Colonies à Bruxelles.......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 68
- Carte de la répartition des raphias à Madagascar
- Le coprah
- Le liège
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 241
4 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Comme inconvénients, elle pousse seulement à l'état sauvage en peuplements
très irréguliers et dispersés et pour ne pas avoir à transporter les feuilles trop loin
il faut déplacer les machines trop souvent.
Poussant de préférence dans les endroits arides et éloignés par conséquent des
endroits habités, il y a des difficultés et des dépenses excessives pour les appro-
visionnements de toutes sortes.
C'est une plante toute différente du sisal et si on y trouvait intérêt, je pourrais
fournir un rapport plus détaillé à son sujet. Ici, on la trouve maintenant peu inté-
ressante.
Ananas. - Depuis longtemps on a essayé d'extraire la fibre des feuilles
d'ananas qui poussent ici en abondance.
Le traitement par les machines à sisal est trop brutal et n'a pas donné de bons
résultats. Pourtant, un producteur m'a soumis des échantillons en me demandant
s'il trouverait un débouché en France et je les ai expédiés à l'Office National
du Commerce Extérieur dont j'attends la réponse.
Le producteur en question se dit en mesure de pouvoir fournir entre 20 et 50
tonnes par an, ce qui serait appréciable pour un commencement.
La fibre est très fine et très solide, aussi fine que le lin, mais plus soyeuse
quand elle est bien brossée.
Les feuilles d'ananas atteignent facilement un mètre de long, on pourrait donc
obtenir de la fibre d'environ 75 centimètres de long en moyenne, sans difficulté.
Le pourcentage de fibre par rapport au poids total des feuilles fraîches est beau-
coup plus élevé que pour le sisal mais il ne m'a pas été possible de le connaître
d'une façon un peu précise, on m'a parlé de 10
Comme chaque tige d'ananas ne donne qu'un seul fruit et doit être enlevée
pour faire place à de nouvelles tiges à fruit, les feuilles de la vieille tige ne sont
pas utilisées et ce sont celles-là qui pourraient fournir de la fibre qui dans une
plantation d'ananas serait alors un sous-produit d'une valeur assez élevée. On
m'a signalé que cette fibre avait atteint le prix de 100 livres sterling la tonne il
y a quelque temps. Je crois que la production mondiale de cette fibre est très
faible à cause des difficultés d'extraction.
Les feuilles sont armées sur tout leur pourtour d'épines nombreuses et très
aiguës, elles sont peu aqueuses et la pulpe adhère assez fortement à la fibre.
Il me semble qu'il y aurait intérêt pour les constructeurs de machines à étudier
des appareils d'extraction appropriés et s'ils obtenaient des résultats satisfaisants,
les colonies françaises où pousse l'ananas pourraient y trouver une source très
intéressante de profit.
UTILISATION DES FIBRES
La fibre de sisal et de sansiviera est surtout utilisée pour les cordages de toutes
sortes parce qu'elle est grossière et dure.
Celle d'ananas, au contraire, comparable à celle de lin peut sans difficulté se
prêter au tissage, soit seule, soit en mélange avec d'autres. Je vous en joins un
petit échantillon qui n'est pas très bien préparé mais qui vous donnera une idée
de ce que l'on pourrait obtenir en améliorant le traitement.
Le Tanganyika Territory importe chaque année des quantités considérables de
sacs de jute en provenance des Indes (1.200.000 sacs en 1932). Ils sont utilisés
Comme inconvénients, elle pousse seulement à l'état sauvage en peuplements
très irréguliers et dispersés et pour ne pas avoir à transporter les feuilles trop loin
il faut déplacer les machines trop souvent.
Poussant de préférence dans les endroits arides et éloignés par conséquent des
endroits habités, il y a des difficultés et des dépenses excessives pour les appro-
visionnements de toutes sortes.
C'est une plante toute différente du sisal et si on y trouvait intérêt, je pourrais
fournir un rapport plus détaillé à son sujet. Ici, on la trouve maintenant peu inté-
ressante.
Ananas. - Depuis longtemps on a essayé d'extraire la fibre des feuilles
d'ananas qui poussent ici en abondance.
Le traitement par les machines à sisal est trop brutal et n'a pas donné de bons
résultats. Pourtant, un producteur m'a soumis des échantillons en me demandant
s'il trouverait un débouché en France et je les ai expédiés à l'Office National
du Commerce Extérieur dont j'attends la réponse.
Le producteur en question se dit en mesure de pouvoir fournir entre 20 et 50
tonnes par an, ce qui serait appréciable pour un commencement.
La fibre est très fine et très solide, aussi fine que le lin, mais plus soyeuse
quand elle est bien brossée.
Les feuilles d'ananas atteignent facilement un mètre de long, on pourrait donc
obtenir de la fibre d'environ 75 centimètres de long en moyenne, sans difficulté.
Le pourcentage de fibre par rapport au poids total des feuilles fraîches est beau-
coup plus élevé que pour le sisal mais il ne m'a pas été possible de le connaître
d'une façon un peu précise, on m'a parlé de 10
Comme chaque tige d'ananas ne donne qu'un seul fruit et doit être enlevée
pour faire place à de nouvelles tiges à fruit, les feuilles de la vieille tige ne sont
pas utilisées et ce sont celles-là qui pourraient fournir de la fibre qui dans une
plantation d'ananas serait alors un sous-produit d'une valeur assez élevée. On
m'a signalé que cette fibre avait atteint le prix de 100 livres sterling la tonne il
y a quelque temps. Je crois que la production mondiale de cette fibre est très
faible à cause des difficultés d'extraction.
Les feuilles sont armées sur tout leur pourtour d'épines nombreuses et très
aiguës, elles sont peu aqueuses et la pulpe adhère assez fortement à la fibre.
Il me semble qu'il y aurait intérêt pour les constructeurs de machines à étudier
des appareils d'extraction appropriés et s'ils obtenaient des résultats satisfaisants,
les colonies françaises où pousse l'ananas pourraient y trouver une source très
intéressante de profit.
UTILISATION DES FIBRES
La fibre de sisal et de sansiviera est surtout utilisée pour les cordages de toutes
sortes parce qu'elle est grossière et dure.
Celle d'ananas, au contraire, comparable à celle de lin peut sans difficulté se
prêter au tissage, soit seule, soit en mélange avec d'autres. Je vous en joins un
petit échantillon qui n'est pas très bien préparé mais qui vous donnera une idée
de ce que l'on pourrait obtenir en améliorant le traitement.
Le Tanganyika Territory importe chaque année des quantités considérables de
sacs de jute en provenance des Indes (1.200.000 sacs en 1932). Ils sont utilisés
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