Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931
Description : 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31. 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384737t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 527
Ce sont les Etats-Unis qui prennent la meilleure place après la France.
La valeur des importations de matériel agricole en 1926 n'était que de
29.943.000 francs, et en 1927 de 35.964.000 francs. Les chiffres de 1928 repré-
sentent une augmentation d'environ 89 par rapport à ceux de 1926 et d'environ
57 sur ceux de 1927.
Il n'est pas douteux que cette progression pourrait continuer par la suite, les
besoins de l'Algérie en matériel agricole étant très importants.
II. - En Tunisie
A l' exception de quelques types de charrues fabriquées sur place par des
artisans de la vallée de la Medjerdah (Medjez-El-Bar, Souk El Arba, Béja,
etc.), qui usinent dans de petits ateliers une charrue-brabant renforcée, connue
sous le nom de charrue de Medjez, l'industrie de la machine agricole est inexis-
tante en Tunisie et la grosse majorité du matériel agricole est importée.
A défaut d'indications précises des statistiques douanières sur la nature des
importations de l'espèce, on ne peut donner que des chiffres arbitraires, mais,
d'après les renseignements recueillis au cours d'une enquête menée chez les
commerçants intéressés et à la Douane, les indications ci-après se rapprocheraient
de la réalité.
La moyenne des importations de toutes origines pendant les trois dernières
années (1927-28 et 1929) est, pour le gros matériel agricole (moteurs non compris)
de 58.038 quintaux pouvant se décomposer comme suit :
1 ° Faucheuses, moissonneuses, moissonneuses-lieuses, moissonneuses-batteuses,
moto-charrues (à l'exclusion de tous appareils moteurs), environ 30.000 quintaux.
Autres machines de 400 kilos et plus (trieurs, tarares, pressoirs à vendanges,
presses à fourrages, grosses charrues, moulins et accessoires, rouleaux, broyeurs,
semoirs, épandeurs d'engrais etc.), environ 20.000 quintaux.
Autres machines pesant moins de 400 kilos (jougs, chaînes, rateaux attelés, petit
matériel vinicole, etc.), environ 8.000 quintaux, ce qui donne un total de 58.000
quintaux.
20 Outils pour l'agriculture (pelles, pioches, haches, bêches, sapes, pioches
à défrichements, brouettes, petits chariots, fourches, faux, rateaux à main, fau-
cilles, ciseaux et cisailles, manches d'outils, sécateurs, bineuses à mains, couteaux
de greffeurs, etc.), environ 3.298 quintaux dont les 2/3 sont importés de France.
3° Tracteurs agricoles. Les importations de ce matériel sont reprises dans les
statistiques douanières sous la rubrique générale « locomotives et machines rou-
tières ». Il est difficile sinon impossible, de déterminer, d'après d'aussi vagues
indications, la nature des machines importées. Toutefois, des renseignements re-
cueillis au cours de l'enquête chez les négociants intéressés, il résulte que 1.200
tracteurs agricoles environ seraient en usage chez les colons, et agriculteurs indi-
gènes en Tunisie. Le 1/3 environ de ces machines serait constitué par des
tracteurs à chenilles d'une force égale ou supérieure à 30 CV.
M. ROBINET,
Ingénieur Agricole.
Chef du Service de l'A griculfure à Tunis,
Ce sont les Etats-Unis qui prennent la meilleure place après la France.
La valeur des importations de matériel agricole en 1926 n'était que de
29.943.000 francs, et en 1927 de 35.964.000 francs. Les chiffres de 1928 repré-
sentent une augmentation d'environ 89 par rapport à ceux de 1926 et d'environ
57 sur ceux de 1927.
Il n'est pas douteux que cette progression pourrait continuer par la suite, les
besoins de l'Algérie en matériel agricole étant très importants.
II. - En Tunisie
A l' exception de quelques types de charrues fabriquées sur place par des
artisans de la vallée de la Medjerdah (Medjez-El-Bar, Souk El Arba, Béja,
etc.), qui usinent dans de petits ateliers une charrue-brabant renforcée, connue
sous le nom de charrue de Medjez, l'industrie de la machine agricole est inexis-
tante en Tunisie et la grosse majorité du matériel agricole est importée.
A défaut d'indications précises des statistiques douanières sur la nature des
importations de l'espèce, on ne peut donner que des chiffres arbitraires, mais,
d'après les renseignements recueillis au cours d'une enquête menée chez les
commerçants intéressés et à la Douane, les indications ci-après se rapprocheraient
de la réalité.
La moyenne des importations de toutes origines pendant les trois dernières
années (1927-28 et 1929) est, pour le gros matériel agricole (moteurs non compris)
de 58.038 quintaux pouvant se décomposer comme suit :
1 ° Faucheuses, moissonneuses, moissonneuses-lieuses, moissonneuses-batteuses,
moto-charrues (à l'exclusion de tous appareils moteurs), environ 30.000 quintaux.
Autres machines de 400 kilos et plus (trieurs, tarares, pressoirs à vendanges,
presses à fourrages, grosses charrues, moulins et accessoires, rouleaux, broyeurs,
semoirs, épandeurs d'engrais etc.), environ 20.000 quintaux.
Autres machines pesant moins de 400 kilos (jougs, chaînes, rateaux attelés, petit
matériel vinicole, etc.), environ 8.000 quintaux, ce qui donne un total de 58.000
quintaux.
20 Outils pour l'agriculture (pelles, pioches, haches, bêches, sapes, pioches
à défrichements, brouettes, petits chariots, fourches, faux, rateaux à main, fau-
cilles, ciseaux et cisailles, manches d'outils, sécateurs, bineuses à mains, couteaux
de greffeurs, etc.), environ 3.298 quintaux dont les 2/3 sont importés de France.
3° Tracteurs agricoles. Les importations de ce matériel sont reprises dans les
statistiques douanières sous la rubrique générale « locomotives et machines rou-
tières ». Il est difficile sinon impossible, de déterminer, d'après d'aussi vagues
indications, la nature des machines importées. Toutefois, des renseignements re-
cueillis au cours de l'enquête chez les négociants intéressés, il résulte que 1.200
tracteurs agricoles environ seraient en usage chez les colons, et agriculteurs indi-
gènes en Tunisie. Le 1/3 environ de ces machines serait constitué par des
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