Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 371
coloniale l'auteur a séjourné en A. E. F. pendant plusieurs années. Il en connaît parfaitement les ressources en matières grasses que l'on pourra utiliser, pour les transports automo- biles, après Bangui. En service à Madagascar, depuis, il a montré, très clairement, de quelles huiles végétales on pour- rait disposer dans la grande Ile pour les différents moteurs.
Ces deux communications sont empreintes de vues très nettes sur la question des huiles végétales en Afrique Equatoriale française, au Cameroun et à Madagascar.
M. J. ADAM : La production des oléagineux dans l'Afrique du Nord et dans les établissements français de l'Océanie. L'au- teur est Professeur à l'Institut national d'Agronomie coloniale où il traite spécialement des matières grasses. Il était donc tout désigné pour brosser le tableau de la production mondiale des oléagineux et il l'a fait en véritable maître. Sa communi- cation a été écoutée avec un très vif intérêt et les applaudisse- ments dont elle a été marquée ont certainement montré à M. J. Adam qu'il avait vivement intéressé ses auditeurs.
M. LAMY-TORRILHON : Presses continues et automatiques. Il était utile de signaler aux coloniaux un moyen permettant d'obtenir sur place l'huile nécessaire aux moteurs, fixes et automobiles, dont presque toutes les exploitations seront pourvues un jour.
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On a pu dire, avec juste raison, qu'il était regrettable d'avoir vu omettre par les organisateurs du Congrès, dans les ques- tions mises à l'étude, celle des huiles animales.
Certaines de nos possessions comme l'Indochine, l'Afrique Occidentale française et l'Afrique Equatoriale ont en effet des ressources déjà intéressantes et susceptibles de s'accroître, en huile de poissons et de baleines.
Lors d'une prochaine manifestation de ce genre il y aura certainement lieu de prévoir une section des huiles animales.
Au point de vue colonial et pratique, il y a retenir, de tout
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