Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31. 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848538
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matières142
- SOMMAIRE
- Table des matières
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- Le palmier-raphia au Congo Belge. - L. PYNAERT, Chef de Bureau au Ministère des Colonies à Bruxelles.......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 68
- Carte de la répartition des raphias à Madagascar
- Le coprah
- Le liège
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 241
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 3
intensive que possible des plantations existantes avec le minimum d'entretien et
sans chercher à les développer davantage.
En ce qui concerne l'organisation et l'installation de plantations de sisal, je
ne peux guère faire mieux que d'en référer à un rapport que j'ai fourni à l'Institut
d'Agronomie Coloniale en 1930, qui l'a publié en un fascicule, n° 121.
Il y a fort peu de choses à y modifier, sauf que les bénéfices sont maintenant
réduits presque à rien. Les salaires ont diminué de 25 environ et on a cherché
à réduire les frais généraux le plus possible.
Les progrès réalisés pour obtenir de meilleurs résultats ont été très minimes.
Les plantations hésitent à engager des dépenses importantes pour acheter de nou-
velles machines pour extraire l'alcool de la pulpe ou pour récupérer la fibre qui
est perdue avec les déchets. D'ailleurs, pour beaucoup, leur situation financière
s'y oppose.
Les économies ont porté surtout sur les salaires qui ont été diminués, sur les
frais d'entretien qui ont été réduits au minimum, et sur les frais de développement
qui ont été presque suspendus.
Pour que les plantations éloignées de la côte ne soient pas trop désavantagées,
l'administration des chemins de fer applique un tarif de transport uniforme pour
toute distance. Il en résulte que des plantations peuvent s'établir dans l'intérieur,
même très loin, avec de bonnes chances de succès. Il a pu ainsi s'en établir
jusque sur les rives du lac Victoria Nyanza, à plus de 1.200 kilomètres de la
côte. Elles y ont l'avantage de trouver une main-d'œuvre abondante et bon mar-
ché, un régime de pluies régulier et satisfaisant et des conditions climatériques
favorables malgré l'altitude d'environ 1.100 mètres.
Certains essais ont été faits avec des machines portatives et n'ont pas donné de
résultats satisfaisants. Leur rendement était insuffisant, leurs déplacements souvent
très difficiles dans les terrains accidentés et faisaient perdre beaucoup de temps.
Un modèle pourtant semblait au début devoir être intéressant parce que le travail
semblait facile et rapide : on y introduisait les feuilles par la pointe au lieu de
passer en travers comme avec les autres machines. La fibre était extraite par
broyage entre des cylindres au lieu de l'être par le choc de palettes de bronze. On
a trouvé que son rendement était insuffisant et par conséquent peu économique.
Dans toutes ces machines, soi-disant portatives, les frais généraux sont trop
élevés car la consommation de force, combustible et main-d'œuvre sont relati-
vement beaucoup plus élevés que pour les autres.
AUTRES FIBRES
Sansiviera. — Cette plante pousse à l'état sauvage en beaucoup d'endroits,
mélangée à la brousse, surtout dans les régions semi-arides ou rocheuses. Elle
donne une fibre qui ressemble beaucoup à celle du sisal, elle est d'une couleur
un peu rousse comme le sisal qui a été exposé au soleil, elle est en général un
peu plus grossière et semble tout aussi solide. Il faut avoir pas mal d'expérience
pour les distinguer si on n' est pas averti.
On avait pensé que l'exploitation de cette plante serait intéressante. Quelques
personnes ont pris des concessions pour la récolter et il en a même été fait des
expéditions. On a dû y renoncer même avec les machines portatives.
Comme avantages, la feuille a un pourcentage de fibre d'environ 5
intensive que possible des plantations existantes avec le minimum d'entretien et
sans chercher à les développer davantage.
En ce qui concerne l'organisation et l'installation de plantations de sisal, je
ne peux guère faire mieux que d'en référer à un rapport que j'ai fourni à l'Institut
d'Agronomie Coloniale en 1930, qui l'a publié en un fascicule, n° 121.
Il y a fort peu de choses à y modifier, sauf que les bénéfices sont maintenant
réduits presque à rien. Les salaires ont diminué de 25 environ et on a cherché
à réduire les frais généraux le plus possible.
Les progrès réalisés pour obtenir de meilleurs résultats ont été très minimes.
Les plantations hésitent à engager des dépenses importantes pour acheter de nou-
velles machines pour extraire l'alcool de la pulpe ou pour récupérer la fibre qui
est perdue avec les déchets. D'ailleurs, pour beaucoup, leur situation financière
s'y oppose.
Les économies ont porté surtout sur les salaires qui ont été diminués, sur les
frais d'entretien qui ont été réduits au minimum, et sur les frais de développement
qui ont été presque suspendus.
Pour que les plantations éloignées de la côte ne soient pas trop désavantagées,
l'administration des chemins de fer applique un tarif de transport uniforme pour
toute distance. Il en résulte que des plantations peuvent s'établir dans l'intérieur,
même très loin, avec de bonnes chances de succès. Il a pu ainsi s'en établir
jusque sur les rives du lac Victoria Nyanza, à plus de 1.200 kilomètres de la
côte. Elles y ont l'avantage de trouver une main-d'œuvre abondante et bon mar-
ché, un régime de pluies régulier et satisfaisant et des conditions climatériques
favorables malgré l'altitude d'environ 1.100 mètres.
Certains essais ont été faits avec des machines portatives et n'ont pas donné de
résultats satisfaisants. Leur rendement était insuffisant, leurs déplacements souvent
très difficiles dans les terrains accidentés et faisaient perdre beaucoup de temps.
Un modèle pourtant semblait au début devoir être intéressant parce que le travail
semblait facile et rapide : on y introduisait les feuilles par la pointe au lieu de
passer en travers comme avec les autres machines. La fibre était extraite par
broyage entre des cylindres au lieu de l'être par le choc de palettes de bronze. On
a trouvé que son rendement était insuffisant et par conséquent peu économique.
Dans toutes ces machines, soi-disant portatives, les frais généraux sont trop
élevés car la consommation de force, combustible et main-d'œuvre sont relati-
vement beaucoup plus élevés que pour les autres.
AUTRES FIBRES
Sansiviera. — Cette plante pousse à l'état sauvage en beaucoup d'endroits,
mélangée à la brousse, surtout dans les régions semi-arides ou rocheuses. Elle
donne une fibre qui ressemble beaucoup à celle du sisal, elle est d'une couleur
un peu rousse comme le sisal qui a été exposé au soleil, elle est en général un
peu plus grossière et semble tout aussi solide. Il faut avoir pas mal d'expérience
pour les distinguer si on n' est pas averti.
On avait pensé que l'exploitation de cette plante serait intéressante. Quelques
personnes ont pris des concessions pour la récolter et il en a même été fait des
expéditions. On a dû y renoncer même avec les machines portatives.
Comme avantages, la feuille a un pourcentage de fibre d'environ 5
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 11/448
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63848538/f11.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63848538/f11.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63848538/f11.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63848538
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63848538
Facebook
Twitter